OPEX /EPERVIER TCHAD DEPUIS 1986
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OPEX /EPERVIER TCHAD DEPUIS 1986
OPEX ÉPERVIER AU TCHAD DEPUIS 1986
ÉPERVIER a fait suite à l'OPEX MANTA suivie des OPEX VANDOISE et SILURE pour le retrait du Tchad
Par la suite il y a eu les OPEX DORCA le 29 juillet 2004 puis BOALI et EUROFOR en 2007
A partir du 10 février 1986 ,le GUNT attaque les FANT et les libyens entrent à Kouba Oulanga.
13 février 1986
Les EFAO (éléments français d'assistance opérationnelle) en RCA sont mis en alerte.
14 février 1986
Mise en place à Dakar ,Bangui et Libreville de 12 Jaguar ,4Mirage F1 ,3 C135 ,6 C160 et 2 Atlantic.
16 février 1986
La base de Ouadi Doum est mise hors d'usage par les Jaguar ,ÉPERVIER va pouvoir se mettre en place.
Les premiers moyens arrivent à N'Djamena et un pont aérien est mis en place entre la France ,Bangui ,Libreville et N'Djamena.
Un pont aérien est mis en place par la France sur Bangui ,Libreville et N'Djamena.
NB : servant à ce moment la à l'Ambassade de France à Niamey (Niger) j'ai du demander près de 400 survol et escale au Ministère des Affaires Étrangères du Niger pour nos avions.
17 février 1986
L'aérodrome de N'Djamena est bombardé à son tour par un TU 22 mais peu endommagé ,il est remis en état par le génie de l'air.
Une noria de DC8 et de C160 débarque un millier d'hommes ,des batteries sol air Crotale et Hawk ,canons bitubes de 20 et une vingtaine de Mirage F1 ,de Jaguar ,de ravitailleurs se positionnent sur l'aéroport.
25 février 1986
L'ensemble de la détection radar est opérationnel.
4 mars 1986
Une batterie de missiles Hawk du 403° RA (dissous depuis) vient renforcer le dispositif ,son transport s'effectue par avion Galaxy US.
Des moyens AA sont mis en place ainsi que des radars à Moussoro et N'Djamena , ce dispositif comprend 1200 hommes.
Des accrochages ont lieu au dessus du 16° parallèle entre les 10 et 15 février et le 5 mars 1986.Depuis le 11 décembre 1986 les libyens tentent d'isoler le Tibesti.Des combats se déroulent entre les forces de Goukouni Weddeye ,les FAP et celles du nouveau GUNT avec les libyens.La région de Bardai est le théâtre des opérations. Wour et Yebbi Bou ont aussi été attaquées.
17 décembre 1986
Deux C160 ont parachuté de nuit des vivres ,du carburant et des munitions dans le Tibesti en partant de N'Djamena.Les parachutages ont du être guidés par une équipe du 13° RDP.
Le dispositif ÉPERVIER reste dissuasif et défensif mais les troupes terrestres du Gabon et de RCA peuvent intervenir.Les attaques libyennes continuent.
Fin 1986
Le dispositif est renforcé ,la piste a été élargie et renforcée pour recevoir des Boeing 747.Le radar longue portée de Moussoro donne un prévis d'alerte de 15 minutes aux pilotes qui peuvent décoller en 3 ou 4 minutes dormant aux pieds des appareils.
Les structures nécessaires sont déjà en place pour recevoir les troupes d'intervention.Le 29 décembre Zouar est tombé aux mains des libyens et le 31 ,la France a livré à nouveau par 2 C160 des vivres ,du carburant ,des munitions et des pièces de rechange dans le Tibesti soit 20 tonnes.Les avions auraient été guidés par un officier et 3 sous officier du 13° RDP (non confirmé)
Le 23 décembre 1986 des parachutages de matériel auraient eu lieu par la France (non confirmé)
Le 26 décembre 1986 ,la France envisage de mettre en place des éléments avancés de part et d'autre du 16° parallèle (Kouba Oulanga et Oum Chalouba ,Kalait)
Le 31 décembre 1986 ,la France a décidé d'apporter son aide au Tchad et a commencé à apporter une aide logistique
Début 1987
Il y a environ 1400 hommes au Tchad dont 1190 à N'Djamena.Les stations radar de la capitale et de Moussoro sont protégées par des batteries de missiles AA Crotale et Hawk.
L'armée de l'air est présente avec 6 Mirage ,2 avions de reconnaissance Mirage III et F1 ,16 Jaguar et Mirage VF ,6 C160 ,1 Breguet (marine) et 4 ravitailleurs C135.
Cet ensemble constitue la force ÉPERVIER.
Le 2 janvier les FANT ont repris Fada et le lendemain ,la France a transporté à Kalait du matériel par avion sur une piste en sable.Le 4 janvier ,4 Mig 23 libyen ont bombardé Arada au sud du 16° parallèle puis Oum Chalouba et Kalait ou se trouvent les FANT.
7 janvier 1987
La France riposte par la destruction de la station radar de la base de Ouadi Doum par une dizaine de mirage F1 et 2 Jaguar qui ont tiré des missiles anti radar AS 37 Martel puis ont regagné les bases de N'Djamena et Bangui.
A nouveau des avions libyens ont effectué des représailles sur Kouba Oulanga.
Dans la nuit du 6 au 7 deux avions Galaxy US ont décollé de Nantes chargés de matériel militaire (5 camions VLRA équipés désert) 27 véhicule sont déjà été livrés en 2 rotations.
Les bombardements libyens ont continué les jours suivants.
9 janvier 1987
Des C160 français déversent leur cargaison d'armes à Kalait.Le dispositif au niger est conforté également
11 janvier 1987
La Libye attaque Kalait ou se trouvent 200 militaires français qui apportent un soutien logistique et sanitaire aux FANT ,parmi eux se trouvent 50 coopérants.
Fin janvier les bombardements se poursuivent sur Fada ,Zouar et Wour.
6 février 1987
La France entame son redéploiement de son dispositif militaire vers le nord et l'est ,il commencera à partir du 8 février avec l'arrivée d'un millier de soldats supplémentaires.
8 février 1987
La France procède à un redéploiement à Abéché et Biltine ou seront déployés des batteries de missiles Crotale et des canons bitubes de 20mm avec radars d'acquisition d'objectif.Un radar identique à celui de Moussoro sera mis en place dans une de ces garnisons.
Il y avait jusqu'à maintenant 1190 hommes dans la capitale et 200 à Moussoro , un millier d'hommes vont rejoindre Biltine ,Abéché et Adré.
20 février 1987
600 hommes ,des blindés, de l’armement anti aérien ont été déployés à Biltine et Abéché , ce sont les hommes du 21° RIMa qui sont venus de RCA.
La piste d'Abéché reçoit 10 C160 par jour est protégée par des missiles sol air Crotale et un radar surveille l'espace aérien.
Depuis fin décembre une compagnie du 2° REI se trouve à Kalait.
Début mars 1987
Des combats se déroulent à Faya Largeau et Kirdini entre les FANT et les libyens.La France envoie 12 Gazelle AC à Abéché.
Le 6 mars 1987 la France envoie 12 hélicoptères AC dans l'est du Tchad à Abéché.
Le 19 mars la Libye subit une sévère défaite dans la passe de Kora perdant 500 hommes dans la destruction de deux bataillons de chars et d'infanterie. Le 22 les FANT reprennent Ouadi Doum ,la Libye perd un matériel considérable soit détruit soit emporté et des morts en quantité ,la piste est détruite.Le 27 mars c'est au tour de Faya Largeau d'étre pris par les FANT;
[b]2 avril 1987
Les travaux sur la piste d'Abéché se poursuivent et il faut encore 6 mois avant leur fin.L'effectif français est passé à 2700 hommes sur le territoire.
