HENRI COUVREUR
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HENRI COUVREUR
HENRI COUVREUR
Né à Troyes le 7 novembre 1897 ,fils de Jules et Victorine MALGRAS.
Il s'engage en 1916.
Blessé le 16 avril 1917 au Bois de Beaumarais ,il a 19 ans.Plusieurs milliers de fantassins des 8° ,208° et 110°RI qui attaquent de front tombent décimés par les balles des mitrailleuses allemandes et les obus.
Il a été incorporé au 110°RI le 12 janvier 1916 puis passe au 8° RI le 19 septembre 1916;
Fin mars 1917 il est au sud de Craonne et participe à la préparation de l'offensive avec le 4° bataillon du 208° RI;
Le 8 avril le 208° prend la garde du secteur corne nord-est du bois de Beaumarais ,l'artillerie française pilonne l'ennemi entre le 9 et le 16 avril.Le Bois de Beaumarais est à son tour pilonné le 15 avril ,le lendemain l'assaut est meurtrier.Le régiment est réduit à 300 hommes ,la 2° division a perdu 89 officiers et 3766 hommes.
Henri COUVREUR est blessé à la cuisse et à la main droite par un éclat d'obus ,évacué sur l'ambulance 5/1 à Bouvancourt (Marne) ,en convalescence du 18 au 21 avril ,il est soigné à l’hôpital de l’Hôtel Dieu à Château Thierry puis transféré à l’hôpital auxiliaire 105 à Saumur jusqu'au 10 mai ,il est ensuite à l’hôpital civil N°2 de Montreuil Bellay jusqu'au 23 juillet 1917.
Remis de ses blessures il est versé au 401° RI.
Profondèment marqué il va déserter à deux reprises en 1918 et s'évade du camp retranché ou il est retenu ,amnistié en janvier 1925 ,il a vécu 7 ans sous un nom d'emprunt.
Le 4 avril 1925 il peut se marier avec Marguerite BUFFETRILLE et reconnaitre ses trois enfants ,six autres vont suivre.
Il a été amnistié en application de l'article 9 de la loi d'amnistie du 3 janvier 1925 ,ses condamnations ont été biffées en rouge.
1ère désertion
Passé au 401° RI le 21 novembre 1917 ,il est déserteur le 8 janvier 1918 et ramené au corps le 11 janvier 1918.
Il est condamné le 15 février 1918 par le Conseil de guerre de la 133° DI (ou 138° DI) à six mois de prison pour désertion à l'étranger en temps de guerre.Peine suspendue ,circonstances atténuantes admises.
Il passe au 3°RI le 17 février 1918.
2ème désertion
Absent à l'appel le 22 avril 1918 déserteur le 24 avril ,rayé de la désertion le 26 mai 1918 il fait l'objet d'une plainte en conseil de guerre ,le 3° étant dans la Somme ou les allemands ont lancé une offensive.Il est condamné le 14 juin 1918 par le conseil de guerre de la 29°DI à 5 ans de détention ,à la dégradation militaire sans interdiction de séjour pour désertion en présence de l'ennemi.Après avoir exécuté sa peine ,il est exclu de l'armée le 16 juin 1918.
Détention et évasion
Il est écroué à la maison d’arrêt d'Orléans le 22 juin 1918 et dirigé le 9 juillet aux travaux du camp retranché de Paris ,il est détenu à partir du 3 octobre 1918 à la prison civile d'Orléans.
Il s'évade le 15 décembre 1918 du camp retranché de Villiers sur Marne
william
source La lettre du Chemin des Dames ,mars 2015
Né à Troyes le 7 novembre 1897 ,fils de Jules et Victorine MALGRAS.
Il s'engage en 1916.
Blessé le 16 avril 1917 au Bois de Beaumarais ,il a 19 ans.Plusieurs milliers de fantassins des 8° ,208° et 110°RI qui attaquent de front tombent décimés par les balles des mitrailleuses allemandes et les obus.
Il a été incorporé au 110°RI le 12 janvier 1916 puis passe au 8° RI le 19 septembre 1916;
Fin mars 1917 il est au sud de Craonne et participe à la préparation de l'offensive avec le 4° bataillon du 208° RI;
Le 8 avril le 208° prend la garde du secteur corne nord-est du bois de Beaumarais ,l'artillerie française pilonne l'ennemi entre le 9 et le 16 avril.Le Bois de Beaumarais est à son tour pilonné le 15 avril ,le lendemain l'assaut est meurtrier.Le régiment est réduit à 300 hommes ,la 2° division a perdu 89 officiers et 3766 hommes.
Henri COUVREUR est blessé à la cuisse et à la main droite par un éclat d'obus ,évacué sur l'ambulance 5/1 à Bouvancourt (Marne) ,en convalescence du 18 au 21 avril ,il est soigné à l’hôpital de l’Hôtel Dieu à Château Thierry puis transféré à l’hôpital auxiliaire 105 à Saumur jusqu'au 10 mai ,il est ensuite à l’hôpital civil N°2 de Montreuil Bellay jusqu'au 23 juillet 1917.
Remis de ses blessures il est versé au 401° RI.
Profondèment marqué il va déserter à deux reprises en 1918 et s'évade du camp retranché ou il est retenu ,amnistié en janvier 1925 ,il a vécu 7 ans sous un nom d'emprunt.
Le 4 avril 1925 il peut se marier avec Marguerite BUFFETRILLE et reconnaitre ses trois enfants ,six autres vont suivre.
Il a été amnistié en application de l'article 9 de la loi d'amnistie du 3 janvier 1925 ,ses condamnations ont été biffées en rouge.
1ère désertion
Passé au 401° RI le 21 novembre 1917 ,il est déserteur le 8 janvier 1918 et ramené au corps le 11 janvier 1918.
Il est condamné le 15 février 1918 par le Conseil de guerre de la 133° DI (ou 138° DI) à six mois de prison pour désertion à l'étranger en temps de guerre.Peine suspendue ,circonstances atténuantes admises.
Il passe au 3°RI le 17 février 1918.
2ème désertion
Absent à l'appel le 22 avril 1918 déserteur le 24 avril ,rayé de la désertion le 26 mai 1918 il fait l'objet d'une plainte en conseil de guerre ,le 3° étant dans la Somme ou les allemands ont lancé une offensive.Il est condamné le 14 juin 1918 par le conseil de guerre de la 29°DI à 5 ans de détention ,à la dégradation militaire sans interdiction de séjour pour désertion en présence de l'ennemi.Après avoir exécuté sa peine ,il est exclu de l'armée le 16 juin 1918.
Détention et évasion
Il est écroué à la maison d’arrêt d'Orléans le 22 juin 1918 et dirigé le 9 juillet aux travaux du camp retranché de Paris ,il est détenu à partir du 3 octobre 1918 à la prison civile d'Orléans.
Il s'évade le 15 décembre 1918 du camp retranché de Villiers sur Marne
william
source La lettre du Chemin des Dames ,mars 2015
william durand- Messages : 2378
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