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OPEX VANDOISE ET SILURE AU TCHAD 1984

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OPEX VANDOISE ET SILURE AU TCHAD 1984 Empty OPEX VANDOISE ET SILURE AU TCHAD 1984

Message par william durand Mer 9 Déc - 16:11

OPEX VANDOISE ET SILURE AU TCHAD 1984

OPÉRATION VANDOISE
Préparation du démantèlement du dispositif MANTA.
24 septembre 1984
Mise en place d'une commission mixte franco-libyenne et projet de mise en place à N'Djamena d'observateurs sénégalais.
Le désengagement touche en premier la base de Salal et le PC régional de Moussoro.
25 septembre 1984
Les éléments français du groupe de liaison sont arrivés à Kano (Nigéria) tout comme les éléments sénégalais qui doivent participer au dispositif de surveillance du retrait.Les localités de Salal et d'Arada ont été évacuées ce matin par les 80 hommes de chaque garnison avec leur quinzaine de véhicules qui ont rejoint Moussoro et Biltine.
15 observateurs sénégalais sont attendus à N'Djamena et 15 autres à Bardai.
Les libyens n'ont pas commencé leur retrait.
26 septembre 1984
Ce matin deux DC8 militaires ont quitté N'Djamena avec chacun 20tonnes de munitions.
L’OPÉRATION SILURE PEUT COMMENCER
27 septembre 1984
Les garnisons de Moussoro et Biltine se préparent à l'évacuation avec ses 700 hommes chacune.Seuls sont acheminés vers la capitale que ce qui n'est pas indispensable  pas question  de retirer les matériels opérationnels et à Biltine on se tient prêt à intervenir.
Depuis le 25 une trentaine d'officiers et de sous officiers sénégalais séjournent à Niamey (Niger) car parvenus à Kano avec la commission française ils ont du quitter le Nigéria quelques heures plus tard.
7 octobre 1984
L'ordre d'évacuation de Biltine a été annoncé et les lance missiles sol air démontés.Les troupes se repieront sur Abéché ,il faut compter une semaine pour que les 800 hommes et 200 véhicules soient partis.
A N'Djamena une base de transit a été installée.
8 octobre 1984
Arrivée en France d'un premier détachement (138 hommes du 3° RIMa ,10 marins et 15 aviateurs).
12 octobre 1984
Biltine se vide ,400 hommes sont partis mais l'escadron d'AML reste sur place alors que les hélicoptères sont déjà à Abéché.
18 octobre 1984
Deux compagnies soit 320 soldats vont rejoindre Bouar (RCA) par le Cameroun.
Moussoro commence son désengagement.
21 octobre 1984
La CEA du 8° RPIMa a quitté Moussoro depuis le 19 pour N'Djamena ,ces 120 parachutistes franchiront le Chari pour le Cameroun.
23 octobre 1984
Il n'y a plus de soldats français à Moussoro ,le 24 ce sera Biltine et le 25 Abéché.
25 octobre 1984
Suspension du retrait pour la mise en place des observateurs libyens et français.
27 octobre 1984
Une centaine de parachutistes ont quitté le Tchad pour Paris.
28 octobre 1984
Évacuation dimanche matin d'Abéché par rotations de C160.Des éléments du RICM et du 2° RIMa se trouvent encore à Ati avec 70 véhicules.Les AML du 1° RHP et les camions du 8° RPIMa ont franchi le Chari pour le Cameroun.
29 octobre 1984
Les forces françaises se sont retirées lundi matin d'Ati soit un escadron AMX10 du 21° RIMa ,un détachement du 17° RGP et de l'ALAT.
Toutes les forces françaises sont regroupées à N'Djamena en attendant leur départ.
30 octobre 1984
Une centaine de véhicules et des gros porteurs ont quitté le Tchad pour le Cameroun en franchissant le Chari ,il s'agit du 2° RIMa et du RICM.
Plus aucune unité se trouve hors de la capitale tchadienen.
1er novembre 1984
L'escadro de chars AMX10RC a quitté le Tchad pour le Cameroun soit 12 chars accompagnés d'une centaine de véhicules de combat et 150 hommes qui ont franchi le Chari par les deux bacs maniés par les sapeurs du 17° RGP.
En deux jours près de 300 soldats ont quitté le Tchad par DC8.
Il ne reste que des éléments de protection et l'aviation.
2 novembre 1984
Deux avions d'appui au sol Jaguar et deux Mirage sur huit ont quitté le Tchad.
3 novembre 1984
La deuxième vague de Jaguar et Mirage est partie pour être basée à Bangui et Libreville.
4 novembre 1984
Le général BECHU a mis un point final à MANTA devant les 300 soldats français qui restent à N'Djamena et 130 militaires ont quitté le Tchad pour la France en DC8.
Le dernier convoi doit franchir le Chari le 7 ,seuls vont rester une centaine de conseiller technique de l'AMT.
9 novembre 1984
L'évacuation du reliquat se fait par voie aérienne avec un DC8 Cargo et un DC10.
10 novembre 1984
Les derniers militaires français ont quitté le Tchad par DC10 précédés par un Boeing 747 chargé de matériel et des missiles Crotale puis un autre DC10 décollait vers la France avec le chargement de 5 camions venant du camp Dubut s'agissant des membres de l'armée de l'air ,du 8° RPIMa et les commandos de l'air avec leurs chiens.
Trois C160 ont quitté N'Djamena dans l'après midi et les quelques hommes du génie et des essences quitteront le Tchad par le Cameroun le lendemain.
11 novembre 1984
FIN DU RETRAIT FRANÇAIS

19 novembre 1984
250 soldats français sont en alerte en RCA.Deux Jaguar ont survolé Ati et Abéché avant de revenir à Bangui.
30 novembre 1984
Le président Tchadien a donné son aval à une éventuelle intervention militaire française suite à l'attaque d'une patrouille des FANT par les libyens et de survols du Tchad par des avions libyens.
La France a pris ses dispositions ne ramenant pas tout le matériel de MANTA en métropole et en le redéployant en RCA ,au Gabon et au Cameroun.
Un fort appui aérien a été gardé en RCA et au Gabon ,les Jaguar et les Mirage ,les avions de transport et de ravitaillement ont rejoint ces bases.
Les éléments Écho de Manta ,soit 770 hommes équipés d'AML ,de canons de 105 ,de Gazelle AC ,de Puma ,de missiles AC Milan et de moyens électroniques sont installés à Bouar et à Bangui il y a 400 hommes.
9 décembre 1984
Des avions libyens ont survolé le N.E du Tchad le 6 décembre et en réplique deux Jaguar et un ravitailleur ont survolé une partie du Tchad pour observer les travaux de la piste de Ouadi Doum et le renfort libyen.

Durant l'année 1985 ,les libyens ont continué à renforcer leurs positions pour aider le GUNT à reprendre le Tchad.

NB/ J'ai eu l'occasion de participer à ces deux OPEX comme chiffreur des officiers de liaison de l'EMA installés à l'ambassade de France au NIGER et de participer à l'instruction renseignement des observateurs sénégalais qui n'ont pu remplir leur mission première.
william

william durand

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