INFOS EN VRAC
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INFORMATIONS MILITAIRES EN VRAC
Au Mali
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2013 trois militaires français ont été blessés par l'explosion d'un engin explosif improvisé (IED) alors qu'ils circulaient dans un VBL secteur de KIDAL.Les blessés ont été évacués à GAO ,300 km plus au sud.
PA Charles de GAULLE
A appareillé le 20 novembre avec l'état major de la Task Force 473 et le groupe aérien embarqué pour un exercice en Méditerranée.
Centrafrique[/u]
Le renforcement français se prépare en attendant une résolution de l'ONU;
C'est le détachement de soutien des forces africaines de Boali qui sera renforcé.
L'ONU souhaite envoyer 6 à 9000 casques bleus.
La FOMAC (Force Multinationale des Etats de l'Afrique Centrale) compte 2500 hommes,la MISCA (Mission Internationale de Soutien en Centrafrique) prendra la relève le 19 décembre 2013 avec 3500 hommes et on s'oriente vers une force de maintien d ela paix de l'ONU.
Une compagnie du 3° RPIMa devrait renforcer le dispositif Boali.
D'autres infos plus tard
Actuellement il y a 410 soldats français dont 180 du 8° RPIMa à Boali ,les français sont basés aux abords de l'aéroport de Bangui pour assurer la sécurité du millier de ressortissants français en RCA;
Ce contingent a annoncé le ministre de la défense le 26 novembre 2013 aura une mission dont la période sera brève ,6 mois environ pour rétablir l'ordre en appui de la force panafricaine contrairement au Mali.
Le 5 décembre 2013 suite aux incidents de la nuit ,250 soldats français sont déployés dans la ville.Vers 3h du matin il y a eu des accrochages avec des ex-Seleka et des éléments armés non identifiés ,les Forces françaises ont réagi .
Il y aura 1200 soldats qui seront déployés après la signature de la résolution de l'ONU.
Le 6 décembre 2013 Opération SANGARIS
L'ONU a donné son feu vert aux forces françaises pour intervenir en RCA.Londres a proposé un appui logistique.
600 soldats français ont pris position pour sécuriser l'aéroport et les principaux axes sur lesquels seront déployés les convois militaires et humanitaires.A terme il devrait y avoir 1200 soldats français en appui à la MISCA qui compte 2500 hommes
Actuellement le 2° escadron du 1° RHP est au Mali à Gao ,le 3° est parti depuis le Cameroun pour la RCA ou une compagnie du 8° RPIMa est déjà en place alors qu'une autre se trouve au Gabon.Il y a aussi des personnels du 1° RTP ,du 17° RGP et du 35° RAP dans les diverses unités.
Le 7 décembre ,150 hommes du 3° escadron du 1° RHP et une partie du 1° escadron sont maintenant en place dans le détachement français autour de Bangui.Certains étaient prépositionnés dans le cadre du dispositif Corymbe en alerte en mer depuis septembre.
La situation reste confuse à Bangui ou on aurait relevé 300 morts.
Les avions Rafale se manifestent depuis hier ainsi que des hélicoptères ,premiers signes du déploiement français.
Les soldats français qui ont du ouvrir le feu sur un pick-up armé qui tirait sur les civils près de l'aéroport ,le véhicule a été mis hors de combat avec son personnel
Le 8 décembre ,on annonce 400 morts dans Bangui.
A Toulouse ,22 militaires de l'UISC de Brignoles sont arrivés le 25 novembre pour 2 semaines.Ils vont intervenir à Miramont de Comminges ,Fos et St Beat suite aux inondations de juin.
Ils sont équipés d'une pelle de 13t ,2 tracto chargeurs et 2 bennes ,sur place ils ont loué une pelle de 28t avec un bras articulé de 20 m.
[u]En Guyane
Au cours de l'opération HARPIE ,2 légionnaires du 3° REI ont été brulés alors qu'ils détruisaient 5000 l de carburant appartenant aux orpailleurs sauvages région de Saul au centre de la Guyane.
Rapatriés lundi 2 décembre 2013 sur Cayenne en urgence ils devaient rentrer en France le 4.
Le pronostic vital de l'un des deux brulé à 85% est engagé.