30 avril 1987
Le colonel de l'armée de l'air Jean MENU prendra le 22 mai le commandement des éléments français au Tchad et deviendra le patron d’Épervier à la place du colonel Yves Marie JOSEPH qui arrive au terme de ses six mois de commandement.
8 mai 1987
La France a donné son accord pour une aide humanitaire et logistique au nord du 16° parallèle et pour déminer les régions conquises par les FANT.
21 mai 1987
L'adjudant chef Alain LALOGE du 17° RGP a été gravement blessé au cours d'une reconnaissance de déminage
dans la région de Zouar.
27 mai 1987
L'armée française démine le nord du Tchad
31 mai 1987
La France va réduire ses effectifs au Tchad d'un millier d'hommes environ.
Début aout 1987 ,les libyens attaquent Bardai et Aouzou ,Faya Largeau aussi a été bombardée mais ils ont perdu deux bataillons et 820 cadavres.Le 19 aout ,nouveaux revers libyens avec un grand nombre de tués ,de prisonniers et de matériel détruit.
L'aviation libyenne bombarde Wour et Aouzou le 23 aout puis deux jours après Faya Largeau ou se trouvent des coopérants civils français et 135 hommes du 17° RGP.
Depuis le 2 janvier 1987 ,la Libye a perdu 5600 tués et 700 prisonniers.
Le 31 aout les libyens reprennent Aouzou et depuis le 1er septembre le nord du pays est bombardé.
Le 5 septembre la base de Maaten es Sara (1713 libyens tués) en Libye a été détruite par les FANT alors qu'à Ounianga Kébir ,35 hommes du 17° RGP déminent cette région.
7 septembre 1987
Riposte de la Libye par deux raids de bombardement sur N'Djamena par 2TU22.
Un avion a été abattu par un missile Hawk du 403° RA avant son lâcher de bombe ,le deuxième a rebroussé chemin.Le deuxième raid a eu lieu contre Abéché ou 5 bombes ont été largués faisant d'importants dégâts
11 septembre 1987.
Premier cessez le feu
20 septembre 1987
Installation de deux stations radars au sud de Zouar et à Faya Largeau
7 décembre 1987
Destruction du radar de Ouadi Doum par missiles Martel à partir de Jaguar
[b]14 janvier 1988
Deux légionnaires du 6° REG sautent sur une mine ,l'un est tué ,le sergent chef Stevo PANIC ,l'autre grièvement blessé.Ils se trouvaient à bord d'un VLRA de reconnaissance au cours d'une mission de reconnaissance de déminage au nord de Faya.
[b]1990
Le 10 février 1990 la 1/2°REI est à Abéché alors que le régiment aux ordres du colonel SOUBIROU est arrivé en octobre 1989 pour relever le 8° RPIMa.La 4° Cie est à N'Djamena et chaque compagnie est renforcée d'un peloton AC Milan de la CEA.
29 mars 1990 MBRE 1990 A MARS 1991
Chronologie des évènements
18 octobre 1990 (jusqu'au 26 février 1991)
Le détachement du Groupement des fusiliers commandos de l'air est désigné pour assurer la sécurité des plateformes aéronautiques ,des appareils et des installations de support contre des attaques ou des sabotages.
Du 16 au 19 octobre 1990 ,regroupement des éléments du détachement,prise de consignes ,mouvement vers Marseille pour embarquer.
A l'arrivée à N'Djaména ,relève immédiate car les présents embarquent le lendemain.L'ancienne brasserie servira de cantonnement au détachement.
Du 20 au 26 octobre 1990 ,la deuxième vague arrive ,le détachement est au complet.
Du 26 octobre au 5 novembre ,montée en puissance du détachement.
Du 10 au 12 novembre 1990 ,reprise des hostilités dans l'est du Tchad
13 au 19 novembre ,les moyens aériens sont renforcés ,les parachutes pour les opérations SATER sont mis en place sous la responsabilité du sergent chef HASLE.
Le 14 novembre ,18h37 le 21° RIMa fait mouvement pour Abéché ,relevé par les Fuscos à 21h
17 novembre ,arrivée du 2° REP (voir ci dessous).
19 novembre 1990 ,OAP SATER sur Farcha.
Nuit du 30 novembre au 1er décembre 1990 ,ers 3h30 ,début des troubles en ville ,les tchadiens ont abandonné le camp Kossei.A 4h30 tirs aux abords de la plateforme et en ville ,évacuation du COMELEF ,une section exfiltre et met en sécurité des ressortissants français et étrangers vers l'ancienne brasserie.
Alerte rouge le 6 décembre ,700 libyens dissidents se trouvent dans un camp près à être évacués dans un C141 US qui embarque les 200 premiers arrivés.Deux groupes de Fuscos embarqués dans des hélicoptères canon assurent la protection et la défense des éléments au sol.( voir ces évènements plus en détail ci dessous)
Début novembre 1990 de violents combats se déroulent dans l'est à 100 km d'Abéché.
13 novembre 1990
Paris demande au COMELEF Bangui de mettre en place avec alerte à 6 heures la compagnie para de Bouar et un C160 est maintenu en alerte.
14 novembre 1990
Mouvement de la compagnie para de Bouar à Bangui à 12h30 et décollage des 4 Jaguar.
Ordre de renforcement d'Abéché par un EMT et une compagnie motorisée.
A 17h26 ordre du COMDET Abéché de passer au stade d'alerte B et de placer un dispositif de surveillance de nuit.
A 18h24 ,Paris donne ordre de mise en place à Istres des munitions ,pièces de rechange et lot santé.La mise en place se fera le 17 par DC8.
A 20h02 ,Paris demande au COMELEF Bangui la mis en place à compter du 15 à l'aube d'une SML avec une unité de feu ,une SADAA avec 3 UF (unités du 35° RAP) et donne accord pour envoyer à Abéché un EMT et une compagnie motorisée du 21° RIMa.
Les dispositions de combat sont prises à Abéché à partir de 20h40.
226 blessés des FANT sont soignés à l'antenne chirurgicale.
15 novembre 1990
Ordre de mise en place d'une section de mortiers lourds pour la nuit du 15 au 16 en 5 rotations et une section de défense anti aérienne de Bangui.
Mise en place à Abéché de la 3/21° RIMa à 5h.
A 12h16 la station Syracuse de Bangui embarquée par C130 passe aux ordres de N'Djamena.
Traitement de 265 blessés des FANT à l'antenne chirurgicale.
Reconnaissance de l'axe Abéché-Guérada-Iriba.
A 20h55 à Abéché il y a 561 hommes.
16 novembre 1990
Mouvement de la compagnie para de Bangui et mise en alerte des 4 Jaguar et du KC135 par le Centre opérations de Paris.
17 novembre 1990
Arrivée de la 4/2° REP de Bangui avec 135 hommes à 9h45 et 10h30.
18 novembre 1990
Le dispositif s'est renforcé d'une compagnie ,l'effectif est passé à 500 hommes soit 3 compagnies d'infanterie de marine du 21°RIMa et un escadron d'AML du 1° RHP.Ce renforcement a pour but d'assurer la sécurité de la piste d'atterrissage de la capitale.Il y a maintenant 1300 hommes.
19 novembre 1990
Renfort de 2C160 avec munitions annoncés à 6h42.
Les ressortissants français d'Abéché sont évacués.
24 novembre 1990
Arrivée en renfort de la 2/2°REP de Bangui soit 141 hommes.
30 novembre 1990
Les rebelles d'Idriss DEBY progressent vers l'ouest (Oum Chalouba ,Kalait,Arada ,Biltine).
Paris a envoyé une compagnie du 2°REP en renfort pour une éventuelle protection des ressortissants (1250 dont 300 coopérants)
La 1/2°REP est envoyée pour assurer la sécurité des troupes ,il y a 1300 hommes au Tchad en opération.
Rencontre du colonel PELLEGRINI commandant le 21° RIMa avec Idriss DEBY chef des rebelles futur président du Tchad.
1er décembre 1990
Passage au stade d'alerte B
Mise en place d'une section d eprotection au KC135 à 5h et mise en alerte des pilotes et mécaniciens.Les Jaguar vont vers Abéché à 5h20 (décollage 6h10) et à 5h42 le Bréguet Atlantic reçoit le même ordre.Il est décidé d'évacuer Faya Largeau.
A 6h12 mise en alerte de 2 sections du 2° REP pour renforcer la garde à l'aéroport ,2autres sections du REP sont en alerte ,la centrale électrique est protégée par les commandos de l'air à 8h30.
A 9h43 la 2/2°REP reçoit ordre de s'articuler en trois groupes avec 2 sections au camp des martyrs ,une à l'armurerie et 2 à l'aéroport.
Depuis 9h a débuté l'évacuation des ressortissants français alors que l'Ambassade de France est sous protection de la 2/2°REP ainsi que la paierie depuis 9h50.
A 9h50 un C160 reçoit l'ordre de récupérer la 3/21° RIMa à Abéché.
A 10h15 les commandos de l'air assurent la garde du Novotel La Tchadienne.
10h20 protection du repli de ressortissants venant de Farcha.
12h40 ,évacuation de ressortissants regroupés au Novotel.
A Bouar (RCA) décollage de l'EMT 2°REP et 35 hommes du 8° RPIMa à 12h55.
13h35 ,les membres du FPS prennent contact à l'entrée du camp Kossei avec l'armée française.
15h30 récupération de ressortissants à l'hippodrome.
Arrivée de deux rotations de 15h02 à 15h55 du 8° RPIMa et évacuation de l'ambassade du Cameroun à 17h05.
16h25 appel de Moundou pour évacuer 80 personnes.
23h05 arrivée du premier C 147.
2 décembre 1990
Décollage d'un premier C 147 à 0h02 avec 463 ressortissants puis un second avec 447 ressortissants à 3h10.
A 9h55 tir de 4 obus de mortier de 81 sur l'aéroport ,un 747 décolle chargé de ressortissants pour Paris à 21h45.
L'évacuation des ressortissants se termine ,1600 rapatriés ,1000 voitures sur le parking sous responsabilité des gendarmes.
3 décembre 1990
L'effectif est passé à 1800 hommes avec une compagnie du 8° RPIMa arrivée de Bouar.
Récupération de 14 géologues US au nord du lac Tchad ,l'hélicoptère décolle à 7h20 pour les récupérer.
Il y a 7 Mirage F1 ,4 C160,4 Puma ,un KC135 ,batterie SA Crotale et 4 Jaguar à Bangui.
Arrivée de 4 Ilyouchine libyen à 12h20 pour récupérer leurs prisonniers gardés par le REP.Embarquement de 140 et 136 libyens ,les autres 700 sont évacués par Boeing 727 pour une direction inconnue un peu plus tard.
A 13h12 ,arrivée de deux autres Ilyouchine et décollage de deux F1C et un F1CR.Le premier est autorisé à se poser à 14h03 ,le suivant à 14h 15.
A 15h07 ,Sarh demande un C160 pour évacuer 31 personnes.
A 12h52 interception de deux véhicules avec des hommes armés qui tentaient de rentrer à l'aéroport.
18h45 ,trois IL76 décollent.
De 20h08 à 21h08 décollage de 3 C160 pour Abéché , le 8° RPIMa ,l'EMT ,la SML et la SADAA rejoignent Bouar (RCA).
Dans la nuit du 3 au 4 ,rapatriement de la 3/21° RIMa d'Abéché en 3 rotations de C160.
4 décembre 1990
De 0h15 à 1h10 retour des C160 d'Abéché.
Entre 7h et 7h15 décollage de 2 C130 pour Bouar afin de transporter le 8° RPIMa.
A 8h15 décollage pour Sarh d'un C160 pour récupérer 41 ressortissants ,de retour entre 11h41 et 13h10 alors qu'à 11h47 ,les 2 C130 reviennent de Bouar.
Allègement du dispositif ÉPERVIER.
7 et 8 décembre 1990
Un sixième avion libyen arrive à N'Djamena chargé de riz et farine.
A la demande du nouveau maitre du Tchad ,la France maintien ÉPERVIER pour assurer la protection du pays.
Le 7 les américains ont commencé à évacuer une partie des 700 prisonniers libyens.L'opération a duré une heure et quart ,le C141 de l'US Air Force a atterri à 13h45 pour repartir à 15h avec 200 libyens à bord ,les 500 autres doivent être enlevés le 8.
En fait le C141 a été précédé par un gros porteur dans la nuit du 6 au 7 et qui a embarqué la moitié du commando libyen.
La France a accepté que les libyens soient transportés par véhicules du 2° REP et du 21° RIMa.
J'ouvre une parenthèse car au cours de cette mission un accident malheureux a couté la vie d'un caporal du 21° RIMa victime d'un tir déclenché accidentellement par un légionnaire du REP en embarquant sur le VLRA.
Le 8 décembre on découvre au camp ou se trouvaient les libyens un arsenal de quoi inquiéter Kadhafi , ces prisonniers étant volontaires pour détrôner le leader libyen.
11 décembre 1990
La 4/2°REP quitte le Tchad en trois rotations et on prépare le retour en RCA de l'escadron du 1er RHP sur Bouar.
Au cours du déplacement une AML s'est renversée ,le chef d'engin a été tué sur le coup.
NB: j'ai vécu cette période étant individuel à N'Djamena.
COMELEF:colonel Air DUMAZ a été général à Salon de Provence.
Adjoint Terre:colonel TDM BANON (DMD de Carcassonne) puis colonel LOKNER (ancien 2°REP) décédé depuis.
21° RIMa : colonel PELLEGRINI
2° REP: colonel GAUSSERES
31 juillet 2004
Un pont aérien est lancé depuis N'Djaména vers Abéché ,deux rotations par jour de C160 au profit de l'ONU ,puis des convois routiers humanitaires acheminent l'aide vers les camps de réfugiés du Soudan.
A Abéché ,il y a 200 militaires français et tous les deux ou trois jours une section de 30 à 40 prend la route en direction des camps.Le 16° BC ( lieutenant PIERSON a deux missions ,la première humanitaire ,livrer 2t de savon à l'UNHCR de Adré et assurer une présence militaire le long de la frontière soudanaise.
Le colonel Berbard BARRERA commande le groupement terre des EFT et le 16° BC
Juin 2007 ,EPERVIER est commandé par le colonel (air) TESNIERE (COMELEF) secondé par le colonel (terre) VAUTREY ,chef d'état major interarmes (cemia). Les éléments terre sont stationnés à N'Djaména ,Abéché et Faya.
Le groupement terre est aux ordres du colonel Jean François LAFONT RAPNOUIL (chef de corps du 6°-12°RC) ,la 1°/16°BC ,capitaine PRATT ,l'EB du 6°-12°RC ,capitaine de SAINT GUILHEM ,la CEA ,6°-12°RC et 16° BC et une section mortier du 1° RAMa ,capitaine BEDEZ
Fin octobre 2007
Le 21° RIMa relève le 2° REP en tant que groupement terre des EFT;
Le 3° et CEA/21° RIMa ,le 2°/1° REC ,une batterie du 3° RAMa forment ce groupement.
La SAED (section d'aide à l'engagement débarqué) de la CEA/21° RIMa (créée en 2006) dont la mission est la recherche et l'action dans la profondeur ainsi que la préparation de zones de mise à terre des opérations amphibies est arrivée en octobre 2007
Les 26 et 27 novembre à Abou Goulem ,les rebelles engagent l'ANT ,les combats sont violents ,la France fournit une aide logistique et médicale aux tchadiens.Avec 2 Puma et les équipages du 1° RHC ,les français d'Abéché vont évacuer près de 400 blessés tchadiens,la SAED est immédiatement mise en alerte et héliportée sur l'arrière des positions de l'ANT ,elle effectuera 6 rotations d'hélicoptères pour évacuer les blessés les plus graves.
Rapatriée en urgence sur la capitale elle assure la défense du camp Europa future base du PC de l'EUFOR ,elle sera relevée par une unité de l'armée de l'air.
En décembre les éléments précurseurs du GT 21° RIMa vont être pris dans la mise en place de l'EUFOR ,ce GT est constitué de la CEA des mortiers du 3° RAMa et d'un peloton du 1° REC
30 et 31 janvier 2008
Un patrouilleur Atlantique 2 (flottille 25F) repère une importante colonne de véhicules rebelles venant d ela frontière du Soudan.Les photos des Mirage F1CT de la 33° escadre révèlent bien l'importance de la force en déplacement soit 280 véhicules.A 200 km de N'Djamena le convoi a stoppé.
Au 1° REC ,les pelotons 2,3 et 4 de N'Djamena et le 1° d'Abéché sont mis en alerte une heure à 17h15, l'escadron en cas de problème devra tenir l'aéroport avec ses Sagaie et VLRA 12,7.A 21h30 ,les munitions sont déconditionnées.
Février 2008
Les affrontements entre rebelles et ANT sont d'une rare violence
1er février 2008
Le groupement terre des EFT (éléments français au Tchad) aux ordres du colonel COLLIGNON , chef de corps du 21° RIMa est mis en alerte.Les soldats d’Épervier se déploient sur les points sensibles ,la 4°/3° RPIMa est aérotransportée de Libreville en renfort.A 23h50 l'ordre d'évacuation est donnée aux ressortissants afin qu'ils rejoignent les points de regroupement sous les ordres du colonel PERIE (COMELEF) et de son adjoint le colonel CAILLE.
La 4/3° RPIMa arrive à 6h30 ,la 4° section ( adjudant BERNEDE) est détachée auprès du REC ainsi qu'une section commando d el'air et une équipe TACPI du 3° RAMa.
L'escadron du REC reçoit comme ordre de s'emparer d'un carrefour au nord de N'Djamena avec le 4° peloton (lieutenant RIMBERT) et la 1°/21° RIMa pour le livrer au COS qui doit extraire les personnalités ,cette mission est ensuite annulée.
Du 2 février au 10 février 2008 ,l'évacuation des ressortissants français et étrangers est décidée ,les EFT (éléments français au Tchad) mettent en œuvre un centre d'évacuation (CENTREVAC) ,1750 personnes de 78 nationalités différentes transitent par ce centre et 1400 sont évacuées vers Libreville par C160 et C130 en 19 rotations.
Le groupement santé des EFT a assuré le soutien santé par l'évacuation de deux blessés légers.Un poste de secours a été déployé pour l’ambassade de France et deux points de regroupement, 123 ressortissants ont pu consulter au CMC (centre médico-chirurgical).5O militaires et 5 civils tchadiens ont pu être opérés à la 7° ACP.
2 février 2008
La 3°/21° RIMa (capitaine GASC) prend position sur les points de regroupement (2°,3° et 4° sections) et la 1° section (lieutenant TURPIN) s'occupe des évacuations.Dans la matinée le évacuations sont interrompues par l'intensité des convois.Dans la nuit du 2 au 3 le VAB de tête venant du PR3 est pris à partie par un canon sans recul ,la riposte est immédiate.Les opérations se poursuivront jusqu'au 7 février.
La section appui (adjudant DECOUST) en réserve sera utilisée en renfort à l'aéroport.
Le 2/1° REC (capitaine DUPETY) ,une section de commando de l'air ,la section appui de la 3/21° RIMa ,la 4° section de la 4°/3° RPIMa ,vont assurer la défense de l'aéroport.
La 4°/3° RPIMa va protéger la mission de coopération,l'ambassade ,la résidence de France et les hôtels Méridien et Novotel.
Au camp Kossei la SAM du 3° RIMa de retour d'Abéché met en batterie 3mortiers de 120.
Au lycée Montaigne ,le marsouin COUANNE est blessé par des éclats de mortier.A l’hôtel Méridien ,la section DEBIEN du 3° RPIMa est prise sous un feu croisé.La 3°/21° RIMa procède aux évacuations pendant une accalmie.
La SAED/CEA/21° RIMa avec les GCP du 3° RPIMa va assurer l'évacuation du personnel de l'ambassade de France ,ses véhicules sont pris à partie par des tirs rebelles auxquels il y aura riposte.
3 février 2008
9h50 ,les Mirage F1 décollent pour se mettre à l'abri à Libreville, sur l'aéroport des rebelles engagent C160 et C130 chargés de ressortissants ,les français doivent riposter et neutraliser ces véhicules.
Le 4 ,les rebelles se retirent.1620 ressortissants ont été protégés et évacués.
2 avril 2008 ,un C160 de l'opération EPERVIER a évacué 35 blessés tchadiens entre Abéché et N'Djamena et le 18 juin ,ce sont 66 blessés qui ont été évacués par hélicoptères Puma des EFT vers Abéché.
30 avril 2009
Dans l'est les rebelles se regroupent pour passer la frontière le lendemain et tenter une offensive.
Le patron des EFT ,le colonel air Christophe de CUGNAC a pour mission de garder l'intégrité des empreintes militaires françaises et la protection des ressortissants.
A Abéché il y a 270 hommes aux ordres du lieutenant colonel Christophe ROUX, second du 1° RS.La compagnie PROTERRE est du 3° RAMa et les éléments qui se relèvent du 1° RS ,1° REG ou 2° REI .
Début 2011
La France a l'intention de réduire son engagement au Tchad, le dispositif devrait étre réduit à un pole coopération.
Il y a 950 militaires répartis en un EMIA ,un bataillon interarmes composé d'une compagnie motorisée ,un escadron blindé et une compagnie Proterre à Abéché
L'armée de l'air regroupe 3 Mirage 2000C ,3 avions de transport (2 C160 et un CASA) ,un C135 et l'ALAT a 4 Puma
Suivra OPEX DORCA 2004[/b][/b][/b]
ÉPERVIER a fait suite à l'OPEX MANTA suivie des OPEX VANDOISE et SILURE pour le retrait du Tchad
Par la suite il y a eu les OPEX DORCA le 29 juillet 2004 puis BOALI et EUROFOR en 2007
A partir du 10 février 1986 ,le GUNT attaque les FANT et les libyens entrent à Kouba Oulanga.
13 février 1986
Les EFAO (éléments français d'assistance opérationnelle) en RCA sont mis en alerte.
14 février 1986
Mise en place à Dakar ,Bangui et Libreville de 12 Jaguar ,4Mirage F1 ,3 C135 ,6 C160 et 2 Atlantic.
16 février 1986
La base de Ouadi Doum est mise hors d'usage par les Jaguar ,ÉPERVIER va pouvoir se mettre en place.
Les premiers moyens arrivent à N'Djamena et un pont aérien est mis en place entre la France ,Bangui ,Libreville et N'Djamena.
Un pont aérien est mis en place par la France sur Bangui ,Libreville et N'Djamena.
NB : servant à ce moment la à l'Ambassade de France à Niamey (Niger) j'ai du demander près de 400 survol et escale au Ministère des Affaires Étrangères du Niger pour nos avions.
17 février 1986
L'aérodrome de N'Djamena est bombardé à son tour par un TU 22 mais peu endommagé ,il est remis en état par le génie de l'air.
Une noria de DC8 et de C160 débarque un millier d'hommes ,des batteries sol air Crotale et Hawk ,canons bitubes de 20 et une vingtaine de Mirage F1 ,de Jaguar ,de ravitailleurs se positionnent sur l'aéroport.
25 février 1986
L'ensemble de la détection radar est opérationnel.
4 mars 1986
Une batterie de missiles Hawk du 403° RA (dissous depuis) vient renforcer le dispositif ,son transport s'effectue par avion Galaxy US.
Des moyens AA sont mis en place ainsi que des radars à Moussoro et N'Djamena , ce dispositif comprend 1200 hommes.
Des accrochages ont lieu au dessus du 16° parallèle entre les 10 et 15 février et le 5 mars 1986.Depuis le 11 décembre 1986 les libyens tentent d'isoler le Tibesti.Des combats se déroulent entre les forces de Goukouni Weddeye ,les FAP et celles du nouveau GUNT avec les libyens.La région de Bardai est le théâtre des opérations. Wour et Yebbi Bou ont aussi été attaquées.
17 décembre 1986
Deux C160 ont parachuté de nuit des vivres ,du carburant et des munitions dans le Tibesti en partant de N'Djamena.Les parachutages ont du être guidés par une équipe du 13° RDP.
Le dispositif ÉPERVIER reste dissuasif et défensif mais les troupes terrestres du Gabon et de RCA peuvent intervenir.Les attaques libyennes continuent.
Fin 1986
Le dispositif est renforcé ,la piste a été élargie et renforcée pour recevoir des Boeing 747.Le radar longue portée de Moussoro donne un prévis d'alerte de 15 minutes aux pilotes qui peuvent décoller en 3 ou 4 minutes dormant aux pieds des appareils.
Les structures nécessaires sont déjà en place pour recevoir les troupes d'intervention.Le 29 décembre Zouar est tombé aux mains des libyens et le 31 ,la France a livré à nouveau par 2 C160 des vivres ,du carburant ,des munitions et des pièces de rechange dans le Tibesti soit 20 tonnes.Les avions auraient été guidés par un officier et 3 sous officier du 13° RDP (non confirmé)
Le 23 décembre 1986 des parachutages de matériel auraient eu lieu par la France (non confirmé)
Le 26 décembre 1986 ,la France envisage de mettre en place des éléments avancés de part et d'autre du 16° parallèle (Kouba Oulanga et Oum Chalouba ,Kalait)
Le 31 décembre 1986 ,la France a décidé d'apporter son aide au Tchad et a commencé à apporter une aide logistique
Début 1987
Il y a environ 1400 hommes au Tchad dont 1190 à N'Djamena.Les stations radar de la capitale et de Moussoro sont protégées par des batteries de missiles AA Crotale et Hawk.
L'armée de l'air est présente avec 6 Mirage ,2 avions de reconnaissance Mirage III et F1 ,16 Jaguar et Mirage VF ,6 C160 ,1 Breguet (marine) et 4 ravitailleurs C135.
Cet ensemble constitue la force ÉPERVIER.
Le 2 janvier les FANT ont repris Fada et le lendemain ,la France a transporté à Kalait du matériel par avion sur une piste en sable.Le 4 janvier ,4 Mig 23 libyen ont bombardé Arada au sud du 16° parallèle puis Oum Chalouba et Kalait ou se trouvent les FANT.
7 janvier 1987
La France riposte par la destruction de la station radar de la base de Ouadi Doum par une dizaine de mirage F1 et 2 Jaguar qui ont tiré des missiles anti radar AS 37 Martel puis ont regagné les bases de N'Djamena et Bangui.
A nouveau des avions libyens ont effectué des représailles sur Kouba Oulanga.
Dans la nuit du 6 au 7 deux avions Galaxy US ont décollé de Nantes chargés de matériel militaire (5 camions VLRA équipés désert) 27 véhicule sont déjà été livrés en 2 rotations.
Les bombardements libyens ont continué les jours suivants.
9 janvier 1987
Des C160 français déversent leur cargaison d'armes à Kalait.Le dispositif au niger est conforté également
11 janvier 1987
La Libye attaque Kalait ou se trouvent 200 militaires français qui apportent un soutien logistique et sanitaire aux FANT ,parmi eux se trouvent 50 coopérants.
Fin janvier les bombardements se poursuivent sur Fada ,Zouar et Wour.
6 février 1987
La France entame son redéploiement de son dispositif militaire vers le nord et l'est ,il commencera à partir du 8 février avec l'arrivée d'un millier de soldats supplémentaires.
8 février 1987
La France procède à un redéploiement à Abéché et Biltine ou seront déployés des batteries de missiles Crotale et des canons bitubes de 20mm avec radars d'acquisition d'objectif.Un radar identique à celui de Moussoro sera mis en place dans une de ces garnisons.
Il y avait jusqu'à maintenant 1190 hommes dans la capitale et 200 à Moussoro , un millier d'hommes vont rejoindre Biltine ,Abéché et Adré.
20 février 1987
600 hommes ,des blindés, de l’armement anti aérien ont été déployés à Biltine et Abéché , ce sont les hommes du 21° RIMa qui sont venus de RCA.
La piste d'Abéché reçoit 10 C160 par jour est protégée par des missiles sol air Crotale et un radar surveille l'espace aérien.
Depuis fin décembre une compagnie du 2° REI se trouve à Kalait.
Début mars 1987
Des combats se déroulent à Faya Largeau et Kirdini entre les FANT et les libyens.La France envoie 12 Gazelle AC à Abéché.
Le 6 mars 1987 la France envoie 12 hélicoptères AC dans l'est du Tchad à Abéché.
Le 19 mars la Libye subit une sévère défaite dans la passe de Kora perdant 500 hommes dans la destruction de deux bataillons de chars et d'infanterie. Le 22 les FANT reprennent Ouadi Doum ,la Libye perd un matériel considérable soit détruit soit emporté et des morts en quantité ,la piste est détruite.Le 27 mars c'est au tour de Faya Largeau d'étre pris par les FANT;
[b]2 avril 1987
Les travaux sur la piste d'Abéché se poursuivent et il faut encore 6 mois avant leur fin.L'effectif français est passé à 2700 hommes sur le territoire.
30 avril 1987
Le colonel de l'armée de l'air Jean MENU prendra le 22 mai le commandement des éléments français au Tchad et deviendra le patron d’Épervier à la place du colonel Yves Marie JOSEPH qui arrive au terme de ses six mois de commandement.
8 mai 1987
La France a donné son accord pour une aide humanitaire et logistique au nord du 16° parallèle et pour déminer les régions conquises par les FANT.
21 mai 1987
L'adjudant chef Alain LALOGE du 17° RGP a été gravement blessé au cours d'une reconnaissance de déminage
dans la région de Zouar.
27 mai 1987
L'armée française démine le nord du Tchad
31 mai 1987
La France va réduire ses effectifs au Tchad d'un millier d'hommes environ.
Début aout 1987 ,les libyens attaquent Bardai et Aouzou ,Faya Largeau aussi a été bombardée mais ils ont perdu deux bataillons et 820 cadavres.Le 19 aout ,nouveaux revers libyens avec un grand nombre de tués ,de prisonniers et de matériel détruit.
L'aviation libyenne bombarde Wour et Aouzou le 23 aout puis deux jours après Faya Largeau ou se trouvent des coopérants civils français et 135 hommes du 17° RGP.
Depuis le 2 janvier 1987 ,la Libye a perdu 5600 tués et 700 prisonniers.
Le 31 aout les libyens reprennent Aouzou et depuis le 1er septembre le nord du pays est bombardé.
Le 5 septembre la base de Maaten es Sara (1713 libyens tués) en Libye a été détruite par les FANT alors qu'à Ounianga Kébir ,35 hommes du 17° RGP déminent cette région.
7 septembre 1987
Riposte de la Libye par deux raids de bombardement sur N'Djamena par 2TU22.
Un avion a été abattu par un missile Hawk du 403° RA avant son lâcher de bombe ,le deuxième a rebroussé chemin.Le deuxième raid a eu lieu contre Abéché ou 5 bombes ont été largués faisant d'importants dégâts
11 septembre 1987.
