DEUX POILUS RETROUVES DNS LA MARNE
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DEUX POILUS RETROUVES DNS LA MARNE
DEUX POILUS RETROUVES DANS LA MARNE
A CORMICY
Le 16 avril 1917 aux premières heures de l'offensive Nivelle ,le caporal Jean BOUDON ,27 ans et le deuxième classe Edmond TRAPE ,34 ans tombent cote à cote fauchés par le même obus dans l'enfer du mont de Sapigneul près de Cormicy.
Jean BOUDON est né à Aiguillon dans le Lot et Garonne ,Edmond TRAPE à Ax les Thermes dans l'Ariège.Depuis un siècle ils reposaient cote à cote jusqu'au passage d'un tracteur.Avec les dépouilles il y avait un porte monnaie ,des pièces ,une baïonnette ,une conserve alimentaire ,un fourreau et les plaques qui ont permis de les identifier.
Ils appartenaient au 150° RI envoyé à l'assaut des lignes allemandes ,ils sont tombés entre la première et la deuxième ligne sans atteindre la troisième.Ce fut un massacre ,1400 soldats sont montés au combat à 6heures ,à 10 heures les trois quarts étaient morts.
Le 150°RI a été relevé par le 114°.Les corps ont été repoussés pour préparer l'attaque suivante.
SOURCE:L'Union
william
A CORMICY
Le 16 avril 1917 aux premières heures de l'offensive Nivelle ,le caporal Jean BOUDON ,27 ans et le deuxième classe Edmond TRAPE ,34 ans tombent cote à cote fauchés par le même obus dans l'enfer du mont de Sapigneul près de Cormicy.
Jean BOUDON est né à Aiguillon dans le Lot et Garonne ,Edmond TRAPE à Ax les Thermes dans l'Ariège.Depuis un siècle ils reposaient cote à cote jusqu'au passage d'un tracteur.Avec les dépouilles il y avait un porte monnaie ,des pièces ,une baïonnette ,une conserve alimentaire ,un fourreau et les plaques qui ont permis de les identifier.
Ils appartenaient au 150° RI envoyé à l'assaut des lignes allemandes ,ils sont tombés entre la première et la deuxième ligne sans atteindre la troisième.Ce fut un massacre ,1400 soldats sont montés au combat à 6heures ,à 10 heures les trois quarts étaient morts.
Le 150°RI a été relevé par le 114°.Les corps ont été repoussés pour préparer l'attaque suivante.
SOURCE:L'Union
william
william durand- Messages : 2461
Date d'inscription : 18/03/2012
Age : 81
Localisation : TREBES AUDE
Re: DEUX POILUS RETROUVES DNS LA MARNE
J'espère que les descendants s'ii s'en trouve et leur famille honoreront leur sacrifice par une belle sépulture.
William tu ne dis pas quand est-ce qu'ils ont été découverts!!!!!
William tu ne dis pas quand est-ce qu'ils ont été découverts!!!!!
_________________
"CROIRE ET VAINCRE " devise du CEC 9ème Zouaves ex CEC n°02
JL73- Messages : 521
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 63
Localisation : Savoie
Re: DEUX POILUS RETROUVES DNS LA MARNE
pas de date exacte cette semaine
william
william
william durand- Messages : 2461
Date d'inscription : 18/03/2012
Age : 81
Localisation : TREBES AUDE
Re: DEUX POILUS RETROUVES DNS LA MARNE
Bonjour. Ci-joint article complémentaire
Jean Boudon est né à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne, Edmond Trapé à Ax-les-Thermes, en Ariège. Comme tant d’autres, leur vie a soudainement basculé le 1 er août 1914, à 16 heures, quand le tocsin a sonné la mobilisation générale. Ils ont quitté leurs chères terres du Sud-Ouest pour les lointaines plaines de Champagne. En avaient-ils le pressentiment ? Leurs au revoir étaient des adieux.
