SOCIETE DES VOLONTAIRES


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

SOCIETE DES VOLONTAIRES
SOCIETE DES VOLONTAIRES
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -17%
Casque de réalité virtuelle Meta Quest 2 ...
Voir le deal
249.99 €

LA 1° DIVISION FRANCAISE LIBRE 1939/45

Aller en bas

LA 1° DIVISION FRANCAISE LIBRE 1939/45 Empty LA 1° DIVISION FRANCAISE LIBRE 1939/45

Message par william durand Mer 16 Déc - 9:45

LA 1° DIVISION FRANÇAISE LIBRE 1939/45

Débarquée sur la plage de Cavalaire le 16 aout 1944 et affectée à l'armée B devenue la Première armée française, la 1° DFL reçoit comme première mission de marcher sur Toulon par la cote et d'aborder la ville par sa face est la mieux défendue.

Après avoir franchi le Gapeau et le massif des Maures, elle s'empare du Mont Redon, progresse par Hyères, Sollières, le Pradet,la Garde et atteint le cap Bron. Le 26 aout après de violents combats, le grand port militaire est conquis.
Regroupés à l'est du Rhône dans la région de St Rémy de Provence, la 1° DFL traverse ce fleuve à Tarascon, Arles et Avignon, libère Nîmes, Montpellier et se regroupe région d'Uzès le 1° septembre.
Traversant l’Ardèche, elle participe au nettoyage de ce département en direction de St Etienne. Remontant la vallée du Rhône dans une poursuite de 600km freinée seulement par le manque de carburant après Tournon, elle libère Lyon le 3 septembre. Regroupée à l'ouest de Chalon sur Saône le 9 elle opère vers Autun, Le Creusot, Chagny.
Le 12 le 1° RFM (régiment de fusiliers marins) prend contact à Montbard avec le 1° RMSM de la 2° DB (ex 2° DFL). Continuant sur leur lancée, les Français Libres arrivent dans la région de Nuits St Georges, Beaune et Dijon en progressant vers le Doubs (Isle sur le Doubs, Lyoffans).
Du 19 septembre au 18 novembre combattant dans les forêts du Doubs vers Ronchamp, ils atteignent les contreforts des Vosges.
Un immense deuil frappe alors la division. Au retour d'une inspection dans la région de Giromagny, le 20 novembre, le général BROSSET dérape avec sa jeep et culbute dans la rivière en crue. Il ne peut se dégager et sera retrouvé deux jours après près de Champagney.
En novembre, des personnels sont prélevés sur la division pour la formation de la 10° DI en région parisienne. Les tirailleurs qui constituent depuis sa création l'ossature de la DFL doivent être remplacés pour l'hiver. Le blanchiment de la division s'opère grâce aux nombreux FFI qui se sont joints à elle. Une 3° brigade est créée provisoirement.
Du 22 au 27 novembre, Rougegoutte et Masevaux sont libérés. Le Ballon d'Alsace est atteint.
Relevée le 5 décembre, la division est mise au repos à Lure, Luxeuil et Vesoul lorsque le 12 elle est dirigée sur le front de l'Atlantique dans la région de Saintes et Barbezieux pour opérer dans le Médoc. Son PC est  Jonzac. Mais le 26 à la suite des offensives allemandes dans les Ardennes et en Basse Alsace, elle doit retourner en toute hâte vers l'est et se retrouve région Baccarat.

En Alsace.
Le 1° janvier 1945, la DFL relève la 2° DB et tient le secteur d'Erstein au nord de Sélestat. Jusu'au 22 elle est en défensive sur l'Ill affrontant un ennemi toujours aussi fanatisé. Anéanti à Obenheim, le BM 24 (bataillon de marche) doit être remplacé par le BM11 à la 4° brigade tandis que la 1° devient 13° DBLE à 3 bataillons de Légion. A partir du 23 ses bataillons passent à l'offensive au sud de Sélestat vers Marckolsheim participant à la réduction d ela poche de Colmar. Du 4 février au 7 mars ,elle monte la garde sur le Rhin de Marckolsheim à Kraft.