Nous avons demandé à plusieurs reprises que cette opération ouvre droit au moins au TRN.
william
Au Mali
Dans la nuit du 19 au 20 novembre 2013 trois militaires français ont été blessés par l'explosion d'un engin explosif improvisé (IED) alors qu'ils circulaient dans un VBL secteur de KIDAL.Les blessés ont été évacués à GAO ,300 km plus au sud.
PA Charles de GAULLE
A appareillé le 20 novembre avec l'état major de la Task Force 473 et le groupe aérien embarqué pour un exercice en Méditerranée.
Centrafrique[/u]
Le renforcement français se prépare en attendant une résolution de l'ONU;
C'est le détachement de soutien des forces africaines de Boali qui sera renforcé.
L'ONU souhaite envoyer 6 à 9000 casques bleus.
La FOMAC (Force Multinationale des Etats de l'Afrique Centrale) compte 2500 hommes,la MISCA (Mission Internationale de Soutien en Centrafrique) prendra la relève le 19 décembre 2013 avec 3500 hommes et on s'oriente vers une force de maintien d ela paix de l'ONU.
Une compagnie du 3° RPIMa devrait renforcer le dispositif Boali.
D'autres infos plus tard
Actuellement il y a 410 soldats français dont 180 du 8° RPIMa à Boali ,les français sont basés aux abords de l'aéroport de Bangui pour assurer la sécurité du millier de ressortissants français en RCA;
Ce contingent a annoncé le ministre de la défense le 26 novembre 2013 aura une mission dont la période sera brève ,6 mois environ pour rétablir l'ordre en appui de la force panafricaine contrairement au Mali.
Le 5 décembre 2013 suite aux incidents de la nuit ,250 soldats français sont déployés dans la ville.Vers 3h du matin il y a eu des accrochages avec des ex-Seleka et des éléments armés non identifiés ,les Forces françaises ont réagi .
Il y aura 1200 soldats qui seront déployés après la signature de la résolution de l'ONU.
Le 6 décembre 2013 Opération SANGARIS
L'ONU a donné son feu vert aux forces françaises pour intervenir en RCA.Londres a proposé un appui logistique.
600 soldats français ont pris position pour sécuriser l'aéroport et les principaux axes sur lesquels seront déployés les convois militaires et humanitaires.A terme il devrait y avoir 1200 soldats français en appui à la MISCA qui compte 2500 hommes
Actuellement le 2° escadron du 1° RHP est au Mali à Gao ,le 3° est parti depuis le Cameroun pour la RCA ou une compagnie du 8° RPIMa est déjà en place alors qu'une autre se trouve au Gabon.Il y a aussi des personnels du 1° RTP ,du 17° RGP et du 35° RAP dans les diverses unités.
Le 7 décembre ,150 hommes du 3° escadron du 1° RHP et une partie du 1° escadron sont maintenant en place dans le détachement français autour de Bangui.Certains étaient prépositionnés dans le cadre du dispositif Corymbe en alerte en mer depuis septembre.
La situation reste confuse à Bangui ou on aurait relevé 300 morts.
Les avions Rafale se manifestent depuis hier ainsi que des hélicoptères ,premiers signes du déploiement français.
Les soldats français qui ont du ouvrir le feu sur un pick-up armé qui tirait sur les civils près de l'aéroport ,le véhicule a été mis hors de combat avec son personnel
Le 8 décembre ,on annonce 400 morts dans Bangui.
A Toulouse ,22 militaires de l'UISC de Brignoles sont arrivés le 25 novembre pour 2 semaines.Ils vont intervenir à Miramont de Comminges ,Fos et St Beat suite aux inondations de juin.
Ils sont équipés d'une pelle de 13t ,2 tracto chargeurs et 2 bennes ,sur place ils ont loué une pelle de 28t avec un bras articulé de 20 m.
[u]En Guyane
Au cours de l'opération HARPIE ,2 légionnaires du 3° REI ont été brulés alors qu'ils détruisaient 5000 l de carburant appartenant aux orpailleurs sauvages région de Saul au centre de la Guyane.
Rapatriés lundi 2 décembre 2013 sur Cayenne en urgence ils devaient rentrer en France le 4.
Le pronostic vital de l'un des deux brulé à 85% est engagé.
Nous avons demandé à plusieurs reprises que cette opération ouvre droit au moins au TRN.
william
Dernière édition par william durand le Dim 8 Déc - 14:08, édité 5 fois (Raison : mise à jour le 8 décembre 2013)
william durand- Messages : 2461
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Re: INFOS EN VRAC
Le ministre de la Défense a présenté hier matin à l'Elysée, lors d'un conseil restreint, les options militaires d'une intervention française en Centrafrique. Selon les scénarios, les renforts seraient d'environ 350 à près d'un millier d'hommes, pour l'essentiel déjà prépostionnés en Afrique. Ils viendraient s'ajouter aux 400 militaires français actuellement à Bangui dans le cadre de l'opération Boali.
Le calendrier de l'intervention est conditionné au vote d'une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies, afin de donner un cadre légal qui se fera sous chapitre VII - c'est-à-dire de manière robuste. Il s'agit d'une opération franco-africaine, impliquant également des pays d'Afrique centrale.
A Paris, on s'inquiète de la dégradation sécuritaire sur le terrain où le conflit prend de plus en plus la forme d'affrontements interconfessionnels, entre musulmans et chrétiens. Des massacres de grande ampleur sont redoutés et certains interlocuteurs évoquent même le Rwanda.
L'essentiel de l'opération consisterait à sécuriser deux ou trois grands axes routiers, indispensables à la vie économique de ce pays enclavé, notamment en direction du Cameroun et du Tchad. Dans un deuxième temps, l'armée française appuyerait les forces africaines ou celles de la Misca (casques bleus). Comme cela avait ét le cas en Ituri (est de la RD Congo), il est probable que des forces spéciales soient dépêchées sur place - si elles n'y sont pas déjà discrètement à l'oeuvre - qui iraient se frotter avec les groupes les plus violents.
Actualisé : le président Hollande a parlé, jeudi, de "renforcer sensiblement" la présence militaire française. Traduit en langage opérationnel, c'est donc l'option haute qui est retenue, avec des effectifs sur place d'environ 1200 hommes- soit un renfort d'environ 800 hommes
Le calendrier de l'intervention est conditionné au vote d'une résolution par le Conseil de sécurité des Nations unies, afin de donner un cadre légal qui se fera sous chapitre VII - c'est-à-dire de manière robuste. Il s'agit d'une opération franco-africaine, impliquant également des pays d'Afrique centrale.
A Paris, on s'inquiète de la dégradation sécuritaire sur le terrain où le conflit prend de plus en plus la forme d'affrontements interconfessionnels, entre musulmans et chrétiens. Des massacres de grande ampleur sont redoutés et certains interlocuteurs évoquent même le Rwanda.
L'essentiel de l'opération consisterait à sécuriser deux ou trois grands axes routiers, indispensables à la vie économique de ce pays enclavé, notamment en direction du Cameroun et du Tchad. Dans un deuxième temps, l'armée française appuyerait les forces africaines ou celles de la Misca (casques bleus). Comme cela avait ét le cas en Ituri (est de la RD Congo), il est probable que des forces spéciales soient dépêchées sur place - si elles n'y sont pas déjà discrètement à l'oeuvre - qui iraient se frotter avec les groupes les plus violents.
Actualisé : le président Hollande a parlé, jeudi, de "renforcer sensiblement" la présence militaire française. Traduit en langage opérationnel, c'est donc l'option haute qui est retenue, avec des effectifs sur place d'environ 1200 hommes- soit un renfort d'environ 800 hommes
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CARLIER- Messages : 50
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Re: INFOS EN VRAC
Selon nos informations, tous les spécialistes qui planchent depuis des mois sur les difficultés du système de paiement des soldes Louvois en sont désormais convaincus : "il n'est pas viable", comme nous le confie un acteur important du dossier. "Tout le monde est aujourd'hui d'accord à 100%". Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian s'apprête d'ailleurs à faire une série d'annonces sur le sujet, qui devraient avoir lieu le 3 décembre, lors d'un déplacement à Varces (Isère), là où en septembre 2012, il avait pris la mesure de ce "désastre" lors d'une rencontre avec des militaires.
Louvois va donc être abandonné mais l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît, puisqu'il n'est pas possible de faire marche arrière, de revenir à l'ancien système. Il faut donc à la fois trouver un nouveau logiciel - on n'y est pas - ce qui prendra plusieurs années avant qu'il ne soit pleinement en service. Et d'ici là, il faudra donc faire avec Louvois et avec ses aberrations permanentes. Les équipes qui les gèrent n'en ont donc pas terminées.
Reste une question : qui est responsable de ce fiasco peu commun ? Convaincu qu'il s'agit d'une" vraie responsabilité collective", c'est-à-dire de la défaillance d'un système d'organisation, le ministre de la Défense a choisi de ne pas chercher de boucs émissaires, "pour ne pas décapiter tout le monde"...
Louvois va donc être abandonné mais l'affaire est plus complexe qu'il n'y paraît, puisqu'il n'est pas possible de faire marche arrière, de revenir à l'ancien système. Il faut donc à la fois trouver un nouveau logiciel - on n'y est pas - ce qui prendra plusieurs années avant qu'il ne soit pleinement en service. Et d'ici là, il faudra donc faire avec Louvois et avec ses aberrations permanentes. Les équipes qui les gèrent n'en ont donc pas terminées.
Reste une question : qui est responsable de ce fiasco peu commun ? Convaincu qu'il s'agit d'une" vraie responsabilité collective", c'est-à-dire de la défaillance d'un système d'organisation, le ministre de la Défense a choisi de ne pas chercher de boucs émissaires, "pour ne pas décapiter tout le monde"...
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CARLIER- Messages : 50
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Re: INFOS EN VRAC
Le général (2S) Bruno Dary, ancien gouverneur militaire de Paris et président du Comité de la « Flamme sous l’Arc de Triomphe – Flamme de la Nation » nous a fait parvenir ce texte, suite aux incidents politiques qui ont marqué les cérémonies du 11 novembre. Nous le publions bien volontiers, avec un retard indépendant de notre volonté.
"Ce n’était ni le lieu, ni le jour, ni l’heure et encore moins la manière ! Hier, lundi 11 novembre, alors que l’ensemble de la nation, présente physiquement ou par la pensée, se recueillait autour de la tombe du « Soldat inconnu », en ce début de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, quelques dizaines ou centaines de personnes ont manifesté bruyamment leur mécontentement, non loin de la place de l’Etoile, jetant ainsi le trouble et suscitant l’opprobre dans une cérémonie empreinte de solennité.
Quelle insulte que de choisir ce lieu, où un soldat français de la Grande Guerre est enterré et où brûle la « Flamme de la Nation » ! Quelle insulte quand on sait qu’ils furent 1 400 000 à se sacrifier, pour nous permettre justement de vivre aujourd’hui librement et de pouvoir nous exprimer
Quelle insulte que de choisir ce jour, où la France se souvient de tous ceux et de toutes celles, combattants ou résistants, connus ou anonymes, qui, depuis cette guerre, ont sacrifié leur propre vie pour défendre la France ! Quelle insulte de la part de ceux qui, pour défendre un intérêt personnel, salissent l’image du pays !
Quelle insulte que de choisir ce moment-là, où parents, veuves ou orphelins des sept soldats, morts au combat cette année au Mali, étaient présents, montrant à tous un exemple de dignité !
Quelle insulte, car, en donnant un fils, un époux ou un père, ils ont certainement perdu bien plus que ceux qui récriminaient !
Quelle insulte que de choisir cette manière-là, de crier ou de hurler pendant les moments solennels et silencieux de la sonnerie au mort et de celle du cessez-le-feu ! Quelle insulte, car ce qui fait la grandeur du cérémonial militaire est avant tout sa sobriété, faite de moments de silence, de recueillement et d’émotions, pour unir les hommes et non pas les diviser !
Par leurs comportements, ceux qui ont manifesté ce matin-là à l’Arc de Triomphe, ont condamné en fait la cause qu’ils prétendaient défendre !"
"Ce n’était ni le lieu, ni le jour, ni l’heure et encore moins la manière ! Hier, lundi 11 novembre, alors que l’ensemble de la nation, présente physiquement ou par la pensée, se recueillait autour de la tombe du « Soldat inconnu », en ce début de commémoration du centenaire de la Grande Guerre, quelques dizaines ou centaines de personnes ont manifesté bruyamment leur mécontentement, non loin de la place de l’Etoile, jetant ainsi le trouble et suscitant l’opprobre dans une cérémonie empreinte de solennité.
Quelle insulte que de choisir ce lieu, où un soldat français de la Grande Guerre est enterré et où brûle la « Flamme de la Nation » ! Quelle insulte quand on sait qu’ils furent 1 400 000 à se sacrifier, pour nous permettre justement de vivre aujourd’hui librement et de pouvoir nous exprimer
Quelle insulte que de choisir ce jour, où la France se souvient de tous ceux et de toutes celles, combattants ou résistants, connus ou anonymes, qui, depuis cette guerre, ont sacrifié leur propre vie pour défendre la France ! Quelle insulte de la part de ceux qui, pour défendre un intérêt personnel, salissent l’image du pays !
Quelle insulte que de choisir ce moment-là, où parents, veuves ou orphelins des sept soldats, morts au combat cette année au Mali, étaient présents, montrant à tous un exemple de dignité !
Quelle insulte, car, en donnant un fils, un époux ou un père, ils ont certainement perdu bien plus que ceux qui récriminaient !
Quelle insulte que de choisir cette manière-là, de crier ou de hurler pendant les moments solennels et silencieux de la sonnerie au mort et de celle du cessez-le-feu ! Quelle insulte, car ce qui fait la grandeur du cérémonial militaire est avant tout sa sobriété, faite de moments de silence, de recueillement et d’émotions, pour unir les hommes et non pas les diviser !
Par leurs comportements, ceux qui ont manifesté ce matin-là à l’Arc de Triomphe, ont condamné en fait la cause qu’ils prétendaient défendre !"
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CARLIER- Messages : 50
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Re: INFOS EN VRAC
Selon des informations qui ont fuité dans la presse allemande, reprises par le site serbe anglophone B92, la France s'apprêterait à retirer ses dernières troupes du Kosovo. Paris en aurait informé ses alliés de l'Otan, puisque la KFOR est une opération de l'Alliance, sans rendre encore l'affaire publique. Peu ravis d'être mis devant le fait accompli, comme ils l'avaient été avec la décision de dissoudre le 110ème RI de la Brigade franco-allemande, les Allemands auraient fait fuiter l'affaire.
300 militaires français rentreraient donc au premier semestre 2014, ne laissant sur place que 11 officiers à l'état-major de la KFOR, ainsi que les 39 personnels, militaires et civiles, de la mission européenne Eulex. Ce désengagement permettrait de compenser l'envoi de troupes supplémentaires en Afrique, notamment en Centrafrique.
La situation au Kosovo, désormais indépendant et dont les rapports avec Belgrade se sont nettement améliorés, n'est pas encore complètement stabilisés, comme on vient de le voir avec des incidents dans la partie serbe du Nord, lors des récentes élections locales.
Les militaires français sont présents au Kosovo depuis l'été 1999.
Au delà du problème politique, un autre dossier empoisonne les relations entre alliés, celui du devenir du camp de Novo Selo, où sont toujours installés les Français. Il devra, à terme, être rendu aux autorités du pays, mais après avoir été dépollué. En partant rapidement, les Français pourraient laisser ce soin à d'autres, qui ne sont guère ravis.
300 militaires français rentreraient donc au premier semestre 2014, ne laissant sur place que 11 officiers à l'état-major de la KFOR, ainsi que les 39 personnels, militaires et civiles, de la mission européenne Eulex. Ce désengagement permettrait de compenser l'envoi de troupes supplémentaires en Afrique, notamment en Centrafrique.
La situation au Kosovo, désormais indépendant et dont les rapports avec Belgrade se sont nettement améliorés, n'est pas encore complètement stabilisés, comme on vient de le voir avec des incidents dans la partie serbe du Nord, lors des récentes élections locales.
Les militaires français sont présents au Kosovo depuis l'été 1999.
Au delà du problème politique, un autre dossier empoisonne les relations entre alliés, celui du devenir du camp de Novo Selo, où sont toujours installés les Français. Il devra, à terme, être rendu aux autorités du pays, mais après avoir été dépollué. En partant rapidement, les Français pourraient laisser ce soin à d'autres, qui ne sont guère ravis.
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CARLIER- Messages : 50
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Re: INFOS EN VRAC
CENTRAFRIQUE
Le weekend des 30 novembre/1° décembre 2013 ,un premier détachement est arrivé à Bangui avec plus de 200 hommes.
Le détachement est composé de personnels des transmissions et du service des essences en prévision d'une intervention éventuelle pour renforcer le dispositif dans la capitale centrafricaine.
Une dizaine de rotations d'Antonov 124 sera nécessaire pour acheminer le matériel nécessaire à l'installation du contingent français.
Nous suivrons l'évolution de cette nouvelle intervention si l'ONU donne son accord par résolution.
william
Le weekend des 30 novembre/1° décembre 2013 ,un premier détachement est arrivé à Bangui avec plus de 200 hommes.
Le détachement est composé de personnels des transmissions et du service des essences en prévision d'une intervention éventuelle pour renforcer le dispositif dans la capitale centrafricaine.
Une dizaine de rotations d'Antonov 124 sera nécessaire pour acheminer le matériel nécessaire à l'installation du contingent français.
Nous suivrons l'évolution de cette nouvelle intervention si l'ONU donne son accord par résolution.
william
william durand- Messages : 2461
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Re: INFOS EN VRAC
Centrafrique : la situation reste "tendue" à Bangui ,1600 hommes sont engagés dans l'opération Sangaris, qui durera "aussi longtemps que nécessaire"
Face à la dégradation imprévue de la situation, jeudi, François Hollande a finalement opté pour l'option haute que lui avait soumise l'état-major des armées. Ce sont donc 1600 hommes qui sont désormais engagés dans l'opération Sangaris, soit 25% de plus que ce qui avait été initialement annonçé par le Quai d'Orsay. Selon la Croix-Rouge locale, les massacres de jeudi ont provoqué la mort d'environ 400 personnes et contraint la France à accelérer le tempo.
La mission durera "autant que nécessaire" a indiqué le président de la République - une formule beaucoup plus vague que les "4 à 6 mois" dont les officiels parlaient avant le déclencement de l'opération.
A Bangui, "la situation est tendue, mais il n'y a pas de combat", assure-t-on à l'état-major des armées. "La tension est assez palpable lorsque nos troupes sont en contact avec les groupes armés". Un seul affrontement armé a eu lieu jeudi matin, lorsque l'armée française a ouvert le feu sur un pick-up transportant des combattants armés qui menacaient des civils.
"Les groupes armés qui auraient un comportement hostile doivent comprendre que c'est terminé" affirme une source militaire française. En clair : ils seront détruits... "Nous sommes une force impartiale" martèle-t-on à l'état-major. L'armée française ne va pas combattre une force, comme l'ex-Séléka, mais participer à la sécurisation du pays, menacé par divers groupes politiques et criminels. Selon le ministère de la défense, il existerait des "dissensions chez les ex-Séléka sur la posture à adopter vis-à-vis du nouveau contexte" créé par l'intervention française.
Les forces françaises mènent désormais des patrouilles en véhicules et même à pied - donc au plus près - dans les rues de Bangui. L'aéroport M'Poko sert de base pour Sangaris. Environ 5000 Centraficains sont venus s'y réfugier sous la protection de l'armée française. Environ 3000 autres ont fait de même dans les camps de la force africaine (Fomac) qui doit devenir la Misca le 19 décembre. Quelques patrouilles ont pu être conduites avec cette force africaine : "notre mission est de pouvoir lui permettre de remplir sa mission" indique le colonel Jaron, porte-parole de l'EMA.
Une patrouille de Rafale, en provenance de N'Djaména (Tchad) a survolé ce dimanche matin la capitale, comme elle l'avait déjà fait vendredi, en guise de démonstration de force.
Hors de Bangui, les Français sont présents sur deux axes. Un escadron du 1er Régiment de hussards parachutistes, sur blindé léger, est entré en Centrafrique en provenance du Cameroun sur l'axe Bouar et Bossambélé. Selon l'EMA, il a reçu un excellent accueil des populations et n'a pas constaté la trace de combats récents. Un autre détachement est parti samedi soir de Bangui vers le nord pour atteindre Bossangoa - où le général Soriano s'est rendu ce matin. Là encore, pas de traces de combat récents, mais un nombre important de réfugiés.
L'essentiel des troupes présentes sur le terrain provient de la 11ème brigade parachutiste : 3ème RPIMa, 8ème RPIMa, 1er RCP, 1er RHP, ainsi que du 21ème RIMa et du 1er RHC. Des détachement spécialisés dans la logistique et les transmissions sont également sur place, ainsi que le 25ème régiment de génie de l'air.
Les moyens aéromobiles sont assez conséquents avec 8 hélicoptères : 4 Puma (en provenance du Gabon), 2 Gazelle (débarquées du Dixumude) et 2 Fennec de l'armée de l'air, convoyés depuis la France, par Antonov.
Pour soutenir l'effort français, la Royal Air Force a fourni vendredi un avion de transport stratégique C-17. D'autres vols britanniques devraient avoir lieu alors que d'autres coopérations européennes sont à l'étude.
Face à la dégradation imprévue de la situation, jeudi, François Hollande a finalement opté pour l'option haute que lui avait soumise l'état-major des armées. Ce sont donc 1600 hommes qui sont désormais engagés dans l'opération Sangaris, soit 25% de plus que ce qui avait été initialement annonçé par le Quai d'Orsay. Selon la Croix-Rouge locale, les massacres de jeudi ont provoqué la mort d'environ 400 personnes et contraint la France à accelérer le tempo.
La mission durera "autant que nécessaire" a indiqué le président de la République - une formule beaucoup plus vague que les "4 à 6 mois" dont les officiels parlaient avant le déclencement de l'opération.
A Bangui, "la situation est tendue, mais il n'y a pas de combat", assure-t-on à l'état-major des armées. "La tension est assez palpable lorsque nos troupes sont en contact avec les groupes armés". Un seul affrontement armé a eu lieu jeudi matin, lorsque l'armée française a ouvert le feu sur un pick-up transportant des combattants armés qui menacaient des civils.
"Les groupes armés qui auraient un comportement hostile doivent comprendre que c'est terminé" affirme une source militaire française. En clair : ils seront détruits... "Nous sommes une force impartiale" martèle-t-on à l'état-major. L'armée française ne va pas combattre une force, comme l'ex-Séléka, mais participer à la sécurisation du pays, menacé par divers groupes politiques et criminels. Selon le ministère de la défense, il existerait des "dissensions chez les ex-Séléka sur la posture à adopter vis-à-vis du nouveau contexte" créé par l'intervention française.
Les forces françaises mènent désormais des patrouilles en véhicules et même à pied - donc au plus près - dans les rues de Bangui. L'aéroport M'Poko sert de base pour Sangaris. Environ 5000 Centraficains sont venus s'y réfugier sous la protection de l'armée française. Environ 3000 autres ont fait de même dans les camps de la force africaine (Fomac) qui doit devenir la Misca le 19 décembre. Quelques patrouilles ont pu être conduites avec cette force africaine : "notre mission est de pouvoir lui permettre de remplir sa mission" indique le colonel Jaron, porte-parole de l'EMA.
Une patrouille de Rafale, en provenance de N'Djaména (Tchad) a survolé ce dimanche matin la capitale, comme elle l'avait déjà fait vendredi, en guise de démonstration de force.
Hors de Bangui, les Français sont présents sur deux axes. Un escadron du 1er Régiment de hussards parachutistes, sur blindé léger, est entré en Centrafrique en provenance du Cameroun sur l'axe Bouar et Bossambélé. Selon l'EMA, il a reçu un excellent accueil des populations et n'a pas constaté la trace de combats récents. Un autre détachement est parti samedi soir de Bangui vers le nord pour atteindre Bossangoa - où le général Soriano s'est rendu ce matin. Là encore, pas de traces de combat récents, mais un nombre important de réfugiés.
L'essentiel des troupes présentes sur le terrain provient de la 11ème brigade parachutiste : 3ème RPIMa, 8ème RPIMa, 1er RCP, 1er RHP, ainsi que du 21ème RIMa et du 1er RHC. Des détachement spécialisés dans la logistique et les transmissions sont également sur place, ainsi que le 25ème régiment de génie de l'air.
Les moyens aéromobiles sont assez conséquents avec 8 hélicoptères : 4 Puma (en provenance du Gabon), 2 Gazelle (débarquées du Dixumude) et 2 Fennec de l'armée de