Le 16 avril 1917, aux premières heures de l’offensive Nivelle, le caporal Jean Boudon, 27 ans, et le deuxième classe Edmond Trapé, 34 ans, sont tombés côte à côte, fauchés par le même obus, la même mitraille, dans l’enfer du mont de Sapigneul, près de Cormicy. Un siècle qu’ils reposaient ensemble, ensevelis dans un champ. Jusqu’au passage d’un tracteur mardi
« L’agriculteur était en train de labourer quand il a heurté quelque chose de métallique », relate Pierre Malinowski, un passionné d’histoire locale. « Il s’agissait d’une tôle. Il a voulu la dégager mais en soulevant, dessous, il a vu un casque Adrian et des ossements. » Le maire de Cormicy a été prévenu, puis Yves Desfossés, chef du service régional de l’archéologie. Le spécialiste s’est rendu sur place et a constaté qu’il n’y avait pas une, mais deux dépouilles. Mélangés aux ossements, un porte-monnaie, des pièces, une baïonnette, une conserve alimentaire, un fourreau mais aussi les plaques militaires qui ont permis d’identifier les deux Poilus.
« Ils appartenaient au 150 e Régiment d’infanterie envoyé à l’assaut contre les lignes allemandes, le matin du 16 avril 1917 » , indique Pierre Malinowski. «Leurs corps ont été retrouvés entre la première et la deuxième ligne. Il y en avait encore une troisième, en haut de la butte. Ce fut un massacre. Le 150 e a été pulvérisé. Environ 1400 soldats sont montés au combat à 6 heures. A 10 heures, les trois-quarts étaient morts. »
Des camarades ont déclaré avoir assisté aux derniers instants de Jean Boudon. « Ils ont dit qu’il a été tué par un bombardement. Il a été promu à titre posthume pour son attaque.» Le soir du 16 avril, les rescapés du 150 e régiment d’infanterie ont été relevés par le 114 e . « Il y avait tellement de cadavres qu’ils n’ont pas été ramassés. Ils ont été jetés, repoussés pour dégager le terrain afin de préparer l’offensive suivante. » Peut-être que la tôle fut déposée sur les deux corps, sépulture sommaire que les circonstances de l’époque exigeaient alors.
La paix revenue, en 1919, le site fut rapidement remis en culture, sans s’embarrasser des soldats enfouis sous la terre. « On voulait faire vite. »
Combien d’Edmond Trapé et de Jean Boudon restent encore à découvrir ? « Beaucoup », répond Pierre Malinowski. « Le 150 e compte 700 disparus pour la seule journée du 16 avril 1917. Et rien qu’ici, dans les champs autour de nous, 670 Russes ont eux aussi disparu lors de l’attaque des positions allemandes trois jours plus tard, le 19 avril. Nous sommes sur un cimetière souterrain. »
Les plaques militaires mais aussi l’outil informatique ont permis de donner un nom aux deux Poilus exhumés à Cormicy. «Nous avons entré leurs identités dans la base de Mémoire des hommes, un site du ministère de la Défense qui répertorie tous les soldats tués au combat», explique un gendarme de la brigade de Loivre.«C’est ainsi que nous avons découvert qu’ils appartenaient au 150e régiment d’infanterie. Le site comprend également les journaux de marche de toutes les unités, ce qui nous a permis de connaître précisément la date de leur mort.»
Même avec un nom incomplet, une identification reste possible car le logiciel de Mémoire des hommes fonctionne par rapprochement, en recoupant les différentes combinaisons syllabiques. Les deux soldats connus, Pierre Malinowski a tenté de retrouver d’éventuels descendants. Dans le Lot-et-Garonne, plusieurs abonnés téléphoniques portent le même nom que Jean Boudon. Il en a contacté un. J’ai appelé mardi. Une personne âgée m’a répondu. Elle connaît Jean Boudon. C’était quelqu’un de sa famille. Ce fut un instant très émouvant. La personne s’est mise à pleurer.»
Jean Boudon est né à Aiguillon, dans le Lot-et-Garonne, Edmond Trapé à Ax-les-Thermes, en Ariège. Comme tant d’autres, leur vie a soudainement basculé le 1 er août 1914, à 16 heures, quand le tocsin a sonné la mobilisation générale. Ils ont quitté leurs chères terres du Sud-Ouest pour les lointaines plaines de Champagne. En avaient-ils le pressentiment ? Leurs au revoir étaient des adieux.
