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Le debarquement de Normandie

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Le debarquement de Normandie Empty Le debarquement de Normandie

Message par vvdd66 Dim 1 Juin - 6:22

le débarquement de Normandie

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Message par vvdd66 Dim 1 Juin - 6:27

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Le debarquement de Normandie Empty Re: Le debarquement de Normandie

Message par william durand Dim 1 Juin - 6:30

CA MARCHE
MERCI MONSIEUR LE PRESTIGIDITATEUR
A PLUS
BON DIMANCHE A TOUS
william

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Le debarquement de Normandie Empty Re: Le debarquement de Normandie

Message par JL73 Dim 1 Juin - 7:41

Très beau documentaire. Merci à vous
Bon dimanche
JL

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Message par BRIOCHIN Dim 1 Juin - 9:06

Bonjour,

magnifique,

il est écrit sur la 3ème photo que les commandos KIEFFER sont les seules à avoir participé au débarquement, oui sur les plages mais n'oublions pas nos paras du 4ème SAS du commandant Bourgoin qui ont sautés le 06 à 00h45 sur le Morbihan et les Cotes du Nord (cotes d'armor aujourd'hui) dans le cadre d’Overlord afin d’empêcher coûte que coûte que les 150.000 Allemands qui y sont stationnés rejoignent la Normandie.

L’histoire a retenu les exploits des parachutistes Américains et Anglais du Jour J, ce à juste titre. En revanche, elle a occulté ceux des paras de la France Libre. Au moment même ou le ciel Normand s’ornait de milliers de corolles , quatre sticks du 2ème Régiment de Chasseurs Parachutistes étaient largués dans le Morbihan et les Côtes d'Armor (début décembre 44 les Britanniques acceptent d’intégrer les deux bataillons français à la Brigade SAS en formation. Ainsi, le 3ème BIA du capitaine Château-Jobert alias « Conan » et le 4ème BIA du commandant Bourgoin débutent leur entraînement en Ecosse. Les hommes, moins d’un millier, effectuent alors de nombreux stages commandos à Cupar, Comrie puis au camp d’Auchinleck).

Début mai 1944, les SAS français sont fin prêts et opérationnels. Ils sont alors envoyés dans un camp secret du sud de l’Angleterre.

Les parachutistes doivent couper les voies de communication, harceler l’ennemi et retarder l’acheminement de renforts vers la tête de pont. Dans ce but, des équipes de reconnaissance doivent établir des bases sûres, Samwest dans les Côtes-du-Nord et Dingson dans le Morbihan, préparer un terrain de parachutage susceptible de recueillir des éléments de renfort à partir de J+3, étudier les forces de l’ennemi dans le secteur et prendre contact avec la résistance. Dans la nuit du 7 au 8 juin, dix-huit équipes de sabotage, mission Cooney-Parties, doivent être disséminées sur le Morbihan, les Côtes-du-Nord et l’Ille-et-Vilaine afin d’effectuer des missions de harcèlement et d’interdiction.

Le JOUR J
Le 5 juin 1944 à 22h00, deux avions Stirling décollent de l’aérodrome de Fairford (Angleterre) avec à leur bord les trente-cinq parachutistes français des quatre sticks précurseurs. Vers 00h45, les équipes Marienne et Déplante sont larguées entre Plumelec et Guéhenno. Le stick Marienne tombe à deux kilomètres de l’endroit prévu et à proximité d’un observatoire allemand, le moulin de Plumelec, qui donne aussitôt l’alerte.  
Alors que le Lt Pierre Marienne parvient à décrocher avec trois hommes et le capitaine Hunter-Hue (SOE), le Cpl/C Bouétard et les trois radios doivent engager le combat. Rapidement Emile Bouétard est grièvement blessé. Après une demi-heure, les trois radios sont à court de munitions et sont faits prisonniers. Un cosaque s’approche et achève Emile Bouétard d’une balle dans la tête. Il est 1h30 le 6 juin 1944. Le Sgt Jourdan, Etrich et Sauvé seront interrogés par la Gestapo puis conduits a Chartres avant d’être dirigés en train vers l’Allemagne. Au cours du transfert, les deux premiers parviendront à s’évader alors que Maurice Sauvé, malade, sera contraint de rester dans le convoi.Pour sa part, le stick du Lt Henri Déplante tombe à une dizaine de kilomètres de la DZ et se regroupe rapidement. Le lendemain, après un contact avec des maquisards de la compagnie de Plumelec, les deux sticks précurseurs sont réunis et dirigés vers le maquis de Saint-Marcel. Aussitôt, les deux officiers SAS décident d’y installer la base Dingson qui doit recevoir les éléments du bataillon.

Dans les Côtes-du-Nord, les lieutenants Botella et Deschamps regroupent leurs hommes près de Locarn puis prennent la direction de la forêt de Duault. A l’aube, ils installent la base Samwest et prennent contact avec deux patriotes du maquis Tito. La situation se présente bien et dans la nuit du 9 au 10 juin, le capitaine Leblond et une quarantaine d’hommes sont parachutés en renforts.

Le 12 juin au matin, la base de Duault est attaquée. Après une journée de combats, les parachutistes et les maquisards parviennent à décrocher vers le sud. Trois blessés graves, le Lt André Botella, le S/Lt Jean Lasserre et le Cpl Jacques Faucheux, sont dans l’incapacité d’effectuer le déplacement et doivent être abandonnés.  
Pendant ce temps, la base Dingson rassemble un nombre très important de maquisards bretons qui viennent récupérer des armes parachutées tous les soirs. Cette activité ne passe pas inaperçue. Le 18 juin, le maquis de Saint-Marcel est attaqué à son tour et doit se disperser. Au cours des mois de juin et juillet, les parachutistes parviennent malgré tout à assurer l’armement et l’instruction de plusieurs milliers de maquisards. Traqués et pourchassés par un ennemi impitoyable, ils passent plusieurs semaines à l’arrière des lignes allemandes dans des conditions très éprouvantes. Enfin, début août, le signal de l’insurrection est envoyé. Aussitôt, parachutistes SAS et maquisards passent à l’action et assurent la progression rapide des troupes alliées en Bretagne.

Parallèlement, des sticks du 3ème SAS sont parachutés dans le Finistère, en Poitou-Charentes, dans le Centre, le Limousin, le Rhône, la Bourgogne et le Jura où ils harcèlent les convois ennemis. Malgré des pertes importantes et de lourds sacrifices, les missions sont remplies et les S.A.S. français sont pour beaucoup dans la réussite des opérations de libération de la France. D’autres missions les attendent dans les Ardennes et la Hollande. Les Parachutistes SAS de la France Libre, l’unité française la plus décorée de la seconde guerre mondiale, terminent la guerre aux portes de l’Allemagne.

Le debarquement de Normandie 47bdce18-0724-46c5-bfc0-055662ae3a8e


Le debarquement de Normandie Saint-marcel2
Entraînement des S.A.S français en Grande Bretagne. La tenue est celle des parachutistes britanniques. Seul le béret noir avec l’insigne porté à droite les différencie de leurs camarades.



Source : le musée de la résistance Bretonne à Saint Marcel : ici


Dernière édition par BRIOCHIN le Dim 1 Juin - 10:03, édité 1 fois

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Message par BRIOCHIN Dim 1 Juin - 9:54

Émile Bouétard est considéré par certains auteurs comme le premier soldat tué des opérations du débarquement de Normandie, l’opération Overlord, après un accrochage avec les troupes occupantes peu après son parachutage en Bretagne dans la nuit du 5 au 6 juin 1944 dans le cadre de l'opération Dingson.

Si l'horaire de 00:40 le 6 juin 1944 est retenu, il faut nuancer cette information, car deux soldats anglais engagés dans l'opération Deadstick (le Lieutenant Herbert Denham Brotheridge et le Lance-Corporal Fred Greenhalgh) meurent suite à leur engagement pour le contrôle du pont de Bénouville (le fameux Pegasus Bridge), entre 00:16 et 00:30 le 6 juin 1944.

Émile Bouétard (1915-1944) est un caporal parachutiste SAS français dans les Forces françaises libres durant la Seconde Guerre mondiale.est né à Pleudihen-sur-Rance, dans les Côtes-du-Nord, non loin de Saint-Malo le 4 septembre 1915.  A l’âge de treize ans, il s'engage dans la marine marchande. Après plusieurs affectations sur différents navires, il est mobilisé en 1940 et rejoint Pleudihen après l'invasion de la France par l'armée allemande. Ne supportant pas l'occupation, il trouve le moyen d'embarquer en Afrique du Nord sur un navire de son ancienne compagnie. Le 8 novembre 1942, alors qu'il est embarqué sur l'Ile de Ré, il «déserte» aux Etats-Unis pour rejoindre la Grande Bretagne qu’il atteint deux mois plus tard. Il s’engage alors dans les F.F.L., puis dans les F.A.F.L., et est intégré dans la section des parachutistes de Pierre Marienne. Jusqu’en juin 1944, il suit l’éprouvant et exigeant entraînement des parachutistes, puis des S.A.S.. Blessé au cours de son entraînement, il surmontera son handicap, à force de volonté et réussira à rester dans sa section.
Il est l’un des 9 SAS du stick du lieutenant Pierre Marienne (1908-1944) qui est parachuté au-dessus du moulin de Plumelec, dans le Morbihan, pour établir la base Dingson. Cette base, installée à 15 km au Maquis de Saint-Marcel, devait ensuite accueillir d’autres parachutages de SAS et d'armes. Les SAS, aidés par la Résistance locale, devaient ensuite mener des opérations de guérilla et de sabotage en Bretagne pour ralentir la montée des troupes allemandes vers le front tout juste ouvert par les Alliés en Normandie. Blessé au combat, Émile Bouétard fut achevé par un supplétif ukrainien ou géorgien de l'armée allemande, à 0 h 40 à Plumelec.

Le debarquement de Normandie F41324c1-58be-4ca0-9aa6-fe104bbfa75eLe debarquement de Normandie 475176174Le debarquement de Normandie Plaque%20monument%20La%20Gr%E9e%20PF
site du moulin de Plumelec devenu    Mémorial des parachutistes français du S.A.S.,construit au pied du Moulin de la Grée.77 noms de parachutistes S.A.S. de la France Libre, tombés dans les combats en Bretagne, sont inscrits sur le Mémorial

Le debarquement de Normandie Bouetard
Photo inédite : Le caporal Emile BOUETARD est à droite, sur ce plan

Le debarquement de Normandie EB%20Portrait%202



- Le 8 juin 1980 : un monument est inauguré à la mémoire d’Émile Bouétard, à proximité du lieu de l’accrochage, au village Le Halliguen à Plumelec, Morbihan.
Le debarquement de Normandie DSC07240
A l’occasion, une allocution fut prononcée par le capitaine Déplante, ancien chef du stick « Pierre 2 » et par le maire de Plumelec, M. Guyot : « Que ce monument que nous venons d’inaugurer soit avant tout pour notre jeunesse le symbole du devoir et du courage dont a fait preuve cet homme qui n’a pas voulu abdiquer sous le joug nazi… ».


- Le 21 octobre 1984 : un monument à la mémoire d’Émile Bouétard, érigé aux Croix Saiget, à Pleudihen-sur-Rance, Côtes-d'Armor, non loin de son lieu de naissance, a été inauguré en présence d'anciens S.A.S. et d’une assistance nombreuse. L’heure de sa mort est indiquée sur le monument : 0 h 40.
Le debarquement de Normandie Memorial-emile-bouetard-pleudihen-sur-ranceLe debarquement de Normandie Datail10
Ce monument porte l'inscription suivante : « Caporal parachutiste S.A.S. Émile Bouétard, né à Pleudihen le 4 septembre 1915, tombé à Plumélec le 6 juin 1944 à 0 heure 40. Il fut le premier de tous les soldats alliés à mourir pour notre libération ». Émile Bouétard est l'un des quatre cents parachutistes lâchés près de Saint-Marcel, ayant comme mission, avec les résistants des landes de Lanvaux dans le Morbihan, de fixer les troupes allemandes loin du front de Normandie, quelques heures avant le débarquement. Devant le monument sont placées les deux croix, dites « Croix-Saiget », datant du Moyen Âge.
Le monument érigé non loin de son lieu de naissance, a été inauguré le 21 octobre 1984 en présence d'anciens S.A.S. et d’une assistance nombreuse. Cinquante-deux drapeaux, dont celui des S.A.S. Ouest Bretagne porté par Louis Le Floch, camarade d’Émile Bouétard et celui des maquisards de Plumelec, rendirent hommage au disparu.


- Le 5 juin 1994 : une place du bourg de Plumelec, inaugurée à l'occasion du 50e anniversaire du débarquement, porte le nom : « Place du Caporal Émile Bouétard ».
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- Le 8 mai 2009 : une rue du bourg de Plouguernével (22) est inaugurée et porte le nom : « Émile Bouétard, 1er mort du débarquement ».
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Le Comité de Ploubazlanec du Souvenir Français était représenté à Plouguernével pour l'inauguration de la rue "Emile Bouétard - Caporal parachutiste Français - 1er mort du Débarquement". Le drapeau du Souvenir Français était porté par Claire Métayer.(peut être sa petite fille ??)

BRIOCHIN

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