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LE 2° REGIMENT DE CUIRASSIERS DE SEPTEMBRE 1943 A AOUT 1944 PUISD'AOUT 1944 0 MAI 1945

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Message par william durand Mer 22 Juil - 12:51

LE 2° RÉGIMENT DE CUIRASSIERS DE SEPTEMBRE 1943 A AOUT 1944

Élément essentiel du CC1, le 2° RC a été le premier en Provence dans les combats pour la libération de la France.
C'est sous la forme du 2° RCA bis que le régiment nait le 1er septembre 1943 à Bedeau en Oranie. L'Etat-major général Guerre (EMGG) d'Alger décide d'alléger les grandes unités blindées et de transformer les régiments de chars lourds en type léger comprenant un EM, des éléments hors rang, 3 escadrons de chars moyens type 1942 et un escadron de chars légers type 1943.
Placé sous le commandement du lieutenant-colonel DUROSOY, le régiment est constitué autour du 2° groupe d'escadrons de chars moyens (chef d'escadron de La HORIE) dont les 4°, 5° et 6° escadrons deviennent 1°,2°et 3° escadrons du 2° RCA bis.
Le 1er escadron de chars légers du 1° groupe d'escadrons forme le 4° escadron.
Le recrutement comprend des engagés de l'armée de l'Armistice venant de France, des réservistes du département d'Oran, des jeunes des chantiers rappelés comme réservistes, des indigènes en majorité du 2° spahis algériens.
Le 8 septembre, le nouveau régiment effectue sa première manœuvre avec un bataillon du 2° zouaves et un groupe du 64° RAA équipé de 105 HM2 tractés. Deux jours plus tard il fait mouvement sur Mercier Lacombe ou il s'installe à coté de la brigade de chars et du 9° RCA (chasseurs de chars). Le 16 septembre le 2° RCA bis devient 2° RC;
Le 22 septembre, le 1° escadron (chars moyens) et le 4° (chars légers) ont échangé leurs numéros.
Le 16 janvier 1944, la DB adopte l'organisation en Combat Commands (CC). Le 2° RC forme le CC3 avec le III/2° Zouaves, le III/68°RAA et la 3° compagnie médicale.
Le 26 il s'installe à Zemmora, le 8 mars un peloton de mortiers rattaché à l'EM est constitué avec 3 pièces de 81 sur half-tracks.
En avril il fait partie du CC1 avec le III/2° Zouaves et le I/68°RAA. Le 8 juin il rejoint sa zone d'attente d'Assi ben Okba.
Le 28 juin, l'ordre d'apposer les marques d'identification arrive.
Pour permettre au CC1 de participer aux opérations avec le VI° CA US qui débarque en tète, la majeure partie de ses unités de combat est embarquée sur 6 LST, le reste suit sur un paquebot militarisé et 5 Liberty ships. Les premiers éléments commencent à embarquer le 8 aout à Oran et Mers el Kébir, le 10 le convoi est formé.
Le 15 aout les LST se présentent en baie de Bougnon face à la plage de la Nartelle. La mise à terre est rapide:24heures pour les navires de débarquement et 72 heures pour les cargos.
Le 16 aout à midi la majorité des éléments de combat est regroupée de part et d'autre de la route IC4 (3km est du Plan de la Tour). Le 17 tout le CC1 est rassemblé, le mouvement commence vers Gonfaron et Le Luc.
Commencent les campagnes de la Libération.

Composition du régiment la 8 aout 1944:
_chef de corps: lieutenant colonel DUROSOY
_commandant en second: chef d'escadron de LAPRADE
_réserve: chefs d'escadrons ARNOUX DE MAISON ROUGE, QUINIOU, capitaine KAMINSKI, lieutenant CAPPORI
_peloton de commandement: capitaine DEMEURYNCK
_peloton transmission:sous-lieutenant BARRAL
_peloton mortiers:adjudant THURY
_peloton anti-char : sous-lieutenant GHALEM
_ravitaillement carburant: lieutenant CAMBRIELS
_peloton sanitaire: médecin lieutenant DELOUPY
_escadron hors rang: capitaine de LAFORCADE
_1° escadron: capitaine de BOISPEAN, lieutenant HENRIOT
_2° escadron:capitaine FOUGERE, lieutenant MONIER
_3° escadron:capitaine de BOISREDON, lieutenant BUTRUILLE
_4° escadron: capitaine ARDISON, lieutenant de TINGUY du POUET

LE 2° RC D'AOUT 1944 A MAI 1945

17 aout 1944, 14heures, le char Tonnerre qui s'est aventuré seul au milieu des vignes à une centaine de mètres de la sortie du village du Luc, reçoit un obus de 88mm et prend feu. Premier char détruit, premiers morts d'une campagne de Libération commencée en Provence et qui s'achèvera le 2 mai 1945 en Bavière aux portes de l'Autriche.
Intégré aux éléments du VI° CA US, le 2° RC progresse dans leur sillage et atteint St Maximin le 19 aout. Remis à la disposition de l’armée B avec l'ensemble du CC1, il rejoint goumiers et tirailleurs algériens à Aubagne libérée le 21 aout.
Du 23 au 27 , c'est la bataille de Marseille marquée par la prise de la colline de Notre Dame de la Garde. Le 30, le 2° RC franchit le Rhône et fonce sur Lyon par la rive droite.
Le 5 septembre, il est à Chalon sur Saône et reprend le contact avec l'ennemi. Puis il force l'entrée de Beaune, pénètre dans Dijon et prend d'assaut la forteresse de Langres.
Le 14, le 2° RC est en panne de carburant à Jussey mais le 17 il repart vers Lure.
L'organisation de l'EM est remaniée pour tenir compte des enseignements tirés de cette première campagne.
L'élément de commandement est scindé en 2 PC:
_PC avancé avec les moyens de commandement proprement dit (chars, jeeps, estafettes), le peloton orienteurs-observateurs et le poste de secours régimentaire.
_PC arrière aux ordres du sous lieutenant RADIX regroupant les moyens de transmissions, la popote et des moyens sanitaires.
Le premier est souvent appelé PC léger, le second PC lourd. Il est constitué dans le même temps un peloton d'appui (lieutenant BARBARA) comprenant le peloton de mortiers (adjudant THUNY), un peloton de 3 pièces de 57mm anti char (sous lieutenant GHALEM ). Ce dernier peloton appelé peloton DCB ou peloton de choc. Il existe 2 sections de défense contre les blindés composées chacune de 2 pièces de 57 pour la défense de la zone de stationnement du PC. Ces sections vont être utilisées comme unités de choc pour accompagner les chars et pour les combats dans les localités. A cet effet elles seront dotées en plus des canons de bazooka et d'armes automatiques, de 3 postes SCR 510 prélevés sur l'EHR. Le peloton de mortiers reçoit le 4° SCR 510 de l'EHR qui complète le réseau organisé autour des 3 half tracks équipés chacun d'un ensemble 510 (à la pièce) et 509 ( à l'observatoire).
Au moment ou le 2° RC s'engage dans les combats des Vosges, il accuse déjà un sérieux déficit en personnel et matériel (1 sous-officier, 42 hommes, 10 chars, 2 jeeps).
Le 26 septembre les éléments de tête du 2° RC se mettent en place à l'est de Luxeuil face au Thillot ou ils relèvent les chars US en plein brouillard. Le lendemain le commandant de LAPRADE, commandant en second est grièvement blessé par un éclat de mortier. Trois autres officiers des zouaves et du régiment sont évacués puis le gros du 2° RC est engagé en vain. Le 22 octobre le régiment est relevé par le 2° chasseurs d'Afrique.
Après l'échec de l'offensive des Vosges le 2° RC se remet en condition. Le 20 novembre les chars du 2° Cuirs traversent Seppois tandis que le CCS (2° RCA) exploite vers Mulhouse et que le CC2 (5° RCA) est ralenti dans sa marche sur Dannemarie. Le CC1 avec le 2° Cuirs est chargé de libérer Altkirch. C'est chose faite le lendemain.
Le régiment opère alors entre Burnhaupt et Mulhouse généralement en réserve de contre-attaque au profit des tirailleurs marocains ou des fantassins coloniaux. Les pertes en chars sont lourdes. Le 18 janvier 1945 , deux jours avant le déclenchement de l'attaque sur Colmar le 2° RC retrouve son étendard.
Au nord de la base de départ dans les cités de potasse entourant Mulhouse, l'ennemi s'accroche, il contre-attaque même avec des chars et des Panzerjager. La journée du 24 est particulièrement dure, à Mayershof et à la cité Richwiller. Après cinq jours de combat en coopération avec les coloniaux et les marocains le bilan s'établit à 6 Panther, 4 Panzerjager, 4 automitrailleuses et 3 half track détruits ar le 2° RC et le 2° escadron du 9° RCA. Sept cents prisonniers sont remis à l'infanterie. L"attaque allemande aurait été conduite par des éléments de la 106 Panzer brigade et la 2° compagnie du 654 Panzerjager-Abteilung soutenus par des fantassins et des sapeurs.
Le 27 janvier, l'offensive reprendre en direction de la cité Kulhmann. Pendant près de 17 heures, les équipages du 2° escadron demeurent sous un violent tir d'artillerie. Au cours des combats confus, le capitaine commandant est mortellement frappé par la balle d'un tireur d'élite. Au soir l'objectif est atteint mais l'escadron ne dispose plus que de 4 chars.
Le 3 février après l'occupation de la cité Ste Thérèse deux escadrons réduits à 9 et 7 chars ne peuvent être ravitaillés en carburant dans la nuit aucune route n'ayant été conquise ni déminée et le sol détrempé interdisant l'arrivée des camions. Le ravitaillement se fera le lendemain une fois la route de Pulversheim dégagée.
Du 20 janvier au 9 février jour ou le 2° RC a atteint le Rhin et achève la bataille de Colmar, il a perdu 15 chars moyens. Du 10 février au 14 avril il stationne à Mulhouse pour prendre du repos et se remettre en ordre.
Le 3mars, le colonel DUROSOY adresse au CC1 des propositions de réorganisation. Il propose d'alléger l'EM en constituant un escadron d'accompagnement avec les mortiers et les antichars, de regrouper l'escadron de chars légers avec l'escadron de reconnaissance du 3° RCA. A ces mesures qu'il juge réalisable il associe à moyen terme un remaniement profond des unités du combat command tendant à constituer un régiment de chars comprenant 1 groupe d'escadrons de reconnaissance et de chars légers et 3 groupes d'escadrons chacun à 1 escadron moyen et une compagnie d'infanterie portée.
Le 17 avril 1945, l'ordre attendu arrive, le CC1 franchira le Rhin et se portera en territoire allemand dans la matinée du 18 avril. Par Strasbourg et Haguenau le 2° RC gagne le pont de Roppenheim pour le fleuve, contourne Baden-Baden et à travers la forêt noire arrive au Necker. Puis c'est l'infiltration avec 3 groupements de front vers le Danube bordé le 21 avril au soir.
Le 23 quittant Sigmaringen les chars se portent vers Ulm ou ils rencontrent la 10th Armored Division US. Le 30 avril, capture d'Immmenstatdt. Le 2° RC est relevé par des éléments de la 2) division marocaine. Il rejoint Biberach puis le Palatinat.
La campagne s'achève.

William

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