Dans les Alpes.
Du 8 au 12 mars, la DFL fait mouvement sur les Alpes Maritimes ou elle relève la 44 th Anti Aircraft Artillery, brigade américaine. Son PC est à Beaulieu et ses trois brigades stationnent à La Napoule (1°), l'Escarène (2°), Golfe Juan (4°), Vence (1° RFM) et Cap d'Ail (AD1). A partir du 10 avril elle s'élance dan sune offensive destinée à occuper le Massif de l'Authion et la vallée de la Roya au nord de Sospel. Elle s'empare successivement de Cabanes-Vieilles, des forts de la Forca et de Mille Fourches, de Plan Caval, de la redoute des trois communes de Saorge, Fontan et Breil. La compagnie d'éclaireurs skieurs du 3° RIA (lieutenant MONTEL), le 18° RTS et le 29° RTA, le bataillon étranger 21/15 opèrent avec elle.
La division se retrouve en Italie du nord. Partant d'Isola elle franchit le col de la Lombarde sous la neige, occupe Vinadio, descend la vallée de la Stura pour déboucher dans la plaine du Piémont à Borgo San Dalmazzo et Cunco ou s’arrêtera cette campagne d'Italie puisque les américains ne veulent pas de troupes françaises dans ce pays.
La 1° DFL rentre en France et le 17 mai elle défile à Grenoble.
Début juin 1945, elle est ramenée vers Paris pour le défilé du 18 juin qui célèbre la Victoire. Pendant l'été les deux divisions issues des FFL stationnent l'une à l'ouest, 2° DB avec PC à St Germain en Laye,l'autre à l'est, la 1° DMI avec PC à Montfermeil puis à Vincennes.
Le 24 septembre sur l'aérodrome de Chelles, le général de GAULLE accroche la croix de la libération au drapeau du 2° RIC et à l'étendard du 1° RAC.

L'année 1946 marque la disparition de toutes les divisions de la campagne 1943-1945. La 1° DMI est dissoute le 31 mars, ses éléments servent à former les groupements d'infanterie (coloniaux) N° 4 et 6 de l'élément divisionnaire d'infanterie N°1 (EDI/1). Le GI 4 est à Grenoble et le 6 à Toulouse.

Blanchiment de la 1° DMI
A l'approche de l'hiver 1944 les personnels indigènes de la division qui combattent parfois depuis 1940 doivent comme à la 9°DIC étre relevés car ils ne pourront résister aux températures des Vosges et d'Alsace. Depuis son débarquement en Provence, de nombreux FFI ont rejoint les rangs de la division, soit en unités constituées soit isolément. Après la prise de Montceau les Mines, le bataillon du Charolais a rejoint la division le 8 septembre. D'autres unités suivent permettant la formation provisoire le 15 septembre d'une 3° brigade sous les ordres du chef de bataillon BABONNEAU. Avec un armement hétéroclite souvent pris à l'ennemi sans véhicule, elle regroupe:
_le 2° bataillon du Charolais (Commandant THOMAS)
_le bataillon de Chambaran (Commandant MARIOTTE)
_le groupement Thivollet du Vercors (11° RC)
_le commando de Lacaze (Lieutenant BASILE) qui rejoint la 13° DBLE
_ le groupe Bayard
En octobre-novembre viennent se rajouter:
_le 1° régiment du Morvan (Lieutenant-colonel CHEVRIER) à 4 bataillons
_un bataillon du groupement Pommiés
_le détachement le Coz (FFI d'Indre et Loire)
_le groupement du Lomont (Commandant PAUL)
La 3° brigade est dissoute le1° novembre. Le bataillon du Charolais est ventilé dans les 2° et 4° brigades, le bataillon de Chambaran passe au BM4, le 4° bataillon du régiment du Morvan passe au BM11. Le 11° RC (commandant GEYER) réduit à 500 hommes est maintenu soutien porté du 1° RFM et du 8° RCA.
La 13° DBLE reçoit le commando BASILE auquel se joint le détachement LE COZ et un bataillon ukrainien de l'Armée VLASSOV permettant de recréer le 3° bataillon.
Les éléments du groupement POMMIES rejoignent la 3° DIA.
Mi novembre, le tiers des effectifs est renouvelé, le 22° BMNA (bataillon de marche nord africain) reste le seul bataillon indigène.

Prochain message: LES SERVICES DE LA 1° DFL
william


Dernière édition par william durand le Jeu 17 Déc - 13:08, édité 2 fois (Raison : fin le 17 décembre 2020)

william durand

Messages : 2447
Date d'inscription : 18/03/2012
Age : 80
Localisation : TREBES AUDE

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum