CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
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CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
LE CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/1918
7 novembre 2013 lancement officiel du centenaire par le Président de la République.
11 novembre 2013 hommage à OYONNAX avec aussi les 70 ans d ela libération en présence du Président de la République.
14 juillet 2014 féte nationale aux couleurs du centenaire avec la participation de 72 pays ayant participé à la première Guerre mondiale pour le défilé.Des jeunes des pays invités seront associés au défilé.
1 au 3 aout 2014 mobilisation et entrée en guerre par une campagne d'affichage.
12 septembre 2014 la bataille de la Marne ,hommage aux Morts sur plusieurs lieux emblématiques de cette bataille .Des élèves français ,anglais et allemands seront associés à cette journée.
8 au 11 novembre 2014 hommage aux combattants ,96° anniversaire de l'armistice 1918 ,cérémonie internationale dans le Pas de Calais à proximité de Notre Dame de Lorette.
CASTELNAUDARY ,L’ÉQUIPE DE RUGBY MASSACRÉE
L'équipe du ''Quinze avenir Castelnaudarien'' dispute la saison 1912/1913 ,l'un d'entre eux s'appelle Antoine BLEISSE qui a failli ne pas revenir de la guerre.
Dix joueurs sont tués ,l'équipe est massacrée par ces pertes.BLEISSE fait son service militaire ,il va avoir 21 ans ,il sert au 143° RI.Il arrive sur le front de Lorraine le 9 aout 1914 ,il est grièvement blessé le 20 aout mais il ne sera ramassé par les allemands que le 25 ,en attendant il est resté allongé sur le champ de bataille avec la soif et la peur.Soigné par les allemands il échappe à la gangrène.
a suivre
william
D'AUTRES JOUEURS DE RUGBY EN PREMIÈRE LIGNE
Sur 111 internationaux ,22 sont morts pour la FRANCE ,certaines équipes ont perdu la moitié de leur effectif.
Des noms sont familiers Alfred ARMANDI ,Aimé GIRAL ,Maurice BOYAU ils étaient associés à Agen ,Perpignan ou Dax.
Alfred ARMANDI du stade agenais est mort à 30 ans ,il était dentiste et servait au 22° RIC.
Aimé GIRAL de Perpignan a été incorporé fin 1914 ,est mort en 1915.
Maurice BOYAU ,troisième ligne de l'US Dax a été un as de l'aviation en remportant 35 victoires avant d’être abattu.
Jean LAFFON était vice président de l'AS Perpignan (un stade porte son nom) ,lui aussi tombé au champ d'honneur
Léon LARRIBEAU qui a donné son nom au stade du parc des sports Aguilera à Biarritz ,lui aussi tué au combat.
Le sergent CODINE d'une unité d'artillerie qui n'avait plus d'officiers ,il a pris les hommes en main ,il étai joueur de rugby à Perpignan.
Certains joueurs sont passés dans l'aviation :
Roland GARROS du stade français qui a perdu 168 membres
Ils ont rejoint l’athlète Jean BOUIN qui a refusé d’être en poste à l'arrière ,mort en septembre 1914.
suivra
william
Le stade toulousain compte 81 joueurs morts au champ d'honneur dont les frères André et Paul MOULINES ,les frères Paul ,Marc et Pierre ROUMENGOU.
Le toulousain Alfred MAYSSONNIE est tué à l'age de 30 ans lors de la bataille de la Marne le 6 septembre 1914 ,son corps est resté 24 heures sur le terrain ,c'est le médecin auxiliaire MOUNIQ capitaine de l'équipe de France qui l'enterra dans un bois.
MANGUEZ un pilier atteint par la mitraille troue moyen de dire qu'il n'a pas reculé devant la mêlée.
Alfred POLLARD simple soldat repousse une attaque avec sa petite unité excité comme au rugby.
Dave GALLAHER capitaine des All Blacks a été tué en 1917 en Belgique.
A Castres ,30 joueurs sont perdus et 11 dirigeants parmi les joueurs l'international Marcel BURGIN et les frères Félix ,Théodore et Albert NICOULEAU.
source La Dépêche
william
Au total le rugby a perdu 121 français morts au front , 30 écossais , 27 anglais , 12 néo-zélandais , 11 gallois , 9 irlandais , 9 australiens et 4 sud-africains
7 novembre 2013 lancement officiel du centenaire par le Président de la République.
11 novembre 2013 hommage à OYONNAX avec aussi les 70 ans d ela libération en présence du Président de la République.
14 juillet 2014 féte nationale aux couleurs du centenaire avec la participation de 72 pays ayant participé à la première Guerre mondiale pour le défilé.Des jeunes des pays invités seront associés au défilé.
1 au 3 aout 2014 mobilisation et entrée en guerre par une campagne d'affichage.
12 septembre 2014 la bataille de la Marne ,hommage aux Morts sur plusieurs lieux emblématiques de cette bataille .Des élèves français ,anglais et allemands seront associés à cette journée.
8 au 11 novembre 2014 hommage aux combattants ,96° anniversaire de l'armistice 1918 ,cérémonie internationale dans le Pas de Calais à proximité de Notre Dame de Lorette.
CASTELNAUDARY ,L’ÉQUIPE DE RUGBY MASSACRÉE
L'équipe du ''Quinze avenir Castelnaudarien'' dispute la saison 1912/1913 ,l'un d'entre eux s'appelle Antoine BLEISSE qui a failli ne pas revenir de la guerre.
Dix joueurs sont tués ,l'équipe est massacrée par ces pertes.BLEISSE fait son service militaire ,il va avoir 21 ans ,il sert au 143° RI.Il arrive sur le front de Lorraine le 9 aout 1914 ,il est grièvement blessé le 20 aout mais il ne sera ramassé par les allemands que le 25 ,en attendant il est resté allongé sur le champ de bataille avec la soif et la peur.Soigné par les allemands il échappe à la gangrène.
a suivre
william
D'AUTRES JOUEURS DE RUGBY EN PREMIÈRE LIGNE
Sur 111 internationaux ,22 sont morts pour la FRANCE ,certaines équipes ont perdu la moitié de leur effectif.
Des noms sont familiers Alfred ARMANDI ,Aimé GIRAL ,Maurice BOYAU ils étaient associés à Agen ,Perpignan ou Dax.
Alfred ARMANDI du stade agenais est mort à 30 ans ,il était dentiste et servait au 22° RIC.
Aimé GIRAL de Perpignan a été incorporé fin 1914 ,est mort en 1915.
Maurice BOYAU ,troisième ligne de l'US Dax a été un as de l'aviation en remportant 35 victoires avant d’être abattu.
Jean LAFFON était vice président de l'AS Perpignan (un stade porte son nom) ,lui aussi tombé au champ d'honneur
Léon LARRIBEAU qui a donné son nom au stade du parc des sports Aguilera à Biarritz ,lui aussi tué au combat.
Le sergent CODINE d'une unité d'artillerie qui n'avait plus d'officiers ,il a pris les hommes en main ,il étai joueur de rugby à Perpignan.
Certains joueurs sont passés dans l'aviation :
Roland GARROS du stade français qui a perdu 168 membres
Ils ont rejoint l’athlète Jean BOUIN qui a refusé d’être en poste à l'arrière ,mort en septembre 1914.
suivra
william
Le stade toulousain compte 81 joueurs morts au champ d'honneur dont les frères André et Paul MOULINES ,les frères Paul ,Marc et Pierre ROUMENGOU.
Le toulousain Alfred MAYSSONNIE est tué à l'age de 30 ans lors de la bataille de la Marne le 6 septembre 1914 ,son corps est resté 24 heures sur le terrain ,c'est le médecin auxiliaire MOUNIQ capitaine de l'équipe de France qui l'enterra dans un bois.
MANGUEZ un pilier atteint par la mitraille troue moyen de dire qu'il n'a pas reculé devant la mêlée.
Alfred POLLARD simple soldat repousse une attaque avec sa petite unité excité comme au rugby.
Dave GALLAHER capitaine des All Blacks a été tué en 1917 en Belgique.
A Castres ,30 joueurs sont perdus et 11 dirigeants parmi les joueurs l'international Marcel BURGIN et les frères Félix ,Théodore et Albert NICOULEAU.
source La Dépêche
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Au total le rugby a perdu 121 français morts au front , 30 écossais , 27 anglais , 12 néo-zélandais , 11 gallois , 9 irlandais , 9 australiens et 4 sud-africains
Dernière édition par william durand le Lun 25 Aoû - 14:04, édité 2 fois
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
CENTENAIRE EN ANJOU
Coordination par le sous préfet de Cholet M Collin MIEGE.
A ANGERS
Par les archives départementales ,valorisation des sources de l'histoire de la Grande Guerre en Maine et Loire conservées aux archives .
Par l'école du génie ,expositions et conférences sur les ''régiments de Maine et Loire en 1914''.
Journées d'activités sportives et de démonstration sur le thème le sport en 14/18.
Par l'Université d'Angers ,projet de construction mémorielle participative sur les souvenirs 1914/18 via un site web dédié.
Par le musée de la cavalerie ,exposition sur l'action d ela cavalerie en 1914.
Par l'université Angevine du Temps libre ,exposition ''le soldat angevin de 1914''
A TRELAZE
Recherche sur les noms des soldats tués et exposition
A St LAURENT DE LA PLAINE
Par le musée des métiers ,exposition temporaire ''St Laurent 1914/18 ses soldats au front et les familles au village''
A St BARTHELEMY D'ANJOU
Spectacle de la compagnie Métis ,création théatrale autour de la guerre 1914/18
A FOUGERE
Etude du monument aux Morts ,création d'un espace de recueillement ,exposition d'objets et de cartes postales.
A MONTFAUCON MONTIGNE
Préparation d ela cérémonie du centenaire avec les communes du Moine et Sèvre
A AVRILLE
Valorisation de l'histoire des combattants ,recherche des souvenirs personnels , expositions /conférences sur l'existence d'un camp de rétention austro-allemands et les as de l'aviation .Recherche sur les parents et grands parents des angevins pendant la guerre par l'Association nationale 1914/18.
Le camp d'Avrillé a été ouvert le 6 aout 1914 sur l'aérodrome ,300 étrangers furent emprisonnés le jour de l'ouverture dans ce camp de toile ,le 13 aout arrivent un millier d'allemands alors qu'Angers accueille 7000 français réfugiés venant du nord et de l'est de la France.Une partie du camp est fermée ,l'autre ouverte et certains captifs vont travailler à Angers.
Source Le courrier de l'Ouest
william
Coordination par le sous préfet de Cholet M Collin MIEGE.
A ANGERS
Par les archives départementales ,valorisation des sources de l'histoire de la Grande Guerre en Maine et Loire conservées aux archives .
Par l'école du génie ,expositions et conférences sur les ''régiments de Maine et Loire en 1914''.
Journées d'activités sportives et de démonstration sur le thème le sport en 14/18.
Par l'Université d'Angers ,projet de construction mémorielle participative sur les souvenirs 1914/18 via un site web dédié.
Par le musée de la cavalerie ,exposition sur l'action d ela cavalerie en 1914.
Par l'université Angevine du Temps libre ,exposition ''le soldat angevin de 1914''
A TRELAZE
Recherche sur les noms des soldats tués et exposition
A St LAURENT DE LA PLAINE
Par le musée des métiers ,exposition temporaire ''St Laurent 1914/18 ses soldats au front et les familles au village''
A St BARTHELEMY D'ANJOU
Spectacle de la compagnie Métis ,création théatrale autour de la guerre 1914/18
A FOUGERE
Etude du monument aux Morts ,création d'un espace de recueillement ,exposition d'objets et de cartes postales.
A MONTFAUCON MONTIGNE
Préparation d ela cérémonie du centenaire avec les communes du Moine et Sèvre
A AVRILLE
Valorisation de l'histoire des combattants ,recherche des souvenirs personnels , expositions /conférences sur l'existence d'un camp de rétention austro-allemands et les as de l'aviation .Recherche sur les parents et grands parents des angevins pendant la guerre par l'Association nationale 1914/18.
Le camp d'Avrillé a été ouvert le 6 aout 1914 sur l'aérodrome ,300 étrangers furent emprisonnés le jour de l'ouverture dans ce camp de toile ,le 13 aout arrivent un millier d'allemands alors qu'Angers accueille 7000 français réfugiés venant du nord et de l'est de la France.Une partie du camp est fermée ,l'autre ouverte et certains captifs vont travailler à Angers.
Source Le courrier de l'Ouest
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
JOSEPH VARENNE
natif de Meurthe et Moselle
Auteur de ''L'aube ensanglantée'' (souvenirs de la première guerre mondiale)
Incorporé à la 9° compagnie du 414° régiment d'Infanterie ,il est agé de 21 ans lorsqu'il part au front le 17 mai 1915.
Il ne quittera le champ de bataille que le 6 juin 1918 après une grave blessure crânienne qui va le paralyser et lui enlever temporairement la parole.
De Lyon le convoi est arrivé à Villers-Bretonneux dans la Somme ou on y entend le grondement des canons dans le lointain.
Dans la nuit du 31 mai il participe à la relève de la 27° division secteur de Lihons.La tranchée de tir est atteinte par d'interminables boyaux.L'attaque est commencée ,les tirs de canons et de mitrailleuses se rapprochent.
C'est le début de l'enfer déplacements d'un secteur à l'autre ,marches forcées de nuit dans la boue.Cantonnements de fortune dans des granges souvent détruites.
Après la Somme ,c'est le nord secteur de Souchez et Notre Dame de Lorette ,puis l'Alsace ,la Meuse ,Verdun ,le Bois des Loges dans l'Oise ,Craonne ,le Chemin des Dames ,Fismes dans la Marne ,l'Aisne ,la Somme à nouveau ,encore l'Aisne ,la Belgique et Bligny dans la Marne.
Le 29 juillet 1916 ,il écrit ''nous allons à la boucherie''.
Il a été trois fois cité à l'ordre du régiment ,décoré de la Médaille militaire et de la croix de guerre.
Il reconstruit sa vie dans l'Aude ,percepteur à Cabrespine en 1920;
Il est décoré de la Légion d'Honneur par Joé BOUSQUET (ancien combattant blessé en mai 1918 sur le front de l'Aisne)
Il est décédé le 24 avril 1980
suivra
Les 3 citations
Général BERDOULAS le 11 avril 1917
''Agent de liaison remarquable.Tombé dans une embuscade au cours d'une mission à travers un terrain dangereux ,a commencé par faire disparaitre les ordres dont il était porteur puis a réussi par son intelligence et son sang froid à sortir indemne des lignes ennemies''.
Lieutenant colonel FRAY le 15 avril 1918
''Agent de liaison possédant à fond toutes les qualités de sa fonction: courage ,dévouement ,abnégation.A assuré de façon parfaite la liaison des journées de 7,8 et 9 mai 1917 dans les conditions les plus difficiles et sous un feu extrêmement violent''.
Général de division ROBILLOT le 7 mai 1918
''Excellent gradé ,courageux et dévoué ,s'est toujours fait remarquer pour sa belle conduite au feu et principalement le 29 avril 1918 en se portant vaillamment à la contre attaque.
Source l'Indépendant du 11 novembre 2004
william
natif de Meurthe et Moselle
Auteur de ''L'aube ensanglantée'' (souvenirs de la première guerre mondiale)
Incorporé à la 9° compagnie du 414° régiment d'Infanterie ,il est agé de 21 ans lorsqu'il part au front le 17 mai 1915.
