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C'est la Bérézina !

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C'est la Bérézina ! Empty C'est la Bérézina !

Message par BRIOCHIN Mer 22 Oct - 10:21

Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction propose de vous expliquer l’origine d’une expression passée dans notre langage familier : « C’est la Bérézina. »


C'est la Bérézina ! La-berezina_article_demi_colonne
La Bérézina

« C’est la Bérézina ! » En général, quand on dit cela, ce n’est pas bon signe… On est souvent dans une situation délicate, voire en déroute complète. Mais c’est quoi, au juste, la « Bérézina » ?

La Bérézina, c’est un fleuve en Biélorussie. Vous ne voyez toujours pas le rapport ? Ne vous inquiétez pas, on y arrive. Il faut remonter le temps et revenir (une fois de plus) à l’époque de Napoléon 1er. Plus précisément durant la campagne de Russie, en novembre 1812. A ce moment-là, la Grande Armée lutte contre la faim et le froid. Les troupes sont complètement cernées par les Russes qui appliquent la politique de la terre brûlée, incendiant tout ce qui est sur le point de tomber aux mains des Français. L'empereur ordonne la retraite et les Français arrivent finalement devant la Bérézina, en Biélorussie, large d’une centaine de mètres. Au vu de tous les blocs de glace qui suivent le courant du fleuve, la trempette n’est pas vraiment conseillée, mais il faut traverser pour échapper aux Russes. Le général Eblé ordonne donc à ses pontonniers de réaliser deux ponts, dans des conditions et des températures insupportables. Sur les 70 000 hommes qui espèrent pouvoir traverser, seuls 40 000 pourront réellement le faire. En effet, la campagne de Russie a épuisé les troupes, de par la faim, le froid et les combats. Beaucoup de soldats français sont en retard, et Napoléon ne veut pas que les Russes puissent les poursuivre plus loin. Il ordonne de brûler les ponts, laissant ainsi 30 000 hommes épuisés à un sort plus qu’incertain…

On comprend maintenant mieux la relation entre le fiasco total d’une opération et la référence au fleuve Bérézina…

source : ministère de la défense

BRIOCHIN

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