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FIN DU 7° CUIRASSIERS LE 6 JUIN 1940

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FIN DU 7° CUIRASSIERS LE 6 JUIN 1940 Empty FIN DU 7° CUIRASSIERS LE 6 JUIN 1940

Message par william durand Lun 23 Nov - 13:23

FIN DU 7° CUIRASSIERS LE 6 JUIN 1940

Au gré du désastre de la campagne de mai-juin 1940, l'armée française met en œuvre des groupements de circonstance, amalgame d'unités déjà éprouvées par les combats.
Le groupement de LANGLE de CARY constitué autour du 7° RC est différent. Formé à la hâte après le 20 mai, c'est une tentative de formation mécanique avec des mayens réduits mais complets et dotés de matériels neufs.
Son chef est le lieutenant-colonel de LANGLE de CARY. En voie de formation depuis le 16 mai près de Saumur, n'ayant reçu qu'une partie de ses effectifs, l'ordre lui est donné le 17 mai de rallier Monthléry pour y toucher le reste du personnel et du matériel.
A Arpajon le régiment touche des chars Somua S35 et Hotchkiss H39 à canon long de 37mm.
Le 7° RC possède la dotation normale de 2 escadrons de Somua soit 40 chars et 2 escadrons H39 soit aussi 40 chars. Il reçoit aussi une importante dotation de véhicules d'origine étrangère (camions GMC à 4 roues motrices).
Le 7° RC constitue l'ossature du groupement de LANGLE de CARY au sein duquel il est épaulé par 2 unités aux moyens réduits:le 3° bataillon du 7° RDP (portés)( les 2 premiers bataillons du 7° RDP ont été versés à la 4° DCR qui combat à Abbeville) et la 54° batterie de chasseurs de chars. On voit dans la constitution du groupement une volonté de reconstituer une DLM réduite. La 54° batterie avec ses 5 canons de 47mm portés sur Laffly W15T donne une puissance antichar modeste mais mobile tandis que sa section anti aérienne offre une couverture de DCA aussi réduite soit-elle.
La grosse faiblesse est le manque d'artillerie de campagne.Après l'engagement de certains de ses éléments devant Amiens, le groupement est mis en réserve de la 10° Armée le 28 mai et plus spécialement du 11° CA lorsque celui-ci entre en ligne.
A la veille de l'offensive allemande décisive du 5 juin, le 7° RC a déjà pas mal souffert. Ses forces blindées s'élèvent à 25 Somua et 35 à 38 H39 auxquels s'ajoutent les 5 chasseurs de chars.
Le III/7°RDP compte 850 hommes et un escadron motocycliste, 2 escadrons de fusiliers portés, un escadron de mitrailleuses et engins, un escadron hors rang. La DCA se limite à 3 pièces de 25mm tractées par camions de 3,5tonnes inaptes à quitter la route.
Le 5 juin, il se trouve que ROMMEL et sa 7° Panzerdivision fait face au groupement avec environ 200 chars contre 70 bouches à feu AC performantes (25 canons de 47mm SA35 sur Somua, 40 canons longs de 37mm SA38 sur H39et 5 canons de 47mm longs Mle 1937 sur Laffly.
La centaine de panzer I et II fait masse, gène l'infanterie et permet les débordements. Enfin en ce qui concerne l’infanterie et l'artillerie, il y a 4000 fusiliers portés, 36 canons de 105mm, des canons de 150 automoteurs et des pièces de 88 mm.
Le 5 juin 1940 au matin, les allemands attaquent la ligne WEYGAND. La 7° Panzerdivision franchit la Somme entre Condé-Fleuri et Hangest puis ROMMEL la lance vers le sud avec pour ordre d'éviter les villages et les routes.
Le groupement de LANGLE est mis en alerte peu après, il est presque 5heures et le 2° groupe d'escadrons atteint Molliens-Vidame dès midi alors que la 7° PzDiv se bat encore pour Hangest. Durant l'après midi ordres et contre-ordres se succèdent de telle sorte que la contre-attaque française ne peut partir qu'à 19heures. Elle débouchera dans de mauvaises conditions car les fusiliers allemands sont infiltrés dans tout le secteur ou le groupement veut faire tète.
Les H39 du 3° escadron se portent vers Riencourt le long du ruisseau Saint Landon ou ils parviennent à dégager des éléments du 44° colonial avant de se replier sur Oissy puis Molliens-Vidame et Bougainville. Les pleins de carburant sont complétés dans la nuit dans ce village et un front à peu près cohérent est constitué avec les sénégalais et le 6° RD (régiment à cheval de la 3° DLC nommé 6° RDP).
L'enveloppement de la position française par les chars du Panzer Rgt25 reprend dès le matin du 6 juin. Le Lieutenant-colonel de LANGLE est surpris par une colonne allemande au Bois des Monts et fuit à pied dans les champs.
A Mommiens-Vidame le 6 juin au matin demeurent seulement les H39 du peloton AMYOT D'HAIVILLE (détaché du 3° escadron) et deux pelotons de Somua des lieutenants de TAISNE et LHUILLIER (2° escadron) qui tiennent les abords du bois des Monts. Toute la matinée, LHUILLIER bloque l'ennemi et celui-ci ne peut déboucher de Camps vers le sud.
Tandis que succombent les H39 du peloton AMYOT, les derniers à avoir quitté Molliens-Vidame, la lutte continue avec apprêté autour de Bougainville. Le matin les allemands ont commencé à s'infiltrer autour du village mais une contre-attaque par les pelotons MARTY et TRIVERIO les a arrétés un moment au moins au nord-ouest. Lorsque ces pelotons rentrent à Bougaiville vers 12heures, le village est soumis à un violent tir d'artillerie. Retraite de 12h30 à 15h30 vers Bussy. Les éléments à pied du 44° colonial et du 6° RDP sont en ordre dispersé protégés par 3 pelotons de chars sur une ligne. Arrivée à Bussy vers 16h30, quelques chars du 4° escadron ainsi que 3 Somua s'y sont repliés après avoir quitté Molliens-Vidame. Avec eux le Capitaine GIRARD adjoint au colonel avec quelques éléments du PC. Le total des chars est de 23 ou 24 qui vont tenter une percée vers l'ouest. Ils vont essayer de gagner Vraignes les Hornoy par Fricamps et Thieulloy l'Abbaye.
Le peloton MARTY part en avant-garde, il est arrêté au défilement du terrain d'aviation. Il y a sur le terrain plusieurs blindés et un peloton de cavaliers allemands. Le Capitaine donne l'ordre de forcer le passage appuyé du peloton TRIVERIO. Cette attaque échoue, les chars sont mis successivement hors de combat. Les 15 chars restant partent en direction de l'est vers Famechon et Bergicourt. Les motocyclistes et cavaliers du peloton de commandement mettent le feu à leurs véhicules. Les chars du peloton MARTY ont brulé ou sont détruits ainsi que ceux de TRIVERIO.
Tous les H39 ne sont pas sabordés à ce moment, quelques uns avec le Capitaine du BESSET tentent de revenir à Bussy pour percer vers l'est mais la colonne sera morcelée par les allemands et le capitaine capturé peu après. Le groupe du Capitaine RETHORE et du Sous-lieutenant MARTY parvient à se frayer un chemin jusqu'au Tréport ou il apprend l'armistice du 25 juin.
william



Dernière édition par william durand le Mar 24 Nov - 9:44, édité 1 fois (Raison : complément le 24 novembre 2020)

william durand

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