Il ne quittera le champ de bataille que le 6 juin 1918 après une grave blessure crânienne qui va le paralyser et lui enlever temporairement la parole.
De Lyon le convoi est arrivé à Villers-Bretonneux dans la Somme ou on y entend le grondement des canons dans le lointain.
Dans la nuit du 31 mai il participe à la relève de la 27° division secteur de Lihons.La tranchée de tir est atteinte par d'interminables boyaux.L'attaque est commencée ,les tirs de canons et de mitrailleuses se rapprochent.
C'est le début de l'enfer déplacements d'un secteur à l'autre ,marches forcées de nuit dans la boue.Cantonnements de fortune dans des granges souvent détruites.
Après la Somme ,c'est le nord secteur de Souchez et Notre Dame de Lorette ,puis l'Alsace ,la Meuse ,Verdun ,le Bois des Loges dans l'Oise ,Craonne ,le Chemin des Dames ,Fismes dans la Marne ,l'Aisne ,la Somme à nouveau ,encore l'Aisne ,la Belgique et Bligny dans la Marne.
Le 29 juillet 1916 ,il écrit ''nous allons à la boucherie''.
Il a été trois fois cité à l'ordre du régiment ,décoré de la Médaille militaire et de la croix de guerre.
Il reconstruit sa vie dans l'Aude ,percepteur à Cabrespine en 1920;
Il est décoré de la Légion d'Honneur par Joé BOUSQUET (ancien combattant blessé en mai 1918 sur le front de l'Aisne)
Il est décédé le 24 avril 1980
suivra
Les 3 citations
Général BERDOULAS le 11 avril 1917
''Agent de liaison remarquable.Tombé dans une embuscade au cours d'une mission à travers un terrain dangereux ,a commencé par faire disparaitre les ordres dont il était porteur puis a réussi par son intelligence et son sang froid à sortir indemne des lignes ennemies''.
Lieutenant colonel FRAY le 15 avril 1918
''Agent de liaison possédant à fond toutes les qualités de sa fonction: courage ,dévouement ,abnégation.A assuré de façon parfaite la liaison des journées de 7,8 et 9 mai 1917 dans les conditions les plus difficiles et sous un feu extrêmement violent''.
Général de division ROBILLOT le 7 mai 1918
''Excellent gradé ,courageux et dévoué ,s'est toujours fait remarquer pour sa belle conduite au feu et principalement le 29 avril 1918 en se portant vaillamment à la contre attaque.
Source l'Indépendant du 11 novembre 2004
william
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
A CARCASSONNE
LA GRANDE GUERRE VUE PAR UNE ENFANT
LES COMBATTANTS
Mme Paule S.avait 8 ans quand la guerre 1914/18 a éclaté.Les hommes appelés partent sourire aux lèvres ,les enfants les applaudissaient.
Les sentiments changent lorsque les premiers avis de décès d'un parent sont reçus dans les familles ou lorsque les premiers blessés sont évacués vers l'arrière.
L'église des Capucins est transformée en hôpital après un an de guerre.
C'était affreux ,les plaintes des blessés ,les pansements pleins de sang ,beaucoup sont morts et enterrés au cimetière St Michel devenu un carré pour les soldats Morts au combat .
Le collège André Chenier a aussi été transformé en hôpital avec des infirmières bénévoles.
VIE A L'ARRIERE
La mobilisation a posé rapidement des problèmes de main d’œuvre,les femmes se sont organisées ,pour les vendanges il a fallu que les communes embauchent des espagnols provisoirement.
Les restrictions alimentaires arrivent ,des bons sont distribués à la mairie (pain ,viande ,sucre ,pâtes etc). Le pain était jaune (mais) ,blanc (farine de riz) puis devint gris ,le marché noir a commencé ainsi qu'un trafic par manque de savon.
C'étaient les souvenirs de Mme Paule S quand la guerre s'est terminée.
Source La Dépèche
william
LA GRANDE GUERRE VUE PAR UNE ENFANT
LES COMBATTANTS
Mme Paule S.avait 8 ans quand la guerre 1914/18 a éclaté.Les hommes appelés partent sourire aux lèvres ,les enfants les applaudissaient.
Les sentiments changent lorsque les premiers avis de décès d'un parent sont reçus dans les familles ou lorsque les premiers blessés sont évacués vers l'arrière.
L'église des Capucins est transformée en hôpital après un an de guerre.
C'était affreux ,les plaintes des blessés ,les pansements pleins de sang ,beaucoup sont morts et enterrés au cimetière St Michel devenu un carré pour les soldats Morts au combat .
Le collège André Chenier a aussi été transformé en hôpital avec des infirmières bénévoles.
VIE A L'ARRIERE
La mobilisation a posé rapidement des problèmes de main d’œuvre,les femmes se sont organisées ,pour les vendanges il a fallu que les communes embauchent des espagnols provisoirement.
Les restrictions alimentaires arrivent ,des bons sont distribués à la mairie (pain ,viande ,sucre ,pâtes etc). Le pain était jaune (mais) ,blanc (farine de riz) puis devint gris ,le marché noir a commencé ainsi qu'un trafic par manque de savon.
C'étaient les souvenirs de Mme Paule S quand la guerre s'est terminée.
Source La Dépèche
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
DANS L'AUDE LOUIS BARTHAS
né à Homps le 14 juillet 1879 après avoir été un élève brillant à l'école communale , mobilisé d'aout 1914 à février 1919 il est marié ,père de famille âgé de 35 ans, il se retrouve sur le Chemin des Dames ,à Lorette ,à Verdun et sur la Somme ,il a vécut l'Artois ,les fraternisations de 1915 et les mutineries de 1917.
Il a écrit ses carnets de guerre dans l'horreur des tranchées.Ces carnets ont été découverts en 1977 dans l'Aude par un historien toulousain.
Une œuvre de 1700 pages ,calligraphiées à l'encre violette sur 19 cahiers d'écoliers et qui dormaient dans un grenier.
En aout 1914 il est tonnelier à Peyriac Minervois dans l'Aude ,il est mobilisé dans l'armée territoriale à Narbonne au 280° RI avec le grade de caporal .Le début de la guerre est un massacre (27000 morts le 22 aout 1914 ,22% sont des fantassins ,6% des artilleurs).Il faut des renforts ,il part au front en Artois ,Verdun, en Champagne , en Argonne ,sur la Somme ,quatre années de guerre ,en avril 1918 il est évacué épuisé ,il reprend son métier de tonnelier.
Il a tout noté au jour le jour ,tout conservé sur des petits carnets ,il a tout recopié au propre après ses heures de travail.
Il raconte les combats ,la vie dans les tranchées ,les blessés ,les morts.
Il a failli faire partie des fusillés pour l'exemple après avoir contesté un ordre absurde ,creuser des feuillées sous les bombes en plein jour ,il a répondu qu'il le ferait de nuit pour pas mettre ses hommes en danger ,il a perdu son grade de caporal
Il a eu la chance de revenir ,il était alors tonnelier et a connu aussi la deuxième guerre mondiale avant de mourir en 1952.
DANS L'AUDE AUSSI PIERRE ALRIC
né le 21 mai 1893 ,soldat au 254° RA a peine agé de 20 ans.
Le 24 aout 1914 il a vu tomber tous ses camarades sous le feu ennemi .A la fin de la guerre il est maréchal des logis et cinq jours avant l'armistice les américains sont arrivés pour prêter main forte.
Il a été démobilisé en 1919 ,il a regagné Bram (11) pour devenir boucher charcutier.Il était titulaire de la Légion d'Honneur ,de la Médaille militaire ,de la médaille de Verdun et de celle des blessés.
DANS LE LOT ET GARONNE LOUIS JEAN LACOSTE (appelé RAYMOND)
né à MEILHAN/GARONNE le 11 novembre 1898.
Il s'est engagé le 18 janvier 1917 au 18° RA à Agen ,il voulait avec son bac élémentaire devenir ingénieur d'aviation (fait par la suite) ,il apprend à manœuvrer le canon et à monter à cheval pendant 6 mois.
Le 9 aout 1917 il arrive au front vers Commercy (Meuse) jusqu'en novembre ,ensuite Verdun ,cote de Poivre.
En avril 1918 il rejoint l'école d'Artillerie de Fontainebleau ,sort major et est nommé aspirant,il rejoint une batterie de gros canons région de Reims.
La guerre se termine le jour de ses 20 ans.
En 1997 il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.
DANS L’ARIÈGE LÉOPOLD CLAUSTRES
né le 17 novembre 1897 à ARTIX (09),à 14 ans il travaille dans une usine métallurgique de Pamiers ,aux forges;
Il n'a pas 19 ans en janvier 1916 quand il s'engage au 5°RI ,trois mois après il était dans l'Aisne ,volontaire pour les missions périlleuses.Il était aussi au Chemin des Dames ,à St Quentin.
Le 18 juillet 1918 il est blessé au genou par une balle ,rapatrié dans l'Oise puis en convalescence.
Il a vécu ses derniers jours à Castres (81) décoré de la Légion d'Honneur lui aussi mais médaille d'or des chemins de fer dont il était aussi fier.
DANS LE TARN ET GARONNE ANTOINE LAGARD
Reconnu bon service armé le 1er juillet 1917 il avait 20 ans ,né à Albefeuille-Lagarde (82).
Il a rejoint Montauban pour l'instruction puis avec un bataillon de marche il s'est retrouvé en Champagne comme grenadier.
Au 116° RI il a eu deux citations à l'ordre de l'armée et droit au port d ela fourragère aux couleurs de la croix de guerre en juillet 1918;
''le 25 octobre 1918 à l'assaut de la ligne Hunding faisait partie de la section de tête de la compagnie a sauté résolument dans la tranchée à conquérir et y a engagé un combat épique à la grenade contribuant à capturer l'un après l'autre tous les groupes de combat ennemis sur 600 mètres.(signé Général PRAX commandant le 11° CA).
Décoré de la Légion d'Honneur et de la Médaille militaire.
DANS LE TARN ANDRÉ VIALA
né le 17 juin 1899 à Anglès (81) fils de pharmacien , collégien quand la guerre est déclarée .En avril 1918 il est appelé au 2° RG à Montpellier.
Pendant 3 mois il apprend à faire des ponts de fortune sur pilotis ou sur bateaux.
En juillet 1918 ,il rejoint le service aux armées sur le front des Vosges ,il n'avait pas 20 ans.
Réparation de ponts ,construction sur la Moselle en 8 jours sous le tir des allemands sous protection de la DCA,relève des permissionnaires dans les tranchées.
Après 7 mois de campagne il a entendu la sonnerie du cessez le feu.Il participera au deuxième conflit mondial en 1939 comme pharmacien en chef.
Le 14 juillet 1996 il reçoit les insignes de chevalier d ela légion d'Honneur des mains du général CANN chef d'état major des armées.
DANS LA HAUTE GARONNE FRANÇOIS LACOSTE
né le 28 décembre 1899 ,il avait 16 ans au début de la guerre ,fils de paysan ,décoré de la Légion d'Honneur ,il a fait la guerre du 2 mai 1917 (ordre de mission du 20 mars 1917) au 11 septembre 1918 ,incorporé au 8° RI et blessé au 123° RI.
Ils sont 800 à la caserne de Pau lors de son incorporation.
Il est blessé à Roupy alors qu'il est pourvoyeur de mitraillettes,à 8 km de St Quentin ,perforation du coude.
Source La Dépêche du 8 novembre 1998.
DANS LES HAUTES PYRÉNÉES A NISTOS
A Nistos il y a le Haut et le Bas ,il y a aussi deux monuments aux Morts pour 246 habitants et 50 noms gravés sur les plaques,aucune famille n'a été épargnée.
Bertrand CASTERAN a reçu un éclat dans le dos en 1916 , les brancardiers venus le chercher se sont mis a l'abri quand le bombardement a repris ,il était aussi touché au ventre ,opéré trois fois ,croix de guerre il est mort à 86 ans.
Son cousin François SEUBE en partant en permission a dit qu'il ne reviendrait pas ,son nom est sur le monument.
Siméon RECURT a survécu avec un poumon ,il a été gazé dans la Somme ,il a eu un certificat de bonne conduite pour avoir servi au 133° RI du 7°CA 4° division et 82° brigade.
Chez les SEUBE ,sur la cheminée se trouve la lampe en cuivre façonnée dans les tranchées par son grand père.Son père né en 1899 est parti en novembre 1918 ,ses deux oncles y étaient aussi et son grand père né en 1873 était ambulancier.
Les RUMEAU étaient trois ,père et fils ,leurs noms sont inscrits sur le monument.
Bertrand CAMPAN tombé le 24 aout 1914 ,premier mort du village.
Jean SEUBE ,2° classe tué le 30 décembre 1914 face au bois Mort Marie
François MAUPOME , mort en Belgique.
Augustin MAUPOME porté disparu présumé mort.
Bertrand RUMEAU ,adjudant au 2° régiment de tirailleurs indigènes ,tombé à Mailly Champagne
François CASTERAN ,mort en Serbie criblé d'éclats le 13 mai 1918.
Qu'ils reposent en paix ,Honneurs pour ces soldats
BIBLIOGRAPHIE
_Dictionnaire de la Grande guerre de Pierre Montagnon aux éditions Pygmalion
_La Grande guerre à travers la carte postale ancienne de jean Yves Le Naour ,HC Editions
_Première guerre mondiale pour les nuls du méme auteur chez First édition
_La grande guerre expliquée en images d'Antoine Prost aux éditions du Seuil
_La Grande guerre en 3D de Gilles Vauclair ,Editions Ouest France
_Journal de marche d'un biffin de Louis Viguier ,éditions Loubatières
_Journal de guerre de Maurice bedel ,éditions Tallandier
_Tous unis dans les tranchées de Nicolas Mariot ,éditions du Seuil
_14-18 grands reportages par les plus grands écrivains
_La Grande guerre ,carnet du centenaire d'André Loez et Nicolas Offenstadt chez Albin Michel
_Les soldats du Languedoc de Jules Maurin
suivra
william
né à Homps le 14 juillet 1879 après avoir été un élève brillant à l'école communale , mobilisé d'aout 1914 à février 1919 il est marié ,père de famille âgé de 35 ans, il se retrouve sur le Chemin des Dames ,à Lorette ,à Verdun et sur la Somme ,il a vécut l'Artois ,les fraternisations de 1915 et les mutineries de 1917.
Il a écrit ses carnets de guerre dans l'horreur des tranchées.Ces carnets ont été découverts en 1977 dans l'Aude par un historien toulousain.
Une œuvre de 1700 pages ,calligraphiées à l'encre violette sur 19 cahiers d'écoliers et qui dormaient dans un grenier.
En aout 1914 il est tonnelier à Peyriac Minervois dans l'Aude ,il est mobilisé dans l'armée territoriale à Narbonne au 280° RI avec le grade de caporal .Le début de la guerre est un massacre (27000 morts le 22 aout 1914 ,22% sont des fantassins ,6% des artilleurs).Il faut des renforts ,il part au front en Artois ,Verdun, en Champagne , en Argonne ,sur la Somme ,quatre années de guerre ,en avril 1918 il est évacué épuisé ,il reprend son métier de tonnelier.
