Branle-bas de combat !
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Branle-bas de combat !
Le saviez-vous ? Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions militaires se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues à la machine à café, plongez-vous dans notre rubrique du mercredi. Aujourd’hui, la rédaction propose de vous expliquer l’origine d’une expression de l’argot militaire passée dans notre langage familier : « branle-bas (de combat) ».
« BRANLE-BAS DE COMBAT ! » Flibustiers, parés à tirer, on part à l’abordage ! Bon, la plupart d’entre vous a compris que nous allions passer à l’attaque, mais je vous sens perdu… Reprenons depuis le début...
Déjà, qu’est-ce que le « branle » ? Au risque de décevoir les esprits mal placés, il ne s’agit pas de ce à quoi vous pensez. Le branle, c’est le hamac du marin, que l’on trouvait dans les entreponts des bateaux. « Branler » désigne un mouvement oscillatoire, mouvement que produisent les hamacs durant les traversées, d’où le nom. Au XVIIe siècle, il existait plusieurs commandements, dont le « branle-bas ». Cet ordre était émis le matin, et signifiait aux marins qu’ils devaient décrocher (mettre à bas) leur hamac et nettoyer le bateau. Le fameux « branle-bas de combat », lui, était émis lorsque le bateau était sur le point d’être attaqué. Dans ce cas précis, après avoir décroché leur hamac, les marins ne partaient bien évidemment pas nettoyer le navire, mais plaquaient leur branle près des embrasures d’où pouvaient tirer les canons, ce qui servait à parer les éclats de bois qui volaient régulièrement lors des attaques.
Aujourd’hui, on utilise l’expression « branle-bas de combat » pour parler d’une importante agitation lors de la préparation d’un événement ou d’une opération. On comprend aisément pourquoi, lorsque l’on imagine l’effervescence de l’entrepont d’un navire juste avant une attaque.
Source : ministère de la défense
« BRANLE-BAS DE COMBAT ! » Flibustiers, parés à tirer, on part à l’abordage ! Bon, la plupart d’entre vous a compris que nous allions passer à l’attaque, mais je vous sens perdu… Reprenons depuis le début...
Déjà, qu’est-ce que le « branle » ? Au risque de décevoir les esprits mal placés, il ne s’agit pas de ce à quoi vous pensez. Le branle, c’est le hamac du marin, que l’on trouvait dans les entreponts des bateaux. « Branler » désigne un mouvement oscillatoire, mouvement que produisent les hamacs durant les traversées, d’où le nom. Au XVIIe siècle, il existait plusieurs commandements, dont le « branle-bas ». Cet ordre était émis le matin, et signifiait aux marins qu’ils devaient décrocher (mettre à bas) leur hamac et nettoyer le bateau. Le fameux « branle-bas de combat », lui, était émis lorsque le bateau était sur le point d’être attaqué. Dans ce cas précis, après avoir décroché leur hamac, les marins ne partaient bien évidemment pas nettoyer le navire, mais plaquaient leur branle près des embrasures d’où pouvaient tirer les canons, ce qui servait à parer les éclats de bois qui volaient régulièrement lors des attaques.
Aujourd’hui, on utilise l’expression « branle-bas de combat » pour parler d’une importante agitation lors de la préparation d’un événement ou d’une opération. On comprend aisément pourquoi, lorsque l’on imagine l’effervescence de l’entrepont d’un navire juste avant une attaque.
Source : ministère de la défense
BRIOCHIN- Messages : 590
Date d'inscription : 15/10/2012
Age : 59
HAMAC MARINE
Le hamac du marin équipé (avec araignée et raban) pesait dans les 15/20kgs.
Quand je suis entré dans la marine en 1960 j'ai eu le privilège de dormir dans un hamac pendant six mois. Une prise de tête pour le crocher, une prise de tête pour se mettre dedans quand il est à 1.50 de hauteur (deux rangs de hamacs dans la batterie, et les bleus en haut), salissant pour le rang du bas quand les permissionnaires rentraient bourrés, dangereux quand les mêmes permissionnaires bourrés décidaient de virer un râleur (le demi tour était fatal), très lourd dans les derniers tours, lorsqu'il fallait le porter pendant 20 tours dans la cour d'appel quand la chambrée était punie pour charivari (en caleçon bien sûr, même sous la pluie).
Mais je peux affirmer que malgré tous ces désagréments on y dormait comme un loir.
Quand je suis entré dans la marine en 1960 j'ai eu le privilège de dormir dans un hamac pendant six mois. Une prise de tête pour le crocher, une prise de tête pour se mettre dedans quand il est à 1.50 de hauteur (deux rangs de hamacs dans la batterie, et les bleus en haut), salissant pour le rang du bas quand les permissionnaires rentraient bourrés, dangereux quand les mêmes permissionnaires bourrés décidaient de virer un râleur (le demi tour était fatal), très lourd dans les derniers tours, lorsqu'il fallait le porter pendant 20 tours dans la cour d'appel quand la chambrée était punie pour charivari (en caleçon bien sûr, même sous la pluie).
Mais je peux affirmer que malgré tous ces désagréments on y dormait comme un loir.
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