VICTOIRE DE COLMAR / 1939/45
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VICTOIRE DE COLMAR / 1939/45
VICTOIRE DE COLMAR 1939/45
Suite au communiqué du général de LATTRE, s'achève le 9 février 1945 la campagne en plaine d'Alsace de la 1° Armée. Victoire après 20 jours de combats acharnés dans des conditions climatiques d'une rigueur exceptionnelle.
En liaison avec le commandant du 6° Groupe d'armées (général DEVERS), la décision est prise de passer en direction de Colmar le 20 janvier. L'élan de la 1° Armée est ralenti par des difficultés d'ordre matériel et la fatigue des troupes, mais elle dispose de 40 000 hommes et de plus de 1000 canons. Presque toutes les forces françaises sont présentes:
_les 7 divisions du débarquement en Provence
_la division LECLERC
_la 10° DI du général BILLOTTE, composée des résistants de Paris ayant combattu dans les Vosges dont le 151° RI
_une partie de la 27° division alpine
_des réserves de toutes armes
Cote à cote les 100 000 américains du 21° corps (général MILBURN)
_la 3° division d'infanterie du général O'DANIEL
_ la 28° de COTTA
_la 75° de PORTER
_ la 12° blindée d'ALLEN
_les avions de la 12° Tactical Air Force et du 1° Corps aérien français qui ont la maitrise complète du ciel.
Le général allemand RASP fait face avec 2 CA, les 63° et 64° renforcés de troupes fraiches dont la 2° division de montagne.
L'ennemi s'accroche au terrain de Selestat à la Schlucht, du Honeck à la banlieue nord de Mulhouse.
Le carburant et les munitions font défaut dans les deux camps qui s'opposent par moins 20°. Les intempéries contrarient considérablement les opérations, l'aviation est clouée au sol.
Le général de LATTRE décide de mener une manœuvre visant à réduire la poche de Colmar par de puissantes attaques échelonnées dans le temps en direction de Brisach. Le général BETHOUART entreprend une offensive de diversion précédée par une puissante préparation d'artillerie en direction de Cernay et d'Ensisheim dès le 20 janvier et débouche sur un front de 22 km. MONSABERT lance l'attaque principale le 22 janvier afin de déborder Colmar par le nord et de conquérir les passages du canal de la ville. L'ennemi se défend et contrattaque violemment. Le 25 janvier le 21° CA renforcé de la 2° DB déboule sur le flanc gauche du 2° CA en difficulté à Jebsheim.
MILBURN (21° CA) attaque en direction du canal de Colmar alors que MONSABERT réduit les ilots de résistance aux abords du Rhin et que BETHOUARD conquiert Vieux Thann.
L'action conjuguée du général LECLERC et du général GARBAY (1° DFL) à Grussenheim permet de l'atteindre.
Le 1° février la 5° DB le déborde à l'est et lance son 4°CC vers Colmar alors que le Rhin est atteint entre Strasbourg et Marckolsheim par le groupement LECLERC et la 3° DIA du général GUILLAUME. Le repli allemand est alors annoncé.
Le 2 février, le 109° régiment US d'infanterie s’arrête aux portes de la ville et laisse aux blindés du général SCHLESSER le privilège d'entrer les premiers dans la cité. A 10 heures, Colmar tombe, le sous groupement MARCHAL s'engage vers la place Rapp, atteint la place des Vosges au prix de très durs combats menés par le sous groupement CHAMBOST au nord est de la ville, alors que le sous groupement A traverse la ville et occupe Wintzenheim à 16h30. En fin de journée Wettelsheim et Eguisheim sont conquis, Comar est libéré.
Le déferlement des troupes alliées assure ensuite la liquidation de la poche de Colmar. Jonction entre les unités US et françaises le 5 février à Rouffac (4° DMM, 12° DBUS) et à Ste Croix en Plaine (1° et 12°DB US). La place forte de Brisach tombe aux mains de l'infanterie US alors que les blindés français conquièrent Chalampé.
Le 9 février la campagne d'Alsace est terminée.
Les pertes sont nombreuses des deux cotés:
_2137 tués, 10151 blessés, 6500 victimes du gel chez les alliés
_22000 morts et autant de prisonniers chez les allemands
Une dizaine de villages sont rayés de la carte, tous les ponts sont à reconstruire
william
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Suite au communiqué du général de LATTRE, s'achève le 9 février 1945 la campagne en plaine d'Alsace de la 1° Armée. Victoire après 20 jours de combats acharnés dans des conditions climatiques d'une rigueur exceptionnelle.