Premier cessez le feu
20 septembre 1987
Installation de deux stations radars au sud de Zouar et à Faya Largeau
7 décembre 1987
Destruction du radar de Ouadi Doum par missiles Martel à partir de Jaguar
[b]14 janvier 1988
Deux légionnaires du 6° REG sautent sur une mine ,l'un est tué ,le sergent chef Stevo PANIC ,l'autre grièvement blessé.Ils se trouvaient à bord d'un VLRA de reconnaissance au cours d'une mission de reconnaissance de déminage au nord de Faya.
[b]1990
Le 10 février 1990 la 1/2°REI est à Abéché alors que le régiment aux ordres du colonel SOUBIROU est arrivé en octobre 1989 pour relever le 8° RPIMa.La 4° Cie est à N'Djamena et chaque compagnie est renforcée d'un peloton AC Milan de la CEA.
29 mars 1990 MBRE 1990 A MARS 1991
Chronologie des évènements
18 octobre 1990 (jusqu'au 26 février 1991)
Le détachement du Groupement des fusiliers commandos de l'air est désigné pour assurer la sécurité des plateformes aéronautiques ,des appareils et des installations de support contre des attaques ou des sabotages.
Du 16 au 19 octobre 1990 ,regroupement des éléments du détachement,prise de consignes ,mouvement vers Marseille pour embarquer.
A l'arrivée à N'Djaména ,relève immédiate car les présents embarquent le lendemain.L'ancienne brasserie servira de cantonnement au détachement.
Du 20 au 26 octobre 1990 ,la deuxième vague arrive ,le détachement est au complet.
Du 26 octobre au 5 novembre ,montée en puissance du détachement.
Du 10 au 12 novembre 1990 ,reprise des hostilités dans l'est du Tchad
13 au 19 novembre ,les moyens aériens sont renforcés ,les parachutes pour les opérations SATER sont mis en place sous la responsabilité du sergent chef HASLE.
Le 14 novembre ,18h37 le 21° RIMa fait mouvement pour Abéché ,relevé par les Fuscos à 21h
17 novembre ,arrivée du 2° REP (voir ci dessous).
19 novembre 1990 ,OAP SATER sur Farcha.
Nuit du 30 novembre au 1er décembre 1990 ,ers 3h30 ,début des troubles en ville ,les tchadiens ont abandonné le camp Kossei.A 4h30 tirs aux abords de la plateforme et en ville ,évacuation du COMELEF ,une section exfiltre et met en sécurité des ressortissants français et étrangers vers l'ancienne brasserie.
Alerte rouge le 6 décembre ,700 libyens dissidents se trouvent dans un camp près à être évacués dans un C141 US qui embarque les 200 premiers arrivés.Deux groupes de Fuscos embarqués dans des hélicoptères canon assurent la protection et la défense des éléments au sol.( voir ces évènements plus en détail ci dessous)
Début novembre 1990 de violents combats se déroulent dans l'est à 100 km d'Abéché.
13 novembre 1990
Paris demande au COMELEF Bangui de mettre en place avec alerte à 6 heures la compagnie para de Bouar et un C160 est maintenu en alerte.
14 novembre 1990
Mouvement de la compagnie para de Bouar à Bangui à 12h30 et décollage des 4 Jaguar.
Ordre de renforcement d'Abéché par un EMT et une compagnie motorisée.
A 17h26 ordre du COMDET Abéché de passer au stade d'alerte B et de placer un dispositif de surveillance de nuit.
A 18h24 ,Paris donne ordre de mise en place à Istres des munitions ,pièces de rechange et lot santé.La mise en place se fera le 17 par DC8.
A 20h02 ,Paris demande au COMELEF Bangui la mis en place à compter du 15 à l'aube d'une SML avec une unité de feu ,une SADAA avec 3 UF (unités du 35° RAP) et donne accord pour envoyer à Abéché un EMT et une compagnie motorisée du 21° RIMa.
Les dispositions de combat sont prises à Abéché à partir de 20h40.
226 blessés des FANT sont soignés à l'antenne chirurgicale.
15 novembre 1990
Ordre de mise en place d'une section de mortiers lourds pour la nuit du 15 au 16 en 5 rotations et une section de défense anti aérienne de Bangui.
Mise en place à Abéché de la 3/21° RIMa à 5h.
A 12h16 la station Syracuse de Bangui embarquée par C130 passe aux ordres de N'Djamena.
Traitement de 265 blessés des FANT à l'antenne chirurgicale.
Reconnaissance de l'axe Abéché-Guérada-Iriba.
A 20h55 à Abéché il y a 561 hommes.
16 novembre 1990
Mouvement de la compagnie para de Bangui et mise en alerte des 4 Jaguar et du KC135 par le Centre opérations de Paris.
17 novembre 1990
Arrivée de la 4/2° REP de Bangui avec 135 hommes à 9h45 et 10h30.
18 novembre 1990
Le dispositif s'est renforcé d'une compagnie ,l'effectif est passé à 500 hommes soit 3 compagnies d'infanterie de marine du 21°RIMa et un escadron d'AML du 1° RHP.Ce renforcement a pour but d'assurer la sécurité de la piste d'atterrissage de la capitale.Il y a maintenant 1300 hommes.
19 novembre 1990
Renfort de 2C160 avec munitions annoncés à 6h42.
Les ressortissants français d'Abéché sont évacués.
24 novembre 1990
Arrivée en renfort de la 2/2°REP de Bangui soit 141 hommes.
30 novembre 1990
Les rebelles d'Idriss DEBY progressent vers l'ouest (Oum Chalouba ,Kalait,Arada ,Biltine).
Paris a envoyé une compagnie du 2°REP en renfort pour une éventuelle protection des ressortissants (1250 dont 300 coopérants)
La 1/2°REP est envoyée pour assurer la sécurité des troupes ,il y a 1300 hommes au Tchad en opération.
Rencontre du colonel PELLEGRINI commandant le 21° RIMa avec Idriss DEBY chef des rebelles futur président du Tchad.
1er décembre 1990
Passage au stade d'alerte B
Mise en place d'une section d eprotection au KC135 à 5h et mise en alerte des pilotes et mécaniciens.Les Jaguar vont vers Abéché à 5h20 (décollage 6h10) et à 5h42 le Bréguet Atlantic reçoit le même ordre.Il est décidé d'évacuer Faya Largeau.
A 6h12 mise en alerte de 2 sections du 2° REP pour renforcer la garde à l'aéroport ,2autres sections du REP sont en alerte ,la centrale électrique est protégée par les commandos de l'air à 8h30.
A 9h43 la 2/2°REP reçoit ordre de s'articuler en trois groupes avec 2 sections au camp des martyrs ,une à l'armurerie et 2 à l'aéroport.
Depuis 9h a débuté l'évacuation des ressortissants français alors que l'Ambassade de France est sous protection de la 2/2°REP ainsi que la paierie depuis 9h50.
A 9h50 un C160 reçoit l'ordre de récupérer la 3/21° RIMa à Abéché.
A 10h15 les commandos de l'air assurent la garde du Novotel La Tchadienne.
10h20 protection du repli de ressortissants venant de Farcha.
12h40 ,évacuation de ressortissants regroupés au Novotel.
A Bouar (RCA) décollage de l'EMT 2°REP et 35 hommes du 8° RPIMa à 12h55.
13h35 ,les membres du FPS prennent contact à l'entrée du camp Kossei avec l'armée française.
15h30 récupération de ressortissants à l'hippodrome.
Arrivée de deux rotations de 15h02 à 15h55 du 8° RPIMa et évacuation de l'ambassade du Cameroun à 17h05.
16h25 appel de Moundou pour évacuer 80 personnes.
23h05 arrivée du premier C 147.
2 décembre 1990
Décollage d'un premier C 147 à 0h02 avec 463 ressortissants puis un second avec 447 ressortissants à 3h10.
A 9h55 tir de 4 obus de mortier de 81 sur l'aéroport ,un 747 décolle chargé de ressortissants pour Paris à 21h45.
L'évacuation des ressortissants se termine ,1600 rapatriés ,1000 voitures sur le parking sous responsabilité des gendarmes.