Il a tout noté au jour le jour ,tout conservé sur des petits carnets ,il a tout recopié au propre après ses heures de travail.
Il raconte les combats ,la vie dans les tranchées ,les blessés ,les morts.
Il a failli faire partie des fusillés pour l'exemple après avoir contesté un ordre absurde ,creuser des feuillées sous les bombes en plein jour ,il a répondu qu'il le ferait de nuit pour pas mettre ses hommes en danger ,il a perdu son grade de caporal
Il a eu la chance de revenir ,il était alors tonnelier et a connu aussi la deuxième guerre mondiale avant de mourir en 1952.
DANS L'AUDE AUSSI PIERRE ALRIC
né le 21 mai 1893 ,soldat au 254° RA a peine agé de 20 ans.
Le 24 aout 1914 il a vu tomber tous ses camarades sous le feu ennemi .A la fin de la guerre il est maréchal des logis et cinq jours avant l'armistice les américains sont arrivés pour prêter main forte.
Il a été démobilisé en 1919 ,il a regagné Bram (11) pour devenir boucher charcutier.Il était titulaire de la Légion d'Honneur ,de la Médaille militaire ,de la médaille de Verdun et de celle des blessés.
DANS LE LOT ET GARONNE LOUIS JEAN LACOSTE (appelé RAYMOND)
né à MEILHAN/GARONNE le 11 novembre 1898.
Il s'est engagé le 18 janvier 1917 au 18° RA à Agen ,il voulait avec son bac élémentaire devenir ingénieur d'aviation (fait par la suite) ,il apprend à manœuvrer le canon et à monter à cheval pendant 6 mois.
Le 9 aout 1917 il arrive au front vers Commercy (Meuse) jusqu'en novembre ,ensuite Verdun ,cote de Poivre.
En avril 1918 il rejoint l'école d'Artillerie de Fontainebleau ,sort major et est nommé aspirant,il rejoint une batterie de gros canons région de Reims.
La guerre se termine le jour de ses 20 ans.
En 1997 il est décoré de la croix de chevalier de la Légion d'Honneur.
DANS L’ARIÈGE LÉOPOLD CLAUSTRES
né le 17 novembre 1897 à ARTIX (09),à 14 ans il travaille dans une usine métallurgique de Pamiers ,aux forges;
Il n'a pas 19 ans en janvier 1916 quand il s'engage au 5°RI ,trois mois après il était dans l'Aisne ,volontaire pour les missions périlleuses.Il était aussi au Chemin des Dames ,à St Quentin.
Le 18 juillet 1918 il est blessé au genou par une balle ,rapatrié dans l'Oise puis en convalescence.
Il a vécu ses derniers jours à Castres (81) décoré de la Légion d'Honneur lui aussi mais médaille d'or des chemins de fer dont il était aussi fier.
DANS LE TARN ET GARONNE ANTOINE LAGARD
Reconnu bon service armé le 1er juillet 1917 il avait 20 ans ,né à Albefeuille-Lagarde (82).
Il a rejoint Montauban pour l'instruction puis avec un bataillon de marche il s'est retrouvé en Champagne comme grenadier.
Au 116° RI il a eu deux citations à l'ordre de l'armée et droit au port d ela fourragère aux couleurs de la croix de guerre en juillet 1918;
''le 25 octobre 1918 à l'assaut de la ligne Hunding faisait partie de la section de tête de la compagnie a sauté résolument dans la tranchée à conquérir et y a engagé un combat épique à la grenade contribuant à capturer l'un après l'autre tous les groupes de combat ennemis sur 600 mètres.(signé Général PRAX commandant le 11° CA).
Décoré de la Légion d'Honneur et de la Médaille militaire.
DANS LE TARN ANDRÉ VIALA
né le 17 juin 1899 à Anglès (81) fils de pharmacien , collégien quand la guerre est déclarée .En avril 1918 il est appelé au 2° RG à Montpellier.
Pendant 3 mois il apprend à faire des ponts de fortune sur pilotis ou sur bateaux.
En juillet 1918 ,il rejoint le service aux armées sur le front des Vosges ,il n'avait pas 20 ans.
Réparation de ponts ,construction sur la Moselle en 8 jours sous le tir des allemands sous protection de la DCA,relève des permissionnaires dans les tranchées.
Après 7 mois de campagne il a entendu la sonnerie du cessez le feu.Il participera au deuxième conflit mondial en 1939 comme pharmacien en chef.
Le 14 juillet 1996 il reçoit les insignes de chevalier d ela légion d'Honneur des mains du général CANN chef d'état major des armées.
DANS LA HAUTE GARONNE FRANÇOIS LACOSTE
né le 28 décembre 1899 ,il avait 16 ans au début de la guerre ,fils de paysan ,décoré de la Légion d'Honneur ,il a fait la guerre du 2 mai 1917 (ordre de mission du 20 mars 1917) au 11 septembre 1918 ,incorporé au 8° RI et blessé au 123° RI.
Ils sont 800 à la caserne de Pau lors de son incorporation.
Il est blessé à Roupy alors qu'il est pourvoyeur de mitraillettes,à 8 km de St Quentin ,perforation du coude.
Source La Dépêche du 8 novembre 1998.
DANS LES HAUTES PYRÉNÉES A NISTOS
A Nistos il y a le Haut et le Bas ,il y a aussi deux monuments aux Morts pour 246 habitants et 50 noms gravés sur les plaques,aucune famille n'a été épargnée.
Bertrand CASTERAN a reçu un éclat dans le dos en 1916 , les brancardiers venus le chercher se sont mis a l'abri quand le bombardement a repris ,il était aussi touché au ventre ,opéré trois fois ,croix de guerre il est mort à 86 ans.
Son cousin François SEUBE en partant en permission a dit qu'il ne reviendrait pas ,son nom est sur le monument.
Siméon RECURT a survécu avec un poumon ,il a été gazé dans la Somme ,il a eu un certificat de bonne conduite pour avoir servi au 133° RI du 7°CA 4° division et 82° brigade.
Chez les SEUBE ,sur la cheminée se trouve la lampe en cuivre façonnée dans les tranchées par son grand père.Son père né en 1899 est parti en novembre 1918 ,ses deux oncles y étaient aussi et son grand père né en 1873 était ambulancier.
Les RUMEAU étaient trois ,père et fils ,leurs noms sont inscrits sur le monument.
Bertrand CAMPAN tombé le 24 aout 1914 ,premier mort du village.
Jean SEUBE ,2° classe tué le 30 décembre 1914 face au bois Mort Marie
François MAUPOME , mort en Belgique.
Augustin MAUPOME porté disparu présumé mort.
Bertrand RUMEAU ,adjudant au 2° régiment de tirailleurs indigènes ,tombé à Mailly Champagne
François CASTERAN ,mort en Serbie criblé d'éclats le 13 mai 1918.
Qu'ils reposent en paix ,Honneurs pour ces soldats
BIBLIOGRAPHIE
_Dictionnaire de la Grande guerre de Pierre Montagnon aux éditions Pygmalion
_La Grande guerre à travers la carte postale ancienne de jean Yves Le Naour ,HC Editions
_Première guerre mondiale pour les nuls du méme auteur chez First édition
_La grande guerre expliquée en images d'Antoine Prost aux éditions du Seuil
_La Grande guerre en 3D de Gilles Vauclair ,Editions Ouest France
_Journal de marche d'un biffin de Louis Viguier ,éditions Loubatières
_Journal de guerre de Maurice bedel ,éditions Tallandier
_Tous unis dans les tranchées de Nicolas Mariot ,éditions du Seuil
_14-18 grands reportages par les plus grands écrivains
_La Grande guerre ,carnet du centenaire d'André Loez et Nicolas Offenstadt chez Albin Michel
_Les soldats du Languedoc de Jules Maurin
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Dernière édition par william durand le Sam 30 Aoû - 12:21, édité 3 fois (Raison : complément le 24 décembre 2013)
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
UN GÉNÉRAL CARCASSONNAIS DANS LA TOURMENTE
Maurice Paul SARRAIL (1856-1929)
On disait de lui ,il a un caractère entier,froid,rugueux mais il est fidèle et déterminé.
Il a occupé d'importants postes dans l'administration centrale sert auprès du ministre de la guerre puis en 1904 ,il prend le commandement militaire de la Chambre des députés.Il passe général.
Aux approches de 1914 il espère remplacer JOFFRE chef d'état major général et généralissime en temps de guerre.
Au début de la guerre il commande la III° armée en tenant le pivot de Verdun,à l’extrémité orientale de la bataille de la Marne.
Mais en 1915 dans l'Argonne en voulant gagner quelques centaines de mètres il perd 80 000 hommes sur les 200 000 qui sont sous ses ordres.
Cet échec et la rudesse envers ses officiers vont le priver de son commandement ,il part commandant en chef de l'Armée d'Orient à Salonique.
En avril 1918 est rayé de l'armée active ,il ne participe à la victoire que de loin.
Source La Dépêche du 10 novembre 2013
william
Maurice Paul SARRAIL (1856-1929)
On disait de lui ,il a un caractère entier,froid,rugueux mais il est fidèle et déterminé.
Il a occupé d'importants postes dans l'administration centrale sert auprès du ministre de la guerre puis en 1904 ,il prend le commandement militaire de la Chambre des députés.Il passe général.
Aux approches de 1914 il espère remplacer JOFFRE chef d'état major général et généralissime en temps de guerre.
Au début de la guerre il commande la III° armée en tenant le pivot de Verdun,à l’extrémité orientale de la bataille de la Marne.
Mais en 1915 dans l'Argonne en voulant gagner quelques centaines de mètres il perd 80 000 hommes sur les 200 000 qui sont sous ses ordres.
Cet échec et la rudesse envers ses officiers vont le priver de son commandement ,il part commandant en chef de l'Armée d'Orient à Salonique.
En avril 1918 est rayé de l'armée active ,il ne participe à la victoire que de loin.
Source La Dépêche du 10 novembre 2013
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
QUELQUES PHRASES ÉCRITES AUX FAMILLES PAR DES POILUS
Léon HUGON
Paysan du Quercy marié depuis plus de cinq ans ,mobilisé le 1 aout 1914 à la 18° compagnie du 209° RI de réserve.
Le 5 aout il écrit à sa femme :''tout est calme on dirait qu'on part pour les manoeuvres ,je ne suis pas encore habillé .Des pancartes circulent à Agen pour Berlin ,tous mes anciens copains sont contents d'aller en Allemagne ,je reste quelques jours à Agen''.
Michel TAUBIAC
A 29 ans en 1914 ,fils d'ouvriers agricoles de Tarn et Garonne écrit à son ami Justin CAYROU appelé fin 1915:
lettre du 2 mai 1915,
''la grande bourrasque des jours derniers parait s'éteindre.Tu as sans doute entendu parler de cette attaque furieuse du coté d'Ypres ou tous les moyens de destruction ont été employés par ces bandits'' ,tout n'est que ruines et incendie'' ,cet hiver c'était une mer de boue ,maintenant le printemps a fait pousser une végétation folle qui essaye de couvrir d'un linceul de verdure tous ces petits monticules'' ,''maintenant sur ces tombes anonymes le printemps sème des touffes d'herbe'',''je suis un de ces millions d'anonymes qui forment l'instrument pour forger une page sanglante de notre histoire''
Après la guerre il devint pécheur sur la Garonne.
Martin VAILLAGOU
Né le 28 juillet 1875 dans le Quercy ,marié il a deux enfants ,il fonde une entreprise de maçonnerie.
Il est mobilisé au 247° RI, son fils Maurice lui a demandé de ramener des balles ennemies et un casque prussien.
Il écrit : ''au dos je vais tracer un plan pour suivre les lignes et expliquer à maman'' ,''pour les balles allemandes ,je peux le faire ,pour le casque de prussien cela n'est pas sur''
Il a été tué le 25 aout 1915 peu de temps après avoir rédigé cette lettre à son fils.
Source La Dépêche du 8 novembre 1998
Sous lieutenant Jules CROS
Né à Rieucros (09) ,fils de commerçant et receveur des postes,il est marié et a 3 enfants.
Il est blessé le 16 avril 1917 par un éclat d'obus.Cuisse broyée il se réfugie dans un trou d'obus ou il écrit à sa famille :
''je suis bien blessé.Espérons que ce ne sera rien'' ''je pense qu'on viendra bientôt me sortir.Ma dernière pensée va vers vous''
Il est mort sans doute victime d'une hémorragie.
Louis CAVALLES
Il a pris part aux combats d'Alsace en 1914 ,il croit que la fin d ela guerre est proche.
Il écrit le 25 aout 1914:
''Voila déjà huit jours que nous bataillons en Alsace et tu peux croire que nous leur avons passé quelque chose ,nous les avons repoussé de partout ,nous arrivés jusqu'à Mulhouse ,l'active les a repoussésau dela du Rhin ,c'est grace à notre artillerie qui a une supériorité extraordinaire''
Un an plus tard le 4 aout 1915 il est encore dans le même secteur.
Achille Marius MAILLET
Né à Lodève ,il a 25 ans en 1914 , fils d'ouvriers du textile ,cuisinier comme son frère tué au début de la guerre ,il est marié.
Il écrit le 11 novembre 1918:''Tout est fini la paix est signée ,on ne tue plus-le clairon sonne le cessez le feu .Je suis à Omont dan sles Ardennes ,je pars à l'instant pour la frontière'' ''je suis maintenant hors de danger''
Il devint restaurateur à Montpellier.
Léon Auguste GUIRANDE
né le 27 juin 1892 à Laguenne en Corrèze,instituteur,il a le grade d'aspirant au 782° RI.
Le 12 avril 1915 il écrit à ses parents de ne pas trop se chagriner ,de vivre avec son souvenir.
Le lendemain il est tué au combat à Flirey en Meurthe et Moselle.
Marcel GARRIGUES
Originaire de Tonneins dans le Lot et Garonne ,électricien il a 31 ans en 1914.
En 17 mois il n'a pas eu un jour de permission
Le 31 juillet 1915 il écrit à sa femme et décrit en des termes indignés l'exécution d'un camarade qui a refusé de redescendre dans les tranchées.
'' a trois heures nous avons formé un rectangle et en voyant le ppoteau nous avons compris à la scène que nous allions assister.C'était pour fusiller un pauvre malheureux qui dans un moment de folie tant que nous étions à Lorette a quitté la tranchée et a refusé d'y revenir''
Il a été tué le 12 décembre 1915 alors qu'il servait le repas à ses camarades.
Suivra
william
A FLOURE petit village de l'Aude
Quatre hommes du village sont morts pour la France pendant la grande guerre.
Armand GUILLAMOT mort le 3 janvier 1915 écrivait à sa femme/
'' Chère femme
Je viens de recevoir avec grand plaisir de tes nouvelles ,je commençais à languir...Quand j'ai été blessé au Bois des Forges près de Montfaucon dans la Meuse ,j'ai été obligé d'abandonner mon sac.J'y avais des chaussettes de laine de la maison et un passe montagne tout neuf.Mais que veux tu les effets je m'en fous ,je pensais à me sauver la vie avant tout car ça tombait dur et puis le jour allait se lever et c'était très dangereux là ou il fallait que je passe....
Je commence à aller un peu mieux ,je dors bien toute la nuit.Il me semble que ce n'est pas possible de coucher dans un lit à l'abri d ela pluie ,du vent et de tout danger.J'ai fais tu sais cinq mois de campagne à ne coucher que dehors et la seule peur que j'avais c'était d’être tué à tout moment loin de tous ceux que l'on aime.Je te le redis ,j'ai passé de rudes moments et il faut espérer que ça finira bientôt et qu'on aura le plaisir de se voir et de s'aimer comme auparavant.Je comprend que tu dois commencer à languir et encore plus pour moi,surtout avec ce que j'ai souffert.....Ne te chagrine pas soignez vous bien ,que ma lettre te trouve en bonne santé......Mille baisers à vous tous.Ton mari dévoué pour la vie.
source La Dépêche
william
Léon HUGON
Paysan du Quercy marié depuis plus de cinq ans ,mobilisé le 1 aout 1914 à la 18° compagnie du 209° RI de réserve.
Le 5 aout il écrit à sa femme :''tout est calme on dirait qu'on part pour les manoeuvres ,je ne suis pas encore habillé .Des pancartes circulent à Agen pour Berlin ,tous mes anciens copains sont contents d'aller en Allemagne ,je reste quelques jours à Agen''.
Michel TAUBIAC
A 29 ans en 1914 ,fils d'ouvriers agricoles de Tarn et Garonne écrit à son ami Justin CAYROU appelé fin 1915:
lettre du 2 mai 1915,
''la grande bourrasque des jours derniers parait s'éteindre.Tu as sans doute entendu parler de cette attaque furieuse du coté d'Ypres ou tous les moyens de destruction ont été employés par ces bandits'' ,tout n'est que ruines et incendie'' ,cet hiver c'était une mer de boue ,maintenant le printemps a fait pousser une végétation folle qui essaye de couvrir d'un linceul de verdure tous ces petits monticules'' ,''maintenant sur ces tombes anonymes le printemps sème des touffes d'herbe'',''je suis un de ces millions d'anonymes qui forment l'instrument pour forger une page sanglante de notre histoire''
Après la guerre il devint pécheur sur la Garonne.
Martin VAILLAGOU
Né le 28 juillet 1875 dans le Quercy ,marié il a deux enfants ,il fonde une entreprise de maçonnerie.
Il est mobilisé au 247° RI, son fils Maurice lui a demandé de ramener des balles ennemies et un casque prussien.
Il écrit : ''au dos je vais tracer un plan pour suivre les lignes et expliquer à maman'' ,''pour les balles allemandes ,je peux le faire ,pour le casque de prussien cela n'est pas sur''
Il a été tué le 25 aout 1915 peu de temps après avoir rédigé cette lettre à son fils.
Source La Dépêche du 8 novembre 1998
Sous lieutenant Jules CROS
Né à Rieucros (09) ,fils de commerçant et receveur des postes,il est marié et a 3 enfants.
Il est blessé le 16 avril 1917 par un éclat d'obus.Cuisse broyée il se réfugie dans un trou d'obus ou il écrit à sa famille :
''je suis bien blessé.Espérons que ce ne sera rien'' ''je pense qu'on viendra bientôt me sortir.Ma dernière pensée va vers vous''
Il est mort sans doute victime d'une hémorragie.
Louis CAVALLES
Il a pris part aux combats d'Alsace en 1914 ,il croit que la fin d ela guerre est proche.
Il écrit le 25 aout 1914:
''Voila déjà huit jours que nous bataillons en Alsace et tu peux croire que nous leur avons passé quelque chose ,nous les avons repoussé de partout ,nous arrivés jusqu'à Mulhouse ,l'active les a repoussésau dela du Rhin ,c'est grace à notre artillerie qui a une supériorité extraordinaire''
Un an plus tard le 4 aout 1915 il est encore dans le même secteur.
Achille Marius MAILLET
Né à Lodève ,il a 25 ans en 1914 , fils d'ouvriers du textile ,cuisinier comme son frère tué au début de la guerre ,il est marié.
Il écrit le 11 novembre 1918:''Tout est fini la paix est signée ,on ne tue plus-le clairon sonne le cessez le feu .Je suis à Omont dan sles Ardennes ,je pars à l'instant pour la frontière'' ''je suis maintenant hors de danger''
Il devint restaurateur à Montpellier.
Léon Auguste GUIRANDE
né le 27 juin 1892 à Laguenne en Corrèze,instituteur,il a le grade d'aspirant au 782° RI.
Le 12 avril 1915 il écrit à ses parents de ne pas trop se chagriner ,de vivre avec son souvenir.
Le lendemain il est tué au combat à Flirey en Meurthe et Moselle.
Marcel GARRIGUES
Originaire de Tonneins dans le Lot et Garonne ,électricien il a 31 ans en 1914.
En 17 mois il n'a pas eu un jour de permission
Le 31 juillet 1915 il écrit à sa femme et décrit en des termes indignés l'exécution d'un camarade qui a refusé de redescendre dans les tranchées.
'' a trois heures nous avons formé un rectangle et en voyant le ppoteau nous avons compris à la scène que nous allions assister.C'était pour fusiller un pauvre malheureux qui dans un moment de folie tant que nous étions à Lorette a quitté la tranchée et a refusé d'y revenir''
Il a été tué le 12 décembre 1915 alors qu'il servait le repas à ses camarades.
Suivra
william
A FLOURE petit village de l'Aude
Quatre hommes du village sont morts pour la France pendant la grande guerre.
Armand GUILLAMOT mort le 3 janvier 1915 écrivait à sa femme/
'' Chère femme
Je viens de recevoir avec grand plaisir de tes nouvelles ,je commençais à languir...Quand j'ai été blessé au Bois des Forges près de Montfaucon dans la Meuse ,j'ai été obligé d'abandonner mon sac.J'y avais des chaussettes de laine de la maison et un passe montagne tout neuf.Mais que veux tu les effets je m'en fous ,je pensais à me sauver la vie avant tout car ça tombait dur et puis le jour allait se lever et c'était très dangereux là ou il fallait que je passe....
Je commence à aller un peu mieux ,je dors bien toute la nuit.Il me semble que ce n'est pas possible de coucher dans un lit à l'abri d ela pluie ,du vent et de tout danger.J'ai fais tu sais cinq mois de campagne à ne coucher que dehors et la seule peur que j'avais c'était d’être tué à tout moment loin de tous ceux que l'on aime.Je te le redis ,j'ai passé de rudes moments et il faut espérer que ça finira bientôt et qu'on aura le plaisir de se voir et de s'aimer comme auparavant.Je comprend que tu dois commencer à languir et encore plus pour moi,surtout avec ce que j'ai souffert.....Ne te chagrine pas soignez vous bien ,que ma lettre te trouve en bonne santé......Mille baisers à vous tous.Ton mari dévoué pour la vie.
source La Dépêche
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Dernière édition par william durand le Dim 23 Nov - 13:31, édité 3 fois (Raison : complément le 23 novembre 2014)
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
DANS LE VAUCLUSE UN COUPLE REDONNE VIE AUX POILUS
A ALTHEN-DES-PALUDS
Toute jeune ,Mme F est en admiration devant la photo d'un grand oncle tué pendant la Grande Guerre .
Mr S son mari est lui aussi fana de la période 1914/18.
En 1995 le couple part en vacances sur les traces des poilus ,Verdun puis le Pas de Calais voir d'anciens champs de bataille.
Leur premier achat ,une veste d'officier bleue horizon avec boutons d'artilleur d'après 1916 ,depuis ce sont plus de 4000 objets qui sont collectionnés:uniformes ,affiche de mobilisation du 2 aout 1914 fusils Lebel ,baïonnette.
Le couple a créé l'association Mémoire de Poilus avec une quarantaine de passionnés.
Le 11 novembre ,participation à des commémorations ,mais au cours de l'année ,reconstitutions historiques avec exposition d'éléments d ela collection.
Équipés et armés comme à l'époque ,simulations des batailles pour rappeler le courage et l'abnégation des combattants.
Ils ont reconstruit une automitrailleuse et une cantine mobile de l'époque et dans le jardin une tranchée a été creusée sur 35mètres avec palissade de bois ,postes de tirs avec mitrailleuse et une petite casemate.
source France Dimanche
http://memoiredepoilus.org
memoiredepoilus@sfr.fr
william
A ALTHEN-DES-PALUDS
Toute jeune ,Mme F est en admiration devant la photo d'un grand oncle tué pendant la Grande Guerre .
Mr S son mari est lui aussi fana de la période 1914/18.
En 1995 le couple part en vacances sur les traces des poilus ,Verdun puis le Pas de Calais voir d'anciens champs de bataille.
Leur premier achat ,une veste d'officier bleue horizon avec boutons d'artilleur d'après 1916 ,depuis ce sont plus de 4000 objets qui sont collectionnés:uniformes ,affiche de mobilisation du 2 aout 1914 fusils Lebel ,baïonnette.
Le couple a créé l'association Mémoire de Poilus avec une quarantaine de passionnés.
Le 11 novembre ,participation à des commémorations ,mais au cours de l'année ,reconstitutions historiques avec exposition d'éléments d ela collection.
Équipés et armés comme à l'époque ,simulations des batailles pour rappeler le courage et l'abnégation des combattants.
Ils ont reconstruit une automitrailleuse et une cantine mobile de l'époque et dans le jardin une tranchée a été creusée sur 35mètres avec palissade de bois ,postes de tirs avec mitrailleuse et une petite casemate.
source France Dimanche
http://memoiredepoilus.org
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
LE 1er AOUT 1914
A 4h de l'après midi ,la cloche du village sonne sans fin ,c'est le tocsin dela mobilisation générale.
Ils seront 3 580 000 français appelés à faire leur devoir et que les trains achemineront vers les casernes pendant que le restant de la famille rentre le blé.
La France ,la Belgique ,le Royaume Uni ,le Japon ,le Portugal ,l'Italie et les États Unis avec les colonies d'un cotè et l'Allemagne ,l'Autriche-Hongrie ,l'empire Ottoman et la Bulgarie de l'autre soit 60 millions de combattants engagés sur tous les fronts et 4 ans plus tard 15 millions de morts dont 1,5 millions sont des français sur les 8,5 millions mobilisés ,des millions de blessés.
Aucune famille ne sera épargnée en France qui a subit les plus durs combats et les plus importantes destructions de la Marne au Chemin des Dames ,Verdun ,la Somme.
Source La Dépêche du 1er janvier 2014
A 4h de l'après midi ,la cloche du village sonne sans fin ,c'est le tocsin dela mobilisation générale.
Ils seront 3 580 000 français appelés à faire leur devoir et que les trains achemineront vers les casernes pendant que le restant de la famille rentre le blé.
La France ,la Belgique ,le Royaume Uni ,le Japon ,le Portugal ,l'Italie et les États Unis avec les colonies d'un cotè et l'Allemagne ,l'Autriche-Hongrie ,l'empire Ottoman et la Bulgarie de l'autre soit 60 millions de combattants engagés sur tous les fronts et 4 ans plus tard 15 millions de morts dont 1,5 millions sont des français sur les 8,5 millions mobilisés ,des millions de blessés.
Aucune famille ne sera épargnée en France qui a subit les plus durs combats et les plus importantes destructions de la Marne au Chemin des Dames ,Verdun ,la Somme.
Source La Dépêche du 1er janvier 2014
Dernière édition par william durand le Mar 15 Avr - 13:29, édité 1 fois (Raison : 15 avril 2014 corrections)
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
Dans l'Ain Jean-Baptiste JACQUET
Né en 1884 JB Jacquet a 30 ans en 1914, employé de banque à Lagnieu (01). Il est rappelé à son régiment le 133è RI en décembre 1914 et part pour le front en mars 1915 soldat 2è classe au 87è RI dans le secteur des Eparges alors que son fils arrive au monde. C'est la bataille de la Woêvre décrite par Genevois. Le 11 septembre 1915 il est aux tranchées de première ligne lorsqu'un obus français trop court tombe à proximité. Blessé gravement au crâne il ne retournera jamais au front et passera plusieurs années dans des hôpitaux. Après guerre il gardera des séquelles (vertiges, maux de tête, tendance à tomber à droite) ne pouvant plus se concentrer il devient factotum dans une usine de soierie et décède en 1960.
Pas de croix de guerre ni de médaille militaire un anonyme comme tant d'autres.
Il était mon arrière grand père.
Né en 1884 JB Jacquet a 30 ans en 1914, employé de banque à Lagnieu (01). Il est rappelé à son régiment le 133è RI en décembre 1914 et part pour le front en mars 1915 soldat 2è classe au 87è RI dans le secteur des Eparges alors que son fils arrive au monde. C'est la bataille de la Woêvre décrite par Genevois. Le 11 septembre 1915 il est aux tranchées de première ligne lorsqu'un obus français trop court tombe à proximité. Blessé gravement au crâne il ne retournera jamais au front et passera plusieurs années dans des hôpitaux. Après guerre il gardera des séquelles (vertiges, maux de tête, tendance à tomber à droite) ne pouvant plus se concentrer il devient factotum dans une usine de soierie et décède en 1960.
Pas de croix de guerre ni de médaille militaire un anonyme comme tant d'autres.
Il était mon arrière grand père.
Dernière édition par Régis le Mar 4 Fév - 13:43, édité 1 fois
Régis- Messages : 14
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
Merci Regis pour ces quelques lignes en hommage à votre arrière grand père.
Malheureusement je pense qu'on ne peut plus rien obtenir pour lui et c'est dommage ,on se serait mis au travail pour obtenir au moins la croix de guerre
william
Malheureusement je pense qu'on ne peut plus rien obtenir pour lui et c'est dommage ,on se serait mis au travail pour obtenir au moins la croix de guerre
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william durand- Messages : 2461
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
Oui c'est ce dont je me suis aperçu mais tant pis, j'ai tout de même fait inscrire son nom au livre d'or de Verdun et de St Mihiel.
Régis- Messages : 14
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
LE MANUSCRIT DE PETAIN SUR 14/18
On ne connaissait pas ce manuscrit ,M Jean Jacques DUMUR d'Aventignan (65) a révélè ce document de 351 pages expertisé.
Les feuillets sont manuscrits ,découpés en 47 chapitres et 77 cartes ,croquis et plans de bataille.Il est désormais dans un coffre fort compte tenu de sa valeur historique.
Il s'agit à l'occasion du centenaire de faire connaitre un document unique produit par l'un des principaux généraux français du conflit ,restant comme le vainqueur de Verdun.
On sait que PETAIN écrit par des correspondances entre le colonel LAURE son ancien chef d’état major et de GAULLE ,il s'agit d'une simple étude historique.PETAIN lorgne vers l'Académie française ou son rival FOCH siège déjà depuis 1918.Suite à une querelle d'auteur ce projet est mis au coffre.Mais l'autre ouvrage que rédige PETAIN?.
Entre 1928 et 1939 ,il y fait référence dans des discours,au début de la guerre il le dépose dans sa propriété de Villeneuve Loubet dans les Alpes Maritimes.Un maçon italien a travaillé dans cette villa et a trouvé le manuscrit qu'il a gardé pendant 10 ans ,sa fille le découvre en 1989 ,le manuscrit est a nouveau rangé et oublié.En 2006 ,l'objet reparrait ,il est expertisé et déclaré authentique en 2009.
Il a été présenté aux Archives nationales puis au Service historique de la Défense en 2010 et une copie est mise à la disposition des historiens l'année suivante.
Ce document a été rédigé par l'ancien professeur de l’École de Guerre comme un cours sur les théâtres d'opérations en 1914/18.
suivra
voila la suite
C'est l'histoire de la première guerre mondiale vue ou perçue par le général PETAIN sur l'ensemble des théatres d'opérations en France ,en Europe centrale ou en Afrique.
Dans un style impersonnel ,avec précision et des dessins de qualité ,on ne trouve aucune grande révélation,pas d'anecdotes ,ces feuilles sont uniquement dédiées à la stratégie et à la tactique ,le général ne parle de lui que sept fois pour évoquer le général PETAIN de même qu'il évoque les autres généraux.
La guerre ,on la découvre d'abord par un croquis sur le front franco-belge avec en description les plans de campagne allemand et français.Invasion de la Belgique ,bataille des frontières avec l'offensive d'Alsace dans le style ''le 7 aout nous nous emparâmes sans coup férir de THANN et d'Altkirch et le 8 au soir nous entrions dans MULHOUSE''.
Puis vient la Lorraine.
C'est aussi le désastre sur les frontières ,une défaite due à la nature du terrain boisé et difficile ,à l'échelonnement en arrière et à droite de nos corps d'armée qui favorisa les attaques de flanc lancées de très loin à la baïonnette sans préparation d'artillerie ,supériorité de l'armement allemand en mitrailleuses et artillerie lourde ,insuffisance du renseignement et positions allemandes organisées avec tranchées bétonnées ,réseau de fil de fer et mitrailleuses.
Il rappelle les lacunes de l'état major en 1914 ,il rabaisse les britanniques à l'occasion du repli précédant la contre offensive de la Marne.
En cinq lignes il y a le plan de JOFFRE sur la Marne ''en résumé le commandant en chef se proposait d'attirer l'ennemi dans une vaste poche s'ouvrant entre les camps retranchés de Paris et de Verdun et dont le front s'appuierait au besoin à la Seine et à l'Aube''.
Course à la mer 1915/1916 ,Verdun était la grande place forte opposée à Metz ,l'endroit ou PETAIN est appelé d'urgence pour la direction de la bataille.A la suite de cette brillante victoire ,le général NIVELLE était appelé au remplacement du général JOFFRE ,pas d'amertume du coté de l'auteur.
Mai 1917 ,offensive NIVELLE du Chemin des Dames ,dès le premier jour il apparait qu'elle soit irréalisable mais les attaques continuèrent avec les mutineries qui en résultèrent.
PETAIN est nommé le 17 mai commandant en chef en remplacement de NIVELLE.Il ne dit pas un mot sur les fusillés.
Novembre 1918 piégés les allemands sont en déroute et le 11 novembre à 5 heures du matin la capitulation est signée.PETAIN se trouvera ainsi privé de sa victoire finale (CLEMENCEAU).
Ce document n'est pas des mémoires mais un récit de faits ponctuels et précis.
Source la Dépêche du 1er février 2014
Cet ouvrage faisait partie des ventes à Paris par Sotheby's ,extraordinaire témoignage sur la Grande Guerre.Estimation 250 000 à 350 000€ . L'ouvrage a été retiré de la vente pour recherches complémentaires ,il y aura une nouvelle expertise.A suivre
william
On ne connaissait pas ce manuscrit ,M Jean Jacques DUMUR d'Aventignan (65) a révélè ce document de 351 pages expertisé.
Les feuillets sont manuscrits ,découpés en 47 chapitres et 77 cartes ,croquis et plans de bataille.Il est désormais dans un coffre fort compte tenu de sa valeur historique.
Il s'agit à l'occasion du centenaire de faire connaitre un document unique produit par l'un des principaux généraux français du conflit ,restant comme le vainqueur de Verdun.
On sait que PETAIN écrit par des correspondances entre le colonel LAURE son ancien chef d’état major et de GAULLE ,il s'agit d'une simple étude historique.PETAIN lorgne vers l'Académie française ou son rival FOCH siège déjà depuis 1918.Suite à une querelle d'auteur ce projet est mis au coffre.Mais l'autre ouvrage que rédige PETAIN?.
Entre 1928 et 1939 ,il y fait référence dans des discours,au début de la guerre il le dépose dans sa propriété de Villeneuve Loubet dans les Alpes Maritimes.Un maçon italien a travaillé dans cette villa et a trouvé le manuscrit qu'il a gardé pendant 10 ans ,sa fille le découvre en 1989 ,le manuscrit est a nouveau rangé et oublié.En 2006 ,l'objet reparrait ,il est expertisé et déclaré authentique en 2009.
Il a été présenté aux Archives nationales puis au Service historique de la Défense en 2010 et une copie est mise à la disposition des historiens l'année suivante.
Ce document a été rédigé par l'ancien professeur de l’École de Guerre comme un cours sur les théâtres d'opérations en 1914/18.
suivra
voila la suite
C'est l'histoire de la première guerre mondiale vue ou perçue par le général PETAIN sur l'ensemble des théatres d'opérations en France ,en Europe centrale ou en Afrique.
Dans un style impersonnel ,avec précision et des dessins de qualité ,on ne trouve aucune grande révélation,pas d'anecdotes ,ces feuilles sont uniquement dédiées à la stratégie et à la tactique ,le général ne parle de lui que sept fois pour évoquer le général PETAIN de même qu'il évoque les autres généraux.
La guerre ,on la découvre d'abord par un croquis sur le front franco-belge avec en description les plans de campagne allemand et français.Invasion de la Belgique ,bataille des frontières avec l'offensive d'Alsace dans le style ''le 7 aout nous nous emparâmes sans coup férir de THANN et d'Altkirch et le 8 au soir nous entrions dans MULHOUSE''.
Puis vient la Lorraine.
C'est aussi le désastre sur les frontières ,une défaite due à la nature du terrain boisé et difficile ,à l'échelonnement en arrière et à droite de nos corps d'armée qui favorisa les attaques de flanc lancées de très loin à la baïonnette sans préparation d'artillerie ,supériorité de l'armement allemand en mitrailleuses et artillerie lourde ,insuffisance du renseignement et positions allemandes organisées avec tranchées bétonnées ,réseau de fil de fer et mitrailleuses.
Il rappelle les lacunes de l'état major en 1914 ,il rabaisse les britanniques à l'occasion du repli précédant la contre offensive de la Marne.
En cinq lignes il y a le plan de JOFFRE sur la Marne ''en résumé le commandant en chef se proposait d'attirer l'ennemi dans une vaste poche s'ouvrant entre les camps retranchés de Paris et de Verdun et dont le front s'appuierait au besoin à la Seine et à l'Aube''.
Course à la mer 1915/1916 ,Verdun était la grande place forte opposée à Metz ,l'endroit ou PETAIN est appelé d'urgence pour la direction de la bataille.A la suite de cette brillante victoire ,le général NIVELLE était appelé au remplacement du général JOFFRE ,pas d'amertume du coté de l'auteur.
Mai 1917 ,offensive NIVELLE du Chemin des Dames ,dès le premier jour il apparait qu'elle soit irréalisable mais les attaques continuèrent avec les mutineries qui en résultèrent.
PETAIN est nommé le 17 mai commandant en chef en remplacement de NIVELLE.Il ne dit pas un mot sur les fusillés.
Novembre 1918 piégés les allemands sont en déroute et le 11 novembre à 5 heures du matin la capitulation est signée.PETAIN se trouvera ainsi privé de sa victoire finale (CLEMENCEAU).
Ce document n'est pas des mémoires mais un récit de faits ponctuels et précis.
Source la Dépêche du 1er février 2014
Cet ouvrage faisait partie des ventes à Paris par Sotheby's ,extraordinaire témoignage sur la Grande Guerre.Estimation 250 000 à 350 000€ . L'ouvrage a été retiré de la vente pour recherches complémentaires ,il y aura une nouvelle expertise.A suivre
william
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
VENTE AUX ENCHÈRES D'UN AS DE L'AVIATION
TOULOUSE le 24 février 2014.
C'est l'héritage d'un ancien pilote toulousain de la Première Guerre Mondiale qui sera mis aux enchères.
La vente consistera à la mise en vente d'un fonds de photos de Monsieur L.... ancien officier aviateur qui a ouvert son studio photo rue de la pomme à Toulouse en 1919.
Les plaques sont restées intactes depuis 50 ans dans un appartement soit 300 plaques consacrées à l'essor de l'aviation dont il a été témoin privilégié.
Témoin mais aussi acteur ,le lieutenant L.... était pilote breveté chasse en 1916 et observateur dans l'armée de l'Air française ,il prenait des photos des champs de bataille pour étudier les mouvements des troupes ennemies ,il a abattu un avion et un zeppelin en octobre 1916 ,ce qui fit de lui un as
On retrouve un morceau en bois d'un avion allemand abattu récupéré par notre lieutenant.
Démobilisé il ouvre l'atelier Merlin ,ou on trouve un portrait du capitaine Saint romain qui aurait été le premier à traverser l'Atlantique sud en 1927 mais qui a disparu en vol,seul son canot de sauvetage a été retrouvé au Brésil.Son hydravion est représenté par une quarantaine de plaques.
Chaque objet a une histoire ,toila ornée de l'insigne de l'escadrille des Crocodiles qui recouvrait l'avion du lieutenant L.....
Il y aura des objets de René FONCK ,l'as des as avec 73 avions allemands abattus (homologués).Un album photo à la gloire de Léon BOURJADE autre as de l'aviation française ,natif de Montauban;une mitrailleuse ,un uniforme de poilu, il y aura aussi une grande photo de MERMOZ des années 30 devant son avion avec lequel il a remporté un record de distance ,une autre de ROLAND-GARROS suite à un vol en Italie dans les années 1911/13 et d'autres photos.
source La Dépèche du 20 février 2014
william
TOULOUSE le 24 février 2014.
C'est l'héritage d'un ancien pilote toulousain de la Première Guerre Mondiale qui sera mis aux enchères.
La vente consistera à la mise en vente d'un fonds de photos de Monsieur L.... ancien officier aviateur qui a ouvert son studio photo rue de la pomme à Toulouse en 1919.
Les plaques sont restées intactes depuis 50 ans dans un appartement soit 300 plaques consacrées à l'essor de l'aviation dont il a été témoin privilégié.
Témoin mais aussi acteur ,le lieutenant L.... était pilote breveté chasse en 1916 et observateur dans l'armée de l'Air française ,il prenait des photos des champs de bataille pour étudier les mouvements des troupes ennemies ,il a abattu un avion et un zeppelin en octobre 1916 ,ce qui fit de lui un as
On retrouve un morceau en bois d'un avion allemand abattu récupéré par notre lieutenant.
Démobilisé il ouvre l'atelier Merlin ,ou on trouve un portrait du capitaine Saint romain qui aurait été le premier à traverser l'Atlantique sud en 1927 mais qui a disparu en vol,seul son canot de sauvetage a été retrouvé au Brésil.Son hydravion est représenté par une quarantaine de plaques.
Chaque objet a une histoire ,toila ornée de l'insigne de l'escadrille des Crocodiles qui recouvrait l'avion du lieutenant L.....
Il y aura des objets de René FONCK ,l'as des as avec 73 avions allemands abattus (homologués).Un album photo à la gloire de Léon BOURJADE autre as de l'aviation française ,natif de Montauban;une mitrailleuse ,un uniforme de poilu, il y aura aussi une grande photo de MERMOZ des années 30 devant son avion avec lequel il a remporté un record de distance ,une autre de ROLAND-GARROS suite à un vol en Italie dans les années 1911/13 et d'autres photos.
source La Dépèche du 20 février 2014
william
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
L'UNIFORME DU GRAND PÈRE AU MUSÉE DE TARBES
Le musée Massey de Tarbes va recevoir un don particulièrement émouvant:l'uniforme du sous lieutenant DOUX-GAYET qui était instituteur à Campan.Il a été mobilisé en aout 1914 et mort le même mois.
Il faisait partie du 18° RI de Pau et a été tué en Belgique ou sa tombe à été retrouvée.
Sa tenue ,son képi et ses médailles avaient été remis à sa veuve qu'elle avait soigneusement conservé.
Le sous lieutenant a eu cinq petites filles ,trois se sont retrouvées pour offrir ces vêtements parfaitement conservés.
L'évènement a une portée symbolique ,les cinq sœurs seront présentes le jour du don.Un objet qui rentre dans un musée obtient un statut juridique
inaliénable .
Des cartes postales ,des lettres sont envoyées au musée retraçant ainsi la vie quotidienne des soldats au combat ,il y a aussi des photos.
Le nom du sous lieutenant DOUX-GAYET est toujours visible sur le monument aux Morts de Campan.
Les cinq soeurs :Mmes Christiane CAZAUX-DEBAT (Bagnères de Bigorre) Claudine POMIERS (Montgaillard) Janine CAYRAN (Bagnères) Raymonde MOORE(La Celel St Cloud) et Véronique GUILLEMET (Boulin).
A CASTRES
UN JOURNAL DES TRANCHÉES DÉCOUVERT
Une collection complète d'un journal humoristique conçu dans les tranchées par des Poilus a été découvert au collège Jaurès de castres.Cet organe de 4 pages a paru de juin 1916 à mars 1919(24 numéros) .Son nom Le Rire aux eclats ,il raconte la vie du front sur le secteur 195 ou se trouvait la 74° division d'infanterie.
Source ,La dépèche
william
A TOULOUSE ON CHANTE LA MARSEILLAISE ,LES ALLOBROGES ET LE CHANT DU DÉPART
Le 1er aout 1914 ,l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie ,la France décrète la mobilisation générale,les soldats partent rejoindre leur régiment croyant en une campagne courte et victorieuse.
Nous ne sommes pas les agresseurs ,nous défendons nos biens.
A Bagnères de Bigorre ,à Tarbes ,à Toulouse partout on joue la Marseillaise ,les hommes sont accompagnés à la gare.Rassemblement sans précédent ,2millions d'hommes doivent être concentrés sur les frontières nord-est.
A Bordeaux les 16° ,17° et 18°CA regroupent 120 000 hommes.Un mois plus tard on sait que 200 000 hommes sont morts ,blessés ou disparus ,pour la seule journée du 22 aout , 27000 seront tués ,ce sont les régiments de la 33° division d'infanterie de Montauban qui ont disparu à Bertrix.
à suivre
william
Le musée Massey de Tarbes va recevoir un don particulièrement émouvant:l'uniforme du sous lieutenant DOUX-GAYET qui était instituteur à Campan.Il a été mobilisé en aout 1914 et mort le même mois.
Il faisait partie du 18° RI de Pau et a été tué en Belgique ou sa tombe à été retrouvée.
Sa tenue ,son képi et ses médailles avaient été remis à sa veuve qu'elle avait soigneusement conservé.
Le sous lieutenant a eu cinq petites filles ,trois se sont retrouvées pour offrir ces vêtements parfaitement conservés.
L'évènement a une portée symbolique ,les cinq sœurs seront présentes le jour du don.Un objet qui rentre dans un musée obtient un statut juridique
inaliénable .
Des cartes postales ,des lettres sont envoyées au musée retraçant ainsi la vie quotidienne des soldats au combat ,il y a aussi des photos.
Le nom du sous lieutenant DOUX-GAYET est toujours visible sur le monument aux Morts de Campan.
Les cinq soeurs :Mmes Christiane CAZAUX-DEBAT (Bagnères de Bigorre) Claudine POMIERS (Montgaillard) Janine CAYRAN (Bagnères) Raymonde MOORE(La Celel St Cloud) et Véronique GUILLEMET (Boulin).
A CASTRES
UN JOURNAL DES TRANCHÉES DÉCOUVERT
Une collection complète d'un journal humoristique conçu dans les tranchées par des Poilus a été découvert au collège Jaurès de castres.Cet organe de 4 pages a paru de juin 1916 à mars 1919(24 numéros) .Son nom Le Rire aux eclats ,il raconte la vie du front sur le secteur 195 ou se trouvait la 74° division d'infanterie.
Source ,La dépèche
william
A TOULOUSE ON CHANTE LA MARSEILLAISE ,LES ALLOBROGES ET LE CHANT DU DÉPART
Le 1er aout 1914 ,l'Allemagne a déclaré la guerre à la Russie ,la France décrète la mobilisation générale,les soldats partent rejoindre leur régiment croyant en une campagne courte et victorieuse.
Nous ne sommes pas les agresseurs ,nous défendons nos biens.
A Bagnères de Bigorre ,à Tarbes ,à Toulouse partout on joue la Marseillaise ,les hommes sont accompagnés à la gare.Rassemblement sans précédent ,2millions d'hommes doivent être concentrés sur les frontières nord-est.
A Bordeaux les 16° ,17° et 18°CA regroupent 120 000 hommes.Un mois plus tard on sait que 200 000 hommes sont morts ,blessés ou disparus ,pour la seule journée du 22 aout , 27000 seront tués ,ce sont les régiments de la 33° division d'infanterie de Montauban qui ont disparu à Bertrix.
à suivre
william
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
PARCOURS DE MÉMOIRE
_ Chemin de la mémoire de la Grande guerre en Nord Pas de Calais
www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr
_circuit de la bataille de la Somme
www.circuit-du-souvenir.images-en-somme.fr
_circuit du front des Vosges 1914/18
www.front-vosges-14-18.eu
_ligne du temps d ela bataille de la Marne
www.lamarne14-18.com
EXPOSITIONS
_galerie des bibliothèques de la ville de Paris (4°)
photographies de Charles Lansiaux,Paris 14-18 la guerre au quotidien jusqu'au 15 juin 2014 www.paris-bibliotheques.org
_musée lorrain de Nancy ,des affiches ,des clichés et objets célébrant l'Eté 1914 ,Nancy et la Lorraine dans la guerre
_bibliothèque nationale de France ,journaux ,lettres ,livres ,archives photographiques ,estampes et objets racontent l'Eté 1914.Les derniers jours de l'ancien monde jusqu'au 3 aout 2014 www.bnf.fr
_à l'historial de la Grande Guerre à Péronne ,Entendre la guerre.Musique ,sons et silences jusqu'au 16 novembre 2014 www.historial.org
_sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris expositions de photos de Michael St Maur Sheil ,Fields of battle-Terres de Paix 14-18 jusqu'au 3 aout 2014 www.centenaire.org
_musée du Louvre-Lens ,Les désastres de la guerre du 28 mai au 6 octobre 2014 www.louvrelens.fr
_les rencontres d'Arles ,40 000 monuments aux Morts ,exposition dirigée par Raymond Depardon du 7 juillet au 21 septembre 2014 www.rencontres-arles.fr
_bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg évoque 3 poètes tombés au combat dans 1914 la mort des poètes .En automne 2014
www.bnu.fr
_musée Fernand Léger à Biot présente 60 dessins réalisés par l'artiste sur le front dans Ah que la guerre est cubiste ,le front vu par Fernand Léger.Dès le 25 octobre 2014 www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
_Carcassonne ,salle Jean Cau (32 rue Aimé Ramon),le Souvenir Français expose depuis le 2 décembre jusqu'au 17 décembre ,entrée gratuite avec trois volets
__Images de Guerre 1914/18 présenté par la délégation générale de l'Aude qui a reçu le label de la Mission du centenaire
__La grande guerre vue par les élèves CM1 et CM2 de 6 écoles primaires du département
__et un volet pédagogique
Le visiteur pourra voir 632 photos dont 157 inédites ,24 journaux du mois d'aout 1914 et un journal allemand de 1918 ,des affiches ,des cartes ,des illustrations ,des documents d'époque ,un reportage inédit sur l'escadrille des cigognes et sur la libération de l'Alsace.
Trois mannequins du 83° RI (Toulouse St Gaudens) 122° RI (Rodez) et 8° BCP (Etain)
ouverture du lundi au vendredi 9h à 12h et 14h à 17h et vendredi de 9h à 12h
source La Dépêche
william
_ Chemin de la mémoire de la Grande guerre en Nord Pas de Calais
www.cheminsdememoire-nordpasdecalais.fr
_circuit de la bataille de la Somme
www.circuit-du-souvenir.images-en-somme.fr
_circuit du front des Vosges 1914/18
www.front-vosges-14-18.eu
_ligne du temps d ela bataille de la Marne
www.lamarne14-18.com
EXPOSITIONS
_galerie des bibliothèques de la ville de Paris (4°)
photographies de Charles Lansiaux,Paris 14-18 la guerre au quotidien jusqu'au 15 juin 2014 www.paris-bibliotheques.org
_musée lorrain de Nancy ,des affiches ,des clichés et objets célébrant l'Eté 1914 ,Nancy et la Lorraine dans la guerre
_bibliothèque nationale de France ,journaux ,lettres ,livres ,archives photographiques ,estampes et objets racontent l'Eté 1914.Les derniers jours de l'ancien monde jusqu'au 3 aout 2014 www.bnf.fr
_à l'historial de la Grande Guerre à Péronne ,Entendre la guerre.Musique ,sons et silences jusqu'au 16 novembre 2014 www.historial.org
_sur les grilles du jardin du Luxembourg à Paris expositions de photos de Michael St Maur Sheil ,Fields of battle-Terres de Paix 14-18 jusqu'au 3 aout 2014 www.centenaire.org
_musée du Louvre-Lens ,Les désastres de la guerre du 28 mai au 6 octobre 2014 www.louvrelens.fr
_les rencontres d'Arles ,40 000 monuments aux Morts ,exposition dirigée par Raymond Depardon du 7 juillet au 21 septembre 2014 www.rencontres-arles.fr
_bibliothèque nationale universitaire de Strasbourg évoque 3 poètes tombés au combat dans 1914 la mort des poètes .En automne 2014
www.bnu.fr
_musée Fernand Léger à Biot présente 60 dessins réalisés par l'artiste sur le front dans Ah que la guerre est cubiste ,le front vu par Fernand Léger.Dès le 25 octobre 2014 www.musees-nationaux-alpesmaritimes.fr
_Carcassonne ,salle Jean Cau (32 rue Aimé Ramon),le Souvenir Français expose depuis le 2 décembre jusqu'au 17 décembre ,entrée gratuite avec trois volets
__Images de Guerre 1914/18 présenté par la délégation générale de l'Aude qui a reçu le label de la Mission du centenaire
__La grande guerre vue par les élèves CM1 et CM2 de 6 écoles primaires du département
__et un volet pédagogique
Le visiteur pourra voir 632 photos dont 157 inédites ,24 journaux du mois d'aout 1914 et un journal allemand de 1918 ,des affiches ,des cartes ,des illustrations ,des documents d'époque ,un reportage inédit sur l'escadrille des cigognes et sur la libération de l'Alsace.
Trois mannequins du 83° RI (Toulouse St Gaudens) 122° RI (Rodez) et 8° BCP (Etain)
ouverture du lundi au vendredi 9h à 12h et 14h à 17h et vendredi de 9h à 12h
source La Dépêche
william
Dernière édition par william durand le Ven 12 Déc - 14:15, édité 1 fois
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
DU COTE DE MONTAUBAN
Gaston DELIGNY aurait 124 ans en 2014
Le 12 février 1915 l'artilleur a pris soin de consigner les évènements de cetet journée dans son petit carnet.''N'entendant plus les commandements tellement le canon est fort je vais pour demander les ordres .je suis renversé par le déplacement d'air d'un obus ,je me retrouve dans la tranchée recouvert d'un obus''
Il a été tué le 6 mai 1915 à 25km au sud de Verdun ,il servait au 27°RA ,mobilisé le 3 aout 1914,pendant 9 mois il a tenu un journal dans lequel ila écrit''Quand verrons nous la fin de ce terrible cauchemar?''.
Il était le grand oncle de Catherine L de Carcassonne.
william
Gaston DELIGNY aurait 124 ans en 2014
Le 12 février 1915 l'artilleur a pris soin de consigner les évènements de cetet journée dans son petit carnet.''N'entendant plus les commandements tellement le canon est fort je vais pour demander les ordres .je suis renversé par le déplacement d'air d'un obus ,je me retrouve dans la tranchée recouvert d'un obus''
Il a été tué le 6 mai 1915 à 25km au sud de Verdun ,il servait au 27°RA ,mobilisé le 3 aout 1914,pendant 9 mois il a tenu un journal dans lequel ila écrit''Quand verrons nous la fin de ce terrible cauchemar?''.
Il était le grand oncle de Catherine L de Carcassonne.
william
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
DANS L'OISE
A l'occasion de fouilles archéologiques dans la zone d'emprise du canal Seine Nord Europe ,les restes d'un soldat de la 1ère guerre mondiale ont été découverts.
La plaque d'identité a permis d'identifier cette dépouille comme étant celle de Maurice BABE.
Il a été inhumé dans la nécropole de Thiescourt en mars 2013 , le 24 septembre il a reçu l'hommage de la Nation sous la présidence du sous préfet de Compiègne et en présence de ses descendants.
Maurice BABE avait reçu deux citations au combat dont l'une à l'ordre de l'Armée.
Quelques semaines plus tard un autre soldat a été retrouvé à Lassigny mais il est peu probable qu'il puisse être identifié ,il sera aussi inhumé dans la même nécropole avec une cérémonie identique
A l'occasion de fouilles archéologiques dans la zone d'emprise du canal Seine Nord Europe ,les restes d'un soldat de la 1ère guerre mondiale ont été découverts.
La plaque d'identité a permis d'identifier cette dépouille comme étant celle de Maurice BABE.
Il a été inhumé dans la nécropole de Thiescourt en mars 2013 , le 24 septembre il a reçu l'hommage de la Nation sous la présidence du sous préfet de Compiègne et en présence de ses descendants.
Maurice BABE avait reçu deux citations au combat dont l'une à l'ordre de l'Armée.
Quelques semaines plus tard un autre soldat a été retrouvé à Lassigny mais il est peu probable qu'il puisse être identifié ,il sera aussi inhumé dans la même nécropole avec une cérémonie identique
william durand- Messages : 2461
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
ET LE VIN EN 1914
Pendant que les soldats se battent ,ce sont les femmes et les enfants qui s'occupent du vignoble.Le vin de 1914 a la couleur du sang et du deuil (Laurence TURETTI historienne audoise).
Alexandre MILLERAND ,ministre d ela Guerre a pris la décision de distribuer un quart de vin aux soldats ,cette mesure sera doublée en 1917 et du coup les vignerons du midi offriront 200 000hl aux gars du front.
En 1917 ,12 millions d'hl ont été consommés.
Les femmes prennent le travail en main ,les enfants quittent l'école pour aider au bêchage, soufrage et autres travaux viticoles (Rémy CAZALS dans ''Années cruelles'' ,ateliers du gué en 1993).Ce ne sera pas suffisant ,les vins d'Algérie viendront en renfort.
Des tranchées est né un vin coupé d'eau et de bromure baptisé pinard (argot parisien).
En 1914 ,sur le front , les vins jouent un rôle social ,dans les tranchées ,d'un régiment à l'autre on échange les breuvages.
Louis BARTHAS tonnelier (déjà cité) à Peyriac Minervois note dans ses carnets sa vie au sein du 296° Régiment et la nostalgie du bon vin du pays.
L’Écho des tranchées de novembre 1918 célèbre l'apothéose du vin ,ce pinard qui pousse à tenir jusqu'au bout et donne de l'ardeur ,du courage ,de la ténacité et le mépris du danger.
Le pinard c'est de la vinasse ,ça réchauffe par ousque ça passe.Vas y bidasse !Vide ton quart! Rien n'est plus bonnard que le pinard.
source La dépèche
william
Pendant que les soldats se battent ,ce sont les femmes et les enfants qui s'occupent du vignoble.Le vin de 1914 a la couleur du sang et du deuil (Laurence TURETTI historienne audoise).
Alexandre MILLERAND ,ministre d ela Guerre a pris la décision de distribuer un quart de vin aux soldats ,cette mesure sera doublée en 1917 et du coup les vignerons du midi offriront 200 000hl aux gars du front.
En 1917 ,12 millions d'hl ont été consommés.
Les femmes prennent le travail en main ,les enfants quittent l'école pour aider au bêchage, soufrage et autres travaux viticoles (Rémy CAZALS dans ''Années cruelles'' ,ateliers du gué en 1993).Ce ne sera pas suffisant ,les vins d'Algérie viendront en renfort.
Des tranchées est né un vin coupé d'eau et de bromure baptisé pinard (argot parisien).
En 1914 ,sur le front , les vins jouent un rôle social ,dans les tranchées ,d'un régiment à l'autre on échange les breuvages.
Louis BARTHAS tonnelier (déjà cité) à Peyriac Minervois note dans ses carnets sa vie au sein du 296° Régiment et la nostalgie du bon vin du pays.
L’Écho des tranchées de novembre 1918 célèbre l'apothéose du vin ,ce pinard qui pousse à tenir jusqu'au bout et donne de l'ardeur ,du courage ,de la ténacité et le mépris du danger.
Le pinard c'est de la vinasse ,ça réchauffe par ousque ça passe.Vas y bidasse !Vide ton quart! Rien n'est plus bonnard que le pinard.
source La dépèche
william
william durand- Messages : 2461
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
14/18 - Le "Père Pinard" ou le vin des Poilus
Si la surproduction viticole est généralement synonyme de crise, le vigneron d'autrefois aimait cependant que sa vigne soit généreuse. En Beaujolais, le "Pisse-Dru" rappelle qu'il faut que le raisin libère son jus en abondance. Cette abondance a fait le bonheur des "poilus" de 14/18 et la fortune populaire de "pinard", mot formé au XVIIe siècle à partir du nom de cépage "pinot".
Durant la Première Guerre mondiale le "Père Pinard" est personnifié et popularisé dans les images et les chansons, parmi lesquelles Ode au Pinard de Marc Leclerc (1915) est l'une des plus connues. Le "pinard" y est décrit comme un vin - s'il mérite encore ce nom ! - des plus médiocres, qui a "trop peu ou goût de rien". Mais si ses arômes de "purin" rappellent sa parenté avec le Pisse-dru, il est cependant plus que du vin : "pur jus des treilles", il est mémoire, imaginaire et désir. Le soldat retrouve en lui son "pat'lin", sa "p'tit maison" et la "douc' promise". De moindre intérêt, Le Pinard de Henri Margot est un sonnet qui insiste davantage sur le sentiment d'unité nationale incarné par le vin.