Le 16 avril 1917, aux premières heures de l’offensive Nivelle, le caporal Jean Boudon, 27 ans, et le deuxième classe Edmond Trapé, 34 ans, sont tombés côte à côte, fauchés par le même obus, la même mitraille, dans l’enfer du mont de Sapigneul, près de Cormicy. Un siècle qu’ils reposaient ensemble, ensevelis dans un champ. Jusqu’au passage d’un tracteur mardi
« L’agriculteur était en train de labourer quand il a heurté quelque chose de métallique », relate Pierre Malinowski, un passionné d’histoire locale. « Il s’agissait d’une tôle. Il a voulu la dégager mais en soulevant, dessous, il a vu un casque Adrian et des ossements. » Le maire de Cormicy a été prévenu, puis Yves Desfossés, chef du service régional de l’archéologie. Le spécialiste s’est rendu sur place et a constaté qu’il n’y avait pas une, mais deux dépouilles. Mélangés aux ossements, un porte-monnaie, des pièces, une baïonnette, une conserve alimentaire, un fourreau mais aussi les plaques militaires qui ont permis d’identifier les deux Poilus.
« Ils appartenaient au 150 e Régiment d’infanterie envoyé à l’assaut contre les lignes allemandes, le matin du 16 avril 1917 » , indique Pierre Malinowski. «Leurs corps ont été retrouvés entre la première et la deuxième ligne. Il y en avait encore une troisième, en haut de la butte. Ce fut un massacre. Le 150 e a été pulvérisé. Environ 1400 soldats sont montés au combat à 6 heures. A 10 heures, les trois-quarts étaient morts. »
Des camarades ont déclaré avoir assisté aux derniers instants de Jean Boudon. « Ils ont dit qu’il a été tué par un bombardement. Il a été promu à titre posthume pour son attaque.» Le soir du 16 avril, les rescapés du 150 e régiment d’infanterie ont été relevés par le 114 e . « Il y avait tellement de cadavres qu’ils n’ont pas été ramassés. Ils ont été jetés, repoussés pour dégager le terrain afin de préparer l’offensive suivante. » Peut-être que la tôle fut déposée sur les deux corps, sépulture sommaire que les circonstances de l’époque exigeaient alors.
La paix revenue, en 1919, le site fut rapidement remis en culture, sans s’embarrasser des soldats enfouis sous la terre. « On voulait faire vite. »
Combien d’Edmond Trapé et de Jean Boudon restent encore à découvrir ? « Beaucoup », répond Pierre Malinowski. « Le 150 e compte 700 disparus pour la seule journée du 16 avril 1917. Et rien qu’ici, dans les champs autour de nous, 670 Russes ont eux aussi disparu lors de l’attaque des positions allemandes trois jours plus tard, le 19 avril. Nous sommes sur un cimetière souterrain. »
Les plaques militaires mais aussi l’outil informatique ont permis de donner un nom aux deux Poilus exhumés à Cormicy. «Nous avons entré leurs identités dans la base de Mémoire des hommes, un site du ministère de la Défense qui répertorie tous les soldats tués au combat», explique un gendarme de la brigade de Loivre.«C’est ainsi que nous avons découvert qu’ils appartenaient au 150e régiment d’infanterie. Le site comprend également les journaux de marche de toutes les unités, ce qui nous a permis de connaître précisément la date de leur mort.»
Même avec un nom incomplet, une identification reste possible car le logiciel de Mémoire des hommes fonctionne par rapprochement, en recoupant les différentes combinaisons syllabiques. Les deux soldats connus, Pierre Malinowski a tenté de retrouver d’éventuels descendants. Dans le Lot-et-Garonne, plusieurs abonnés téléphoniques portent le même nom que Jean Boudon. Il en a contacté un. J’ai appelé mardi. Une personne âgée m’a répondu. Elle connaît Jean Boudon. C’était quelqu’un de sa famille. Ce fut un instant très émouvant. La personne s’est mise à pleurer.»
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JL73- Messages : 521
Date d'inscription : 29/03/2012
Age : 63
Localisation : Savoie
Re: DEUX POILUS RETROUVES DNS LA MARNE
merci camarade pour ce complément d'info
a bientot
william
a bientot
william
william durand- Messages : 2461
Date d'inscription : 18/03/2012
Age : 81
Localisation : TREBES AUDE
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