3 décembre 1990
L'effectif est passé à 1800 hommes avec une compagnie du 8° RPIMa arrivée de Bouar.
Récupération de 14 géologues US au nord du lac Tchad ,l'hélicoptère décolle à 7h20 pour les récupérer.
Il y a 7 Mirage F1 ,4 C160,4 Puma ,un KC135 ,batterie SA Crotale et 4 Jaguar à Bangui.
Arrivée de 4 Ilyouchine libyen à 12h20 pour récupérer leurs prisonniers gardés par le REP.Embarquement de 140 et 136 libyens ,les autres 700 sont évacués par Boeing 727 pour une direction inconnue un peu plus tard.
A 13h12 ,arrivée de deux autres Ilyouchine et décollage de deux F1C et un F1CR.Le premier est autorisé à se poser à 14h03 ,le suivant à 14h 15.
A 15h07 ,Sarh demande un C160 pour évacuer 31 personnes.
A 12h52 interception de deux véhicules avec des hommes armés qui tentaient de rentrer à l'aéroport.
18h45 ,trois IL76 décollent.
De 20h08 à 21h08 décollage de 3 C160 pour Abéché , le 8° RPIMa ,l'EMT ,la SML et la SADAA rejoignent Bouar (RCA).
Dans la nuit du 3 au 4 ,rapatriement de la 3/21° RIMa d'Abéché en 3 rotations de C160.
4 décembre 1990
De 0h15 à 1h10 retour des C160 d'Abéché.
Entre 7h et 7h15 décollage de 2 C130 pour Bouar afin de transporter le 8° RPIMa.
A 8h15 décollage pour Sarh d'un C160 pour récupérer 41 ressortissants ,de retour entre 11h41 et 13h10 alors qu'à 11h47 ,les 2 C130 reviennent de Bouar.
Allègement du dispositif ÉPERVIER.
7 et 8 décembre 1990
Un sixième avion libyen arrive à N'Djamena chargé de riz et farine.
A la demande du nouveau maitre du Tchad ,la France maintien ÉPERVIER pour assurer la protection du pays.
Le 7 les américains ont commencé à évacuer une partie des 700 prisonniers libyens.L'opération a duré une heure et quart ,le C141 de l'US Air Force a atterri à 13h45 pour repartir à 15h avec 200 libyens à bord ,les 500 autres doivent être enlevés le 8.
En fait le C141 a été précédé par un gros porteur dans la nuit du 6 au 7 et qui a embarqué la moitié du commando libyen.
La France a accepté que les libyens soient transportés par véhicules du 2° REP et du 21° RIMa.
J'ouvre une parenthèse car au cours de cette mission un accident malheureux a couté la vie d'un caporal du 21° RIMa victime d'un tir déclenché accidentellement par un légionnaire du REP en embarquant sur le VLRA.
Le 8 décembre on découvre au camp ou se trouvaient les libyens un arsenal de quoi inquiéter Kadhafi , ces prisonniers étant volontaires pour détrôner le leader libyen.
11 décembre 1990
La 4/2°REP quitte le Tchad en trois rotations et on prépare le retour en RCA de l'escadron du 1er RHP sur Bouar.
Au cours du déplacement une AML s'est renversée ,le chef d'engin a été tué sur le coup.
NB: j'ai vécu cette période étant individuel à N'Djamena.
COMELEF:colonel Air DUMAZ a été général à Salon de Provence.
Adjoint Terre:colonel TDM BANON (DMD de Carcassonne) puis colonel LOKNER (ancien 2°REP) décédé depuis.
21° RIMa : colonel PELLEGRINI
2° REP: colonel GAUSSERES
31 juillet 2004
Un pont aérien est lancé depuis N'Djaména vers Abéché ,deux rotations par jour de C160 au profit de l'ONU ,puis des convois routiers humanitaires acheminent l'aide vers les camps de réfugiés du Soudan.
A Abéché ,il y a 200 militaires français et tous les deux ou trois jours une section de 30 à 40 prend la route en direction des camps.Le 16° BC ( lieutenant PIERSON a deux missions ,la première humanitaire ,livrer 2t de savon à l'UNHCR de Adré et assurer une présence militaire le long de la frontière soudanaise.
Le colonel Berbard BARRERA commande le groupement terre des EFT et le 16° BC
Juin 2007 ,EPERVIER est commandé par le colonel (air) TESNIERE (COMELEF) secondé par le colonel (terre) VAUTREY ,chef d'état major interarmes (cemia). Les éléments terre sont stationnés à N'Djaména ,Abéché et Faya.
Le groupement terre est aux ordres du colonel Jean François LAFONT RAPNOUIL (chef de corps du 6°-12°RC) ,la 1°/16°BC ,capitaine PRATT ,l'EB du 6°-12°RC ,capitaine de SAINT GUILHEM ,la CEA ,6°-12°RC et 16° BC et une section mortier du 1° RAMa ,capitaine BEDEZ
Fin octobre 2007
Le 21° RIMa relève le 2° REP en tant que groupement terre des EFT;
Le 3° et CEA/21° RIMa ,le 2°/1° REC ,une batterie du 3° RAMa forment ce groupement.
La SAED (section d'aide à l'engagement débarqué) de la CEA/21° RIMa (créée en 2006) dont la mission est la recherche et l'action dans la profondeur ainsi que la préparation de zones de mise à terre des opérations amphibies est arrivée en octobre 2007
Les 26 et 27 novembre à Abou Goulem ,les rebelles engagent l'ANT ,les combats sont violents ,la France fournit une aide logistique et médicale aux tchadiens.Avec 2 Puma et les équipages du 1° RHC ,les français d'Abéché vont évacuer près de 400 blessés tchadiens,la SAED est immédiatement mise en alerte et héliportée sur l'arrière des positions de l'ANT ,elle effectuera 6 rotations d'hélicoptères pour évacuer les blessés les plus graves.
Rapatriée en urgence sur la capitale elle assure la défense du camp Europa future base du PC de l'EUFOR ,elle sera relevée par une unité de l'armée de l'air.
En décembre les éléments précurseurs du GT 21° RIMa vont être pris dans la mise en place de l'EUFOR ,ce GT est constitué de la CEA des mortiers du 3° RAMa et d'un peloton du 1° REC
30 et 31 janvier 2008
Un patrouilleur Atlantique 2 (flottille 25F) repère une importante colonne de véhicules rebelles venant d ela frontière du Soudan.Les photos des Mirage F1CT de la 33° escadre révèlent bien l'importance de la force en déplacement soit 280 véhicules.A 200 km de N'Djamena le convoi a stoppé.
Au 1° REC ,les pelotons 2,3 et 4 de N'Djamena et le 1° d'Abéché sont mis en alerte une heure à 17h15, l'escadron en cas de problème devra tenir l'aéroport avec ses Sagaie et VLRA 12,7.A 21h30 ,les munitions sont déconditionnées.
Février 2008
Les affrontements entre rebelles et ANT sont d'une rare violence
1er février 2008
Le groupement terre des EFT (éléments français au Tchad) aux ordres du colonel COLLIGNON , chef de corps du 21° RIMa est mis en alerte.Les soldats d’Épervier se déploient sur les points sensibles ,la 4°/3° RPIMa est aérotransportée de Libreville en renfort.A 23h50 l'ordre d'évacuation est donnée aux ressortissants afin qu'ils rejoignent les points de regroupement sous les ordres du colonel PERIE (COMELEF) et de son adjoint le colonel CAILLE.
La 4/3° RPIMa arrive à 6h30 ,la 4° section ( adjudant BERNEDE) est détachée auprès du REC ainsi qu'une section commando d el'air et une équipe TACPI du 3° RAMa.
L'escadron du REC reçoit comme ordre de s'emparer d'un carrefour au nord de N'Djamena avec le 4° peloton (lieutenant RIMBERT) et la 1°/21° RIMa pour le livrer au COS qui doit extraire les personnalités ,cette mission est ensuite annulée.
Du 2 février au 10 février 2008 ,l'évacuation des ressortissants français et étrangers est décidée ,les EFT (éléments français au Tchad) mettent en œuvre un centre d'évacuation (CENTREVAC) ,1750 personnes de 78 nationalités différentes transitent par ce centre et 1400 sont évacuées vers Libreville par C160 et C130 en 19 rotations.
Le groupement santé des EFT a assuré le soutien santé par l'évacuation de deux blessés légers.Un poste de secours a été déployé pour l’ambassade de France et deux points de regroupement, 123 ressortissants ont pu consulter au CMC (centre médico-chirurgical).5O militaires et 5 civils tchadiens ont pu être opérés à la 7° ACP.
2 février 2008
La 3°/21° RIMa (capitaine GASC) prend position sur les points de regroupement (2°,3° et 4° sections) et la 1° section (lieutenant TURPIN) s'occupe des évacuations.Dans la matinée le évacuations sont interrompues par l'intensité des convois.Dans la nuit du 2 au 3 le VAB de tête venant du PR3 est pris à partie par un canon sans recul ,la riposte est immédiate.Les opérations se poursuivront jusqu'au 7 février.
La section appui (adjudant DECOUST) en réserve sera utilisée en renfort à l'aéroport.
Le 2/1° REC (capitaine DUPETY) ,une section de commando de l'air ,la section appui de la 3/21° RIMa ,la 4° section de la 4°/3° RPIMa ,vont assurer la défense de l'aéroport.
La 4°/3° RPIMa va protéger la mission de coopération,l'ambassade ,la résidence de France et les hôtels Méridien et Novotel.
Au camp Kossei la SAM du 3° RIMa de retour d'Abéché met en batterie 3mortiers de 120.
Au lycée Montaigne ,le marsouin COUANNE est blessé par des éclats de mortier.A l’hôtel Méridien ,la section DEBIEN du 3° RPIMa est prise sous un feu croisé.La 3°/21° RIMa procède aux évacuations pendant une accalmie.
La SAED/CEA/21° RIMa avec les GCP du 3° RPIMa va assurer l'évacuation du personnel de l'ambassade de France ,ses véhicules sont pris à partie par des tirs rebelles auxquels il y aura riposte.
3 février 2008
9h50 ,les Mirage F1 décollent pour se mettre à l'abri à Libreville, sur l'aéroport des rebelles engagent C160 et C130 chargés de ressortissants ,les français doivent riposter et neutraliser ces véhicules.
Le 4 ,les rebelles se retirent.1620 ressortissants ont été protégés et évacués.
2 avril 2008 ,un C160 de l'opération EPERVIER a évacué 35 blessés tchadiens entre Abéché et N'Djamena et le 18 juin ,ce sont 66 blessés qui ont été évacués par hélicoptères Puma des EFT vers Abéché.
30 avril 2009
Dans l'est les rebelles se regroupent pour passer la frontière le lendemain et tenter une offensive.
Le patron des EFT ,le colonel air Christophe de CUGNAC a pour mission de garder l'intégrité des empreintes militaires françaises et la protection des ressortissants.
A Abéché il y a 270 hommes aux ordres du lieutenant colonel Christophe ROUX, second du 1° RS.La compagnie PROTERRE est du 3° RAMa et les éléments qui se relèvent du 1° RS ,1° REG ou 2° REI .
Début 2011
La France a l'intention de réduire son engagement au Tchad, le dispositif devrait étre réduit à un pole coopération.
Il y a 950 militaires répartis en un EMIA ,un bataillon interarmes composé d'une compagnie motorisée ,un escadron blindé et une compagnie Proterre à Abéché
L'armée de l'air regroupe 3 Mirage 2000C ,3 avions de transport (2 C160 et un CASA) ,un C135 et l'ALAT a 4 Puma
Suivra OPEX DORCA 2004[/b][/b][/b]
Dernière édition par william durand le Mer 4 Oct - 13:33, édité 15 fois (Raison : mise à jour FUSCOS octobre novembre 1990)
william durand- Messages : 2461
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Localisation : TREBES AUDE
Re: OPEX /EPERVIER TCHAD DEPUIS 1986
MESSAGE 34995/DEF/C32 du 3 décembre 1990
Objet:Rapatriement des ressortissants français et étrangers du Tchad.
''ouvrez le ban''
TXT
A LA SUITE DES RÉCENTS ÉVÉNEMENTS ,LA FRANCE VIENT DE RAPATRIER EN VING6QUATRE HEURES LA PRESQUE TOTALITÉ DES RESSORTISSANTS FRANÇAIS ET ÉTRANGERS DU TCHAD.CETTE OPÉRATION EXTRÊMEMENT DÉLICATE S'EST DÉROULÉE DE FAÇON TOUT A FAIT REMARQUABLE ET SANS UN BLESSE MALGRÉ UN ENVIRONNEMENT DIFFICILE.DE PLUS,LA PRÉSENCE EFFICACE ET SEREINE DU DISPOSITIF ÉPERVIER A ÉVITÉ DES AFFRONTEMENTS QUI AURAIENT PU ÊTRE MEURTRIERS A N'DJAMENA.
JE VOUS DEMANDE DE FÉLICITER EN MON NOM PERSONNEL LES OFFICIERS ,SOUS-OFFICIERS ET MILITAIRES DU RANG DONT LE CALME ,LE COURAGE,LA COMPÉTENCE ET LA DISPONIBILITÉ RECONNUS PAR TOUS CEUX QUI LE SONT APPROCHES ,ONT EU UN RÔLE DÉTERMINANT DANS LA RÉUSSITE DE CETTE OPÉRATION.
SIGNE/JEAN PIERRE CHEVENEMENT
''Fermez le ban''
Objet:Rapatriement des ressortissants français et étrangers du Tchad.
''ouvrez le ban''
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A LA SUITE DES RÉCENTS ÉVÉNEMENTS ,LA FRANCE VIENT DE RAPATRIER EN VING6QUATRE HEURES LA PRESQUE TOTALITÉ DES RESSORTISSANTS FRANÇAIS ET ÉTRANGERS DU TCHAD.CETTE OPÉRATION EXTRÊMEMENT DÉLICATE S'EST DÉROULÉE DE FAÇON TOUT A FAIT REMARQUABLE ET SANS UN BLESSE MALGRÉ UN ENVIRONNEMENT DIFFICILE.DE PLUS,LA PRÉSENCE EFFICACE ET SEREINE DU DISPOSITIF ÉPERVIER A ÉVITÉ DES AFFRONTEMENTS QUI AURAIENT PU ÊTRE MEURTRIERS A N'DJAMENA.
JE VOUS DEMANDE DE FÉLICITER EN MON NOM PERSONNEL LES OFFICIERS ,SOUS-OFFICIERS ET MILITAIRES DU RANG DONT LE CALME ,LE COURAGE,LA COMPÉTENCE ET LA DISPONIBILITÉ RECONNUS PAR TOUS CEUX QUI LE SONT APPROCHES ,ONT EU UN RÔLE DÉTERMINANT DANS LA RÉUSSITE DE CETTE OPÉRATION.
SIGNE/JEAN PIERRE CHEVENEMENT
''Fermez le ban''
william durand- Messages : 2461
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Age : 81
Localisation : TREBES AUDE
Re: OPEX /EPERVIER TCHAD DEPUIS 1986
Ci joint un lien concernant l'utilisation des missiles Hawk à N'Djamena pendant EPERVIER
http://www.air-insignes.fr/article-36-defense-sol-air-2.html
merci à notre ami ACJPB qui a eu l'amabilité de nous le transmettre
william
http://www.air-insignes.fr/article-36-defense-sol-air-2.html
merci à notre ami ACJPB qui a eu l'amabilité de nous le transmettre
william
william durand- Messages : 2461
Date d'inscription : 18/03/2012
Age : 81
Localisation : TREBES AUDE
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