Mais pour le vin nos anciens avaient l'habitude d'en boire un litre par repas, guerre ou pas. D'ailleurs le vin était beaucoup moins fort que maintenant... Ils en mettaient jusque dans les bidons des cyclistes des premiers tours de France, autre temps autres mœurs.
Et puis, le pinard, ce n'est pas de l'alcool... c'est connu!!!!!
Ode au pinard
Salut, Pinard, vrai sang d'la Terre :
Tu réchauff' et tu rafraîchis,
Grand Élixir du militaire !
Plus ça va, et plus j'réfléchis
Qu'si tu n'existait pas, en somme,
Il aurait fallu t'inventer :
"Ya pus d'pinard, ya pus d'bonhommes !"
C'est l'nouveau cri d'l'humanité...
T'es à la fois plaisir et r'mède,
Et quand t'es là, on s'sent veinard ;
Tu nous consol' et tu nous aides :
Salut, Pinard !
Salut ! Pinard de l'intendance,
Qu'as d'trop peu ou goût de rien,
sauf les jours où t'aurais tendance
A puer l'phénol ou bien l'purin.
Y'a même des fois qu'tu sens l'pétrole,
T'es trouble, t'es louche et t'es vaseux,
Tu vaux pas mieux qu'ta sœur la gnole.
C'est sûr comme un et un font deux,
Qu'les riz-pain-sel y vous mélangent
Avec l'eau d'une mare à canards ;
Mais qu'y fair', la soif vous démange
Salut, Pinard !
Salut, Pinard de contrebande
Qu'ein gâs mariolle et dégourdi,
Ben qu'd'ici la distanc' séy' grande
Vient d'rapporter d'chez l'mercanti :
T'as tell'ment battu la campagne
Et barratté dans les bidons,
Qu'ça t'rend mousseux comm'du champagne...
Comm'ça, ceuss là qu'ont d'l'illusion
Pourront s'figurer qu'îs gueul'tonnent
Avec des truff' et du homard...
(Quand on rêv', pus rin n'vous étonne)...
Salut, Pinard !
Salut ! Pinard, pur jus des treilles,
Dont un permissionnair' parfois
Nous rapporte une ou deux bouteilles
C'est tout l'pays qui vit en toi.
Dès qu'on a bu les premièr' gouttes.
Chacun r'trouve en soi son pat'lin,
La p'tit maison et la grand'route,
La douc' promise en coiffe de lin.
L'un revoit les p'tits, l'aut' la vieille mère
Qui tremblait le jour du départ
Et l'on s'sent chaud sous les paupières.
Salut, Pinard !
Salut, Pinard de la Victoire
Qu'on nous promet d'puis si longtemps !
Quand ça s'ra-t-il qu'on pourra t'boire ?
Ah, jour de Dieu, c'qu'on s'rait contents !
Il faudra bien qu'ell' s'accomplisse
La grand' Revanch' de la Justice :
L'jour où l'on clouera Guillaum'Deux
Avec Joseph, dans la meim' bière,
Les alliés boéront à pleins quarts
Ni eau, ni thé, ni cidr', ni bière :
Rien qu'du Pinard !
Marc Leclerc (1915)
Comme le rappelle avec une dérision évidente, l'illustration de Cabu dans Les mots du vin et de l'ivresse de Martine Chatelain-Courtois (un ivrogne dans un bistrot clamant : "C'est le pinard qui sauvera la France, p'tit gars"), le pinard avait reçu la mission très officielle de "soutenir le moral" des poilus, participant ainsi d'une mythologie identitaire nationale, au goût parfois douteux, exacerbée par les duretés de la guerre. Guillaume Apollinaire, qui fut lui-même grièvement blessé à la tête par un éclat d'obus en 1916, écrit dans les tranchées, en août 1915, ces vers auxquels nous accorderons les circonstances atténuantes :
"J'ai comme toi pour me réconforter
Le quart de pinard
Qui met tant de différence entre nous et les boches."
Apollinaire, "A l'Italie" (1915) in Calligrammes.
En 1916, après la victoire de Verdun, un autre poète, Jean Richepin, invite les français à "l'union sacrée" autour du "pinard de la victoire", dans une sorte de pèlerinage sur la Voie sacrée :
"Dans des verres de paysans, ainsi que dans des calices touchés d'une main tremblante, qu'ils y boivent le pinard des poilus, versé par nos cantinières silencieuses et payé le plus cher possible au bénéfice des veuves et des orphelins de France."
Cette valorisation morale du vin français aura pour conséquence une forte alcoolisation, en particulier des jeunes conscrits. La fin de guerre sera favorable à une surproduction du vignoble français et à une augmentation générale de la consommation de vin par habitant en France qui durera jusqu'à la défaite de juin 1940, synonyme de restrictions et en quelque sorte, de désintoxication nationale !
Le Pinard
Et toi, Pinard ? Qui donc es-tu ?
Quel soleil a mûri ta vigne ?
Toi qui vins avec nous en ligne,
Toi qui, comme nous, t'es battu ?
Mais ton anonymat s'est tu…
A ta chaleur en vain, j'assigne
Un coteau vert que je désigne,
Pinard, qu'importe à ta vertu ?
Viens-tu d'Auvergne, d'Algérie,
Viens-tu de l'Hérault, de la Brie,
D'Ouest ? Du Sud ? De l'Est ? Du Nord ?
Je ne sais… Mais joyeux à boire,
Emplissant nos quarts jusqu'au bord,
Tu nous as donné la Victoire…
Henri Margot, "Le Pinard",
in Léon Douarche, Le Vin. Extraits et Fragments des Auteurs français du XVIe au XXe siècle,
Paris, Librairie Félix Alcan, 1930, p. 142.
VIDEO DE VIVE LE PINARD
UN PETIT COMPLÉMENT
LA NOURRITURE ,LE VIN ET LE COURRIER
ont permis de résister à l'insupportable vie dans les tranchées grâce à l'intendance.
Dès le début de la guerre une gigantesque organisation se met en place.
L'Intendance achète les légumes frais ,stocke dans des entrepôts ,livre à l'arrière du front les vivres qui seront traités par les plus agès qui servent les roulantes au plus près du front ,ensuite les soldats de corvée font des va et vient des tranchées à la roulante pour alimenter ceux qui sont dans les boyaux.
Chacun a deux journées de vivres ,une sur lui ,l'autre en réserve portée par le régiment.Il y a 6 à 700 g de pain biscuité ,une ration de vin ,un demi paquet de tabac ,de la viande en conserve (le singe).L'eau potable est rare.
L'insalubrité est une plaie pour nos poilus ,il y a aussi les combats ,les corvées ,le nettoyage ,le remblaiement mais aussi les poux ,les parasites ,la vermine ,les mouches ,les moustiques et les rats.
On partage les colis reçus entre camarades de front ,mais ces colis doivent arriver aux destinataires.
Le vin joue un rôle essentiel dans la vie du soldat ,le quart de vin quotidien est devenu demi et trois quart à la fin d ela guerre.C'est un vin léger de 8°5 ,gamay ou pinot noir.
L'Intendance va jouer un grand rôle pour approvisionner 8 millions de soldats ,les viticulteurs du midi sont sollicités ,les grands entrepôts sont à Béziers ,Séte Carcassonne ,Lunel et Bordeaux,puis le vin rejoint le front en wagons 4000hl par convoi.
source La Dépêche
william
Si la surproduction viticole est généralement synonyme de crise, le vigneron d'autrefois aimait cependant que sa vigne soit généreuse. En Beaujolais, le "Pisse-Dru" rappelle qu'il faut que le raisin libère son jus en abondance. Cette abondance a fait le bonheur des "poilus" de 14/18 et la fortune populaire de "pinard", mot formé au XVIIe siècle à partir du nom de cépage "pinot".
Durant la Première Guerre mondiale le "Père Pinard" est personnifié et popularisé dans les images et les chansons, parmi lesquelles Ode au Pinard de Marc Leclerc (1915) est l'une des plus connues. Le "pinard" y est décrit comme un vin - s'il mérite encore ce nom ! - des plus médiocres, qui a "trop peu ou goût de rien". Mais si ses arômes de "purin" rappellent sa parenté avec le Pisse-dru, il est cependant plus que du vin : "pur jus des treilles", il est mémoire, imaginaire et désir. Le soldat retrouve en lui son "pat'lin", sa "p'tit maison" et la "douc' promise". De moindre intérêt, Le Pinard de Henri Margot est un sonnet qui insiste davantage sur le sentiment d'unité nationale incarné par le vin.
Mais pour le vin nos anciens avaient l'habitude d'en boire un litre par repas, guerre ou pas. D'ailleurs le vin était beaucoup moins fort que maintenant... Ils en mettaient jusque dans les bidons des cyclistes des premiers tours de France, autre temps autres mœurs.
Et puis, le pinard, ce n'est pas de l'alcool... c'est connu!!!!!
Ode au pinard
Salut, Pinard, vrai sang d'la Terre :
Tu réchauff' et tu rafraîchis,
Grand Élixir du militaire !
Plus ça va, et plus j'réfléchis
Qu'si tu n'existait pas, en somme,
Il aurait fallu t'inventer :
"Ya pus d'pinard, ya pus d'bonhommes !"
C'est l'nouveau cri d'l'humanité...
T'es à la fois plaisir et r'mède,
Et quand t'es là, on s'sent veinard ;
Tu nous consol' et tu nous aides :
Salut, Pinard !
Salut ! Pinard de l'intendance,
Qu'as d'trop peu ou goût de rien,
sauf les jours où t'aurais tendance
A puer l'phénol ou bien l'purin.
Y'a même des fois qu'tu sens l'pétrole,
T'es trouble, t'es louche et t'es vaseux,
Tu vaux pas mieux qu'ta sœur la gnole.
C'est sûr comme un et un font deux,
Qu'les riz-pain-sel y vous mélangent
Avec l'eau d'une mare à canards ;
Mais qu'y fair', la soif vous démange
Salut, Pinard !
Salut, Pinard de contrebande
Qu'ein gâs mariolle et dégourdi,
Ben qu'd'ici la distanc' séy' grande
Vient d'rapporter d'chez l'mercanti :
T'as tell'ment battu la campagne
Et barratté dans les bidons,
Qu'ça t'rend mousseux comm'du champagne...
Comm'ça, ceuss là qu'ont d'l'illusion
Pourront s'figurer qu'îs gueul'tonnent
Avec des truff' et du homard...
(Quand on rêv', pus rin n'vous étonne)...
Salut, Pinard !
Salut ! Pinard, pur jus des treilles,
Dont un permissionnair' parfois
Nous rapporte une ou deux bouteilles
C'est tout l'pays qui vit en toi.
Dès qu'on a bu les premièr' gouttes.
Chacun r'trouve en soi son pat'lin,
La p'tit maison et la grand'route,
La douc' promise en coiffe de lin.
L'un revoit les p'tits, l'aut' la vieille mère
Qui tremblait le jour du départ
Et l'on s'sent chaud sous les paupières.
Salut, Pinard !
Salut, Pinard de la Victoire
Qu'on nous promet d'puis si longtemps !
Quand ça s'ra-t-il qu'on pourra t'boire ?
Ah, jour de Dieu, c'qu'on s'rait contents !
Il faudra bien qu'ell' s'accomplisse
La grand' Revanch' de la Justice :
L'jour où l'on clouera Guillaum'Deux
Avec Joseph, dans la meim' bière,
Les alliés boéront à pleins quarts
Ni eau, ni thé, ni cidr', ni bière :
Rien qu'du Pinard !
Marc Leclerc (1915)
Comme le rappelle avec une dérision évidente, l'illustration de Cabu dans Les mots du vin et de l'ivresse de Martine Chatelain-Courtois (un ivrogne dans un bistrot clamant : "C'est le pinard qui sauvera la France, p'tit gars"), le pinard avait reçu la mission très officielle de "soutenir le moral" des poilus, participant ainsi d'une mythologie identitaire nationale, au goût parfois douteux, exacerbée par les duretés de la guerre. Guillaume Apollinaire, qui fut lui-même grièvement blessé à la tête par un éclat d'obus en 1916, écrit dans les tranchées, en août 1915, ces vers auxquels nous accorderons les circonstances atténuantes :
"J'ai comme toi pour me réconforter
Le quart de pinard
Qui met tant de différence entre nous et les boches."
Apollinaire, "A l'Italie" (1915) in Calligrammes.
En 1916, après la victoire de Verdun, un autre poète, Jean Richepin, invite les français à "l'union sacrée" autour du "pinard de la victoire", dans une sorte de pèlerinage sur la Voie sacrée :
"Dans des verres de paysans, ainsi que dans des calices touchés d'une main tremblante, qu'ils y boivent le pinard des poilus, versé par nos cantinières silencieuses et payé le plus cher possible au bénéfice des veuves et des orphelins de France."
Cette valorisation morale du vin français aura pour conséquence une forte alcoolisation, en particulier des jeunes conscrits. La fin de guerre sera favorable à une surproduction du vignoble français et à une augmentation générale de la consommation de vin par habitant en France qui durera jusqu'à la défaite de juin 1940, synonyme de restrictions et en quelque sorte, de désintoxication nationale !
Le Pinard
Et toi, Pinard ? Qui donc es-tu ?
Quel soleil a mûri ta vigne ?
Toi qui vins avec nous en ligne,
Toi qui, comme nous, t'es battu ?
Mais ton anonymat s'est tu…
A ta chaleur en vain, j'assigne
Un coteau vert que je désigne,
Pinard, qu'importe à ta vertu ?
Viens-tu d'Auvergne, d'Algérie,
Viens-tu de l'Hérault, de la Brie,
D'Ouest ? Du Sud ? De l'Est ? Du Nord ?
Je ne sais… Mais joyeux à boire,
Emplissant nos quarts jusqu'au bord,
Tu nous as donné la Victoire…
Henri Margot, "Le Pinard",
in Léon Douarche, Le Vin. Extraits et Fragments des Auteurs français du XVIe au XXe siècle,
Paris, Librairie Félix Alcan, 1930, p. 142.
VIDEO DE VIVE LE PINARD
UN PETIT COMPLÉMENT
LA NOURRITURE ,LE VIN ET LE COURRIER
ont permis de résister à l'insupportable vie dans les tranchées grâce à l'intendance.
Dès le début de la guerre une gigantesque organisation se met en place.
L'Intendance achète les légumes frais ,stocke dans des entrepôts ,livre à l'arrière du front les vivres qui seront traités par les plus agès qui servent les roulantes au plus près du front ,ensuite les soldats de corvée font des va et vient des tranchées à la roulante pour alimenter ceux qui sont dans les boyaux.
Chacun a deux journées de vivres ,une sur lui ,l'autre en réserve portée par le régiment.Il y a 6 à 700 g de pain biscuité ,une ration de vin ,un demi paquet de tabac ,de la viande en conserve (le singe).L'eau potable est rare.
L'insalubrité est une plaie pour nos poilus ,il y a aussi les combats ,les corvées ,le nettoyage ,le remblaiement mais aussi les poux ,les parasites ,la vermine ,les mouches ,les moustiques et les rats.
On partage les colis reçus entre camarades de front ,mais ces colis doivent arriver aux destinataires.
Le vin joue un rôle essentiel dans la vie du soldat ,le quart de vin quotidien est devenu demi et trois quart à la fin d ela guerre.C'est un vin léger de 8°5 ,gamay ou pinot noir.
L'Intendance va jouer un grand rôle pour approvisionner 8 millions de soldats ,les viticulteurs du midi sont sollicités ,les grands entrepôts sont à Béziers ,Séte Carcassonne ,Lunel et Bordeaux,puis le vin rejoint le front en wagons 4000hl par convoi.
source La Dépêche
william
Dernière édition par BRIOCHIN le Mer 15 Oct - 14:20, édité 1 fois
BRIOCHIN- Messages : 590
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Age : 59
Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
Bonsoir
Merci Briochin pour ce complément qu'est le pinard
amicalement
william
Merci Briochin pour ce complément qu'est le pinard
amicalement
william
william durand- Messages : 2461
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Age : 81
Localisation : TREBES AUDE
Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
UN POILU CHAURIEN RACONTE LA GRANDE GUERRE
Henri CAZENAVEavait 20 ans lorsqu'il a été mobilisé en 14/18.Sa famille a trouvé un manuscrit qui retrace les 5 ans passés au front .
Sa fille et sa petite fille disaient ''il n'en parlait jamais de la guerre et nous ne lui en parlions jamais''.
Le manuscrit a été offert à la ville de CASTELNAUDARY le 11 novembre 2011.
La première permission qu'il a obtenue lui a été accordée plus d'un an après sa mobilisation.Dan son manuscrit il raconte ses 5 années avec beaucoup de pudeur ,il ressort que les poilus du Midi étaient mal considérés ,ses retrouvailles avec la famille ,le déchirement des adieux ,peut être les derniers.
Et puis il y a l'horreur de la guerre ,des bombardements ,des tranchées ,des soldats venus des colonies qu'on envoie en premier lors d'assaut ,de la mort présente partout.
Henri CAZENEUVE est affecté aux transmissions ,il devait réparer les lignes téléphoniques coute que coute ,dans la boue sous le feu ennemi ,parfois en bougeant les cadavres pour refaire les branchements.
Il fallait un courage hors norme représentant une jeunesse sacrifiée ,il devint un héros.
Il a reçu la croix de guerre pour ses actes de bravoure ,pour avoir combattu pour la France le devoir ayant toujours pris le dessus.
Merci à sa famille pour ce don à sa ville natale.
source La dépêche
william
Henri CAZENAVEavait 20 ans lorsqu'il a été mobilisé en 14/18.Sa famille a trouvé un manuscrit qui retrace les 5 ans passés au front .
Sa fille et sa petite fille disaient ''il n'en parlait jamais de la guerre et nous ne lui en parlions jamais''.
Le manuscrit a été offert à la ville de CASTELNAUDARY le 11 novembre 2011.
La première permission qu'il a obtenue lui a été accordée plus d'un an après sa mobilisation.Dan son manuscrit il raconte ses 5 années avec beaucoup de pudeur ,il ressort que les poilus du Midi étaient mal considérés ,ses retrouvailles avec la famille ,le déchirement des adieux ,peut être les derniers.
Et puis il y a l'horreur de la guerre ,des bombardements ,des tranchées ,des soldats venus des colonies qu'on envoie en premier lors d'assaut ,de la mort présente partout.
Henri CAZENEUVE est affecté aux transmissions ,il devait réparer les lignes téléphoniques coute que coute ,dans la boue sous le feu ennemi ,parfois en bougeant les cadavres pour refaire les branchements.
Il fallait un courage hors norme représentant une jeunesse sacrifiée ,il devint un héros.
Il a reçu la croix de guerre pour ses actes de bravoure ,pour avoir combattu pour la France le devoir ayant toujours pris le dessus.
Merci à sa famille pour ce don à sa ville natale.
source La dépêche
william
william durand- Messages : 2461
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
LA GRANDE GUERRE DANS LE SUD
Le journal La Dépêche a édité un supplément au journal du dimanche du 26 janvier 2014.
On y trouve des articles très intéressants:
_le centenaire en Midi Pyrénées ,la Grande Guerre de l'arrière (Joseph ZIMET directeur de la mission du centenaire
_il a fallu y aller avec le chagrin et la douleur de quitter les siens (Jean Noél JEANNENEY ,historien)
_Sarajevo ,le moment qui s'est noué à Toulouse (Jean Jacques ROUCH)
_14 juillet 2014:73 pays belligérants défilent à Paris (Pierre CHALlIER)
_quand la mobilisation a sonné dans le grand sud (Pierre CHALLIER)
_septembre 1914:l'emblématique bataille de la Marne (Pierre CHALLIER)
_de la course à la mer à l'armistice (Pierre CHALLIER°
_14-18 c'est la fin d'une époque ,le début d'une autre (Martin MALVY président de la région Midi Pyrénées)
_c'est ainsi que vivaient nos grands parents (Daniel CROZES ,historien)
_le départ des soldats pour la der des der (Pierre CHALLIER)
_31 juillet 1914 ,JAURES un citoyen toujours présent (Jean Rémy PECH ,historien)
_Ferdinand FOCH ,c'est le jour de gloire à Valentine (Jean Marie DECORSE)
_Scènes de la vie à l'arrière (Sabine BERNEDE)
_le retour des poilus ,le temps des souvenirs (Pierre CHALLIER)
_comment le grand sud a contribué à l'effort de guerre (Jean Marie DECORSE)
la suite
_4 pages sur les différentes expositions dans le sud de la France
_lettres de poilus
_les livres
_les monuments par Alexandre LAFON ,historien
william
Le journal La Dépêche a édité un supplément au journal du dimanche du 26 janvier 2014.
On y trouve des articles très intéressants:
_le centenaire en Midi Pyrénées ,la Grande Guerre de l'arrière (Joseph ZIMET directeur de la mission du centenaire
_il a fallu y aller avec le chagrin et la douleur de quitter les siens (Jean Noél JEANNENEY ,historien)
_Sarajevo ,le moment qui s'est noué à Toulouse (Jean Jacques ROUCH)
_14 juillet 2014:73 pays belligérants défilent à Paris (Pierre CHALlIER)
_quand la mobilisation a sonné dans le grand sud (Pierre CHALLIER)
_septembre 1914:l'emblématique bataille de la Marne (Pierre CHALLIER)
_de la course à la mer à l'armistice (Pierre CHALLIER°
_14-18 c'est la fin d'une époque ,le début d'une autre (Martin MALVY président de la région Midi Pyrénées)
_c'est ainsi que vivaient nos grands parents (Daniel CROZES ,historien)
_le départ des soldats pour la der des der (Pierre CHALLIER)
_31 juillet 1914 ,JAURES un citoyen toujours présent (Jean Rémy PECH ,historien)
_Ferdinand FOCH ,c'est le jour de gloire à Valentine (Jean Marie DECORSE)
_Scènes de la vie à l'arrière (Sabine BERNEDE)
_le retour des poilus ,le temps des souvenirs (Pierre CHALLIER)
_comment le grand sud a contribué à l'effort de guerre (Jean Marie DECORSE)
la suite
_4 pages sur les différentes expositions dans le sud de la France
_lettres de poilus
_les livres
_les monuments par Alexandre LAFON ,historien
william
Dernière édition par william durand le Lun 2 Juin - 11:52, édité 1 fois (Raison : complément le 2 juin 2014)
william durand- Messages : 2461
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Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
LES GÉANTS DU TOUR MORTS POUR LA FRANCE
425 sportifs de toutes disciplines sont disparus pour la France.
Trois vainqueurs du Tour de France ne sont pas revenus de la Grande Guerre:
_Lucien PETIT-BRETON décédè à l'hospice de Troyes suite à un accident de voiture près du front en 1917.
_Octave LAPIZE pilote puis instructeur il réalise des prouesses mais le 14 juillet 1917 au dessus du bois de Mort-Mare près de Pont à Mousson une rafale d'un biplan allemand stoppe sa vie ,il est cité à l'ordre de la 8° armée pour avoir affronté deux adversaires.
_François FABER ,luxembourgeois qui a choisi de servir son pays d'adoption.Il est affecté au 2° régiment de marche du 1° régiment étranger ,il tombe au champ d'honneur au Mont Saint Éloi dans le Pas de Calais ,son corps ne sera jamais retrouvé.
Des moins célèbres trouveront aussi la mort:
_Philippe CORDIER de Narbonne le 22 aout 1914 à Lunéville
_Camille FILY au Mont Kemmel en 1918
_Georges BRONCHARD en avril 1918 à Villers sous Coudun
_Léon FLAMENG le 2 janvier 1917 à Eve
_Gabriel MATHONAT le 22 aout 1914 à Ville-Houdlemenont
_Marius THE ,Marceau NARCY ,Pierre-Marie GONZAGUE PRIVAT
Enfin on en parle peu ou pas du tout ,à Richebourg 1831 portugais reposent en paix.Envoyés par leur pays pour soutenir les alliés ,pas assez préparés ,placés sous commandement britannique ,lors de l'offensive allemande plaine de la Lys ,ils ont été taillés en pièce au printemps 1918.
Source La Dépêche du 6 juillet 2014
WILLIAM
425 sportifs de toutes disciplines sont disparus pour la France.
Trois vainqueurs du Tour de France ne sont pas revenus de la Grande Guerre:
_Lucien PETIT-BRETON décédè à l'hospice de Troyes suite à un accident de voiture près du front en 1917.
_Octave LAPIZE pilote puis instructeur il réalise des prouesses mais le 14 juillet 1917 au dessus du bois de Mort-Mare près de Pont à Mousson une rafale d'un biplan allemand stoppe sa vie ,il est cité à l'ordre de la 8° armée pour avoir affronté deux adversaires.
_François FABER ,luxembourgeois qui a choisi de servir son pays d'adoption.Il est affecté au 2° régiment de marche du 1° régiment étranger ,il tombe au champ d'honneur au Mont Saint Éloi dans le Pas de Calais ,son corps ne sera jamais retrouvé.
Des moins célèbres trouveront aussi la mort:
_Philippe CORDIER de Narbonne le 22 aout 1914 à Lunéville
_Camille FILY au Mont Kemmel en 1918
_Georges BRONCHARD en avril 1918 à Villers sous Coudun
_Léon FLAMENG le 2 janvier 1917 à Eve
_Gabriel MATHONAT le 22 aout 1914 à Ville-Houdlemenont
_Marius THE ,Marceau NARCY ,Pierre-Marie GONZAGUE PRIVAT
Enfin on en parle peu ou pas du tout ,à Richebourg 1831 portugais reposent en paix.Envoyés par leur pays pour soutenir les alliés ,pas assez préparés ,placés sous commandement britannique ,lors de l'offensive allemande plaine de la Lys ,ils ont été taillés en pièce au printemps 1918.
Source La Dépêche du 6 juillet 2014
WILLIAM
william durand- Messages : 2461
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Localisation : TREBES AUDE
Re: CENTENAIRE DE LA GUERRE DE 1914/18
Le 14 juillet, hommage aux soldats de la Grande Guerre
Prise de la Bastille, fête de la Fédération, symbole d'union nationale, la célébration du 14 juillet n'a rien perdu de ses principes fédérateurs. La fête nationale est un reflet de l'histoire de France, qui s'est parfois mêlée à celle du monde. Cette année, elle rendra particulièrement hommage aux soldats de la Grande Guerre.
Le défilé du 14 juillet 2014 a pour thème "Le Centenaire du premier conflit mondial". Il s'attachera à rendre hommage aux soldats français et étrangers de la Grande Guerre. De la place de l’Étoile à la Concorde, 3 700 militaires d'active et de réserve, gendarmes, pompiers et policiers, plus de 280 véhicules, 240 chevaux et 98 aéronefs seront réunis. Avant le défilé, une cérémonie rassemblera plus de 75 emblèmes des pays ayant participé à la Première Guerre mondiale au côté du drapeau du régiment d'infanterie de chars de marine (RICM), le plus décoré des armées françaises.
Parmi les événements particuliers de cette année, la première promotion interarmées de l’École des commissaires des armées, créée en 2013, foulera les Champs-Élysées. L'armée de l'Air célèbrera ses 80 ans, les 100 ans de la première victoire aérienne et le 50e anniversaire des forces aériennes stratégiques. La participation de tous les régiments d'hélicoptères de combat marquera le 60e anniversaire de l'aviation légère de l'armée de Terre. La parade d'hélicoptères aura exceptionnellement lieu entre le défilé des troupes à pied et celui des véhicules. La Marine nationale rendra hommage à ses vétérans du 1er conflit mondial avec la présence de 87 fusiliers marins commandos dont les grandes pages de l'histoire ont été écrites lors des combats de Dixmude en 1914.
Les soldats du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine représenteront l'opération Sangaris, en République Centrafricaine, où près de 2 000 militaires sont encore présents. Quant à ceux de l'hôpital médicochirurgical (HMC) de l'aéroport de Kaboul, ils défileront pour la dernière fois : fin juin, le commandement français du HMC a été remis à l'armée américaine.
Depuis 134 ans, le défilé du 14 juillet symbolise l'union nationale fondée sur les valeurs républicaines et rend hommage aux soldats d'hier et d'aujourd'hui.
Prise de la Bastille, fête de la Fédération, symbole d'union nationale, la célébration du 14 juillet n'a rien perdu de ses principes fédérateurs. La fête nationale est un reflet de l'histoire de France, qui s'est parfois mêlée à celle du monde. Cette année, elle rendra particulièrement hommage aux soldats de la Grande Guerre.
Le défilé du 14 juillet 2014 a pour thème "Le Centenaire du premier conflit mondial". Il s'attachera à rendre hommage aux soldats français et étrangers de la Grande Guerre. De la place de l’Étoile à la Concorde, 3 700 militaires d'active et de réserve, gendarmes, pompiers et policiers, plus de 280 véhicules, 240 chevaux et 98 aéronefs seront réunis. Avant le défilé, une cérémonie rassemblera plus de 75 emblèmes des pays ayant participé à la Première Guerre mondiale au côté du drapeau du régiment d'infanterie de chars de marine (RICM), le plus décoré des armées françaises.
Parmi les événements particuliers de cette année, la première promotion interarmées de l’École des commissaires des armées, créée en 2013, foulera les Champs-Élysées. L'armée de l'Air célèbrera ses 80 ans, les 100 ans de la première victoire aérienne et le 50e anniversaire des forces aériennes stratégiques. La participation de tous les régiments d'hélicoptères de combat marquera le 60e anniversaire de l'aviation légère de l'armée de Terre. La parade d'hélicoptères aura exceptionnellement lieu entre le défilé des troupes à pied et celui des véhicules. La Marine nationale rendra hommage à ses vétérans du 1er conflit mondial avec la présence de 87 fusiliers marins commandos dont les grandes pages de l'histoire ont été écrites lors des combats de Dixmude en 1914.
Les soldats du 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine représenteront l'opération Sangaris, en République Centrafricaine, où près de 2 000 militaires sont encore présents. Quant à ceux de l'hôpital médicochirurgical (HMC) de l'aéroport de Kaboul, ils défileront pour la dernière fois : fin juin, le commandement français du HMC a été remis à l'armée américaine.
Depuis 134 ans, le défilé du 14 juillet symbolise l'union nationale fondée sur les valeurs républicaines et rend hommage aux soldats d'hier et d'aujourd'hui.
BRIOCHIN- Messages : 590
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