En liaison avec le commandant du 6° Groupe d'armées (général DEVERS), la décision est prise de passer en direction de Colmar le 20 janvier. L'élan de la 1° Armée est ralenti par des difficultés d'ordre matériel et la fatigue des troupes, mais elle dispose de 40 000 hommes et de plus de 1000 canons. Presque toutes les forces françaises sont présentes:
_les 7 divisions du débarquement en Provence
_la division LECLERC
_la 10° DI du général BILLOTTE, composée des résistants de Paris ayant combattu dans les Vosges dont le 151° RI
_une partie de la 27° division alpine
_des réserves de toutes armes
Cote à cote les 100 000 américains du 21° corps (général MILBURN)
_la 3° division d'infanterie du général O'DANIEL
_ la 28° de COTTA
_la 75° de PORTER
_ la 12° blindée d'ALLEN
_les avions de la 12° Tactical Air Force et du 1° Corps aérien français qui ont la maitrise complète du ciel.
Le général allemand RASP fait face avec 2 CA, les 63° et 64° renforcés de troupes fraiches dont la 2° division de montagne.
L'ennemi s'accroche au terrain de Selestat à la Schlucht, du Honeck à la banlieue nord de Mulhouse.
Le carburant et les munitions font défaut dans les deux camps qui s'opposent par moins 20°. Les intempéries contrarient considérablement les opérations, l'aviation est clouée au sol.
Le général de LATTRE décide de mener une manœuvre visant à réduire la poche de Colmar par de puissantes attaques échelonnées dans le temps en direction de Brisach. Le général BETHOUART entreprend une offensive de diversion précédée par une puissante préparation d'artillerie en direction de Cernay et d'Ensisheim dès le 20 janvier et débouche sur un front de 22 km. MONSABERT lance l'attaque principale le 22 janvier afin de déborder Colmar par le nord et de conquérir les passages du canal de la ville. L'ennemi se défend et contrattaque violemment. Le 25 janvier le 21° CA renforcé de la 2° DB déboule sur le flanc gauche du 2° CA en difficulté à Jebsheim.
MILBURN (21° CA) attaque en direction du canal de Colmar alors que MONSABERT réduit les ilots de résistance aux abords du Rhin et que BETHOUARD conquiert Vieux Thann.
L'action conjuguée du général LECLERC et du général GARBAY (1° DFL) à Grussenheim permet de l'atteindre.
Le 1° février la 5° DB le déborde à l'est et lance son 4°CC vers Colmar alors que le Rhin est atteint entre Strasbourg et Marckolsheim par le groupement LECLERC et la 3° DIA du général GUILLAUME. Le repli allemand est alors annoncé.
Le 2 février, le 109° régiment US d'infanterie s’arrête aux portes de la ville et laisse aux blindés du général SCHLESSER le privilège d'entrer les premiers dans la cité. A 10 heures, Colmar tombe, le sous groupement MARCHAL s'engage vers la place Rapp, atteint la place des Vosges au prix de très durs combats menés par le sous groupement CHAMBOST au nord est de la ville, alors que le sous groupement A traverse la ville et occupe Wintzenheim à 16h30. En fin de journée Wettelsheim et Eguisheim sont conquis, Comar est libéré.
Le déferlement des troupes alliées assure ensuite la liquidation de la poche de Colmar. Jonction entre les unités US et françaises le 5 février à Rouffac (4° DMM, 12° DBUS) et à Ste Croix en Plaine (1° et 12°DB US). La place forte de Brisach tombe aux mains de l'infanterie US alors que les blindés français conquièrent Chalampé.
Le 9 février la campagne d'Alsace est terminée.
Les pertes sont nombreuses des deux cotés:
_2137 tués, 10151 blessés, 6500 victimes du gel chez les alliés
_22000 morts et autant de prisonniers chez les allemands
Une dizaine de villages sont rayés de la carte, tous les ponts sont à reconstruire
william
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Dernière édition par william durand le Mer 16 Déc - 8:43, édité 1 fois (Raison : fin le 16 décembre 2020)
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