OPEX/AMARYLLIS AU RWANDA DU 08 AU 14 AVRIL 1994

AMARYLLIS AU RWANDA DU 08 AU 14 AVRIL 1994
Cette opération a été précédée de l'opération NOROIT et suivie de l'opération TURQUOISE.

Le 6 avril 1994 les deux présidents du Rwanda et du Burundi trouvent la mort dans un accident d'avion.
Les 428 parachutistes belges du 2° Codo affectés à la MINUAR (mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda) sont éparpillés par groupes dans la capitale.Un peloton de mortiers opérant sur jeep est massacré par la garde présidentielle. Les belges du 1° bataillon parachutiste sont déployés depuis novembre 1993.
Dans la nuit du 6 au 7 avril des accrochages ont lieu entre les troupes d el'ONU et celles des Forces armées du Rwanda et des milices.
Les 2500 casques bleus sont pris au piège et doivent se barricader dans leurs casernements.
L'opération est inévitable vu l'ampleur de l'escalade de la violence ,il s'agit d'évacuer les populations françaises et étrangères regroupées à Kigali.
Le 7 avril le peloton mortier du 2° bataillon commando belge est assassiné (10 hommes).
Du 9 au 14 avril 1994 ,le 3° RPIMa avec le colonel PONCET , la 2° Cie(vient de Bouar et Bangui en RCA) ,la 1° du Cne LADOUCETTE et la CEA du Cne MILLET participent à cette opération
Le 3°RPIMa garde les images d'horreur de plusieurs semaines de massacres au cours d'affrontements interethniques.

L'opération SILVER BACK (Dos d'argent) commencera le 9 avril avec l'arrivée des paras français (600 paras belges ,190 français du 3°RPIMa qui se trouvent à Bouar en RCA et des éléments du COS , 90 paras italiens et des avions de transport de plusieurs nations dont 5 C160 français. Les convois d'évacuation des 6000 réfugiés de Kigali sont organisés par le KIBAT (Kigali Bataillon UN) vers l'aéroport.
Le 10 avril arrive la brigade para commando belge à Kigali
Mise en alerte de 190 paras dès le vendredi 8 avril 1994.Décollage à 4h du matin.Renfort d'éléments du COS.
En arrivant contrôle immédiat de l'aéroport en attendant les renforts:
_CEA du 3°RPIMa de bangui en RCA
_3°/8°RPIMa de Libreville au Gabon
_une section du 35°RAP
Les ressortissants a risques sont regroupés dans les centres de  regroupement préétablis que sont l'école française et l'Ambassade de France.
L'opération est aux ordres du colonel PONCET chef de corps du 3° RPIMa
Une équipe CRAP (commando de recherche et d'appui dans la profondeur) est prise à partie par des tireurs isolés qui ont subi la riposte des paras.
L'élément français comporte 500 hommes renforcés d'un détachement du 1° RPIMa et d'une demi antenne chirurgicale stationnée à N'Djaména au Tchad.
C'est 1417 personnes qui ont été évacuées dont 445 français vers Bujumbura au Burundi ou Bangui en RCA.
Arrivés le 10 avril ,400 soldats belges et une centaine d'italiens ont participé à l'opération.L'armée de l'air était présente avec 8 C160 et 1 C130 qui ont effectué une trentaine de rotations.
Au 19 avril il y avait en renfort un C5 Galaxy US, 1 C130 hollandais, 3 C130 italiens, 1 C130 canadien et 1 C130 espagnol.
Opération SILVE SAFARI, le 19 avril pour le retrait des troupes belges de l'ONU par dans un premier temps l'aéroport de Mwanza puis Nairobi. Il y a eu 27 rotations en 5 heures, le dernier C130 est parti le soir à 20h15.
Dans la soirée du 12 avril ,1150 soldats étrangers stationnaient sur l'aéroport (350 français et 800 belges).Le 14 avril un tiers des effectifs est retiré et le 17 presque tous les français sont partis.
Seuls quelques éléments des forces spéciales restent sur place en observation.
La MINUAR s'est retirér du Rwanda laissant une poignée d'hommes.

Le prochain sera l'APRONUC à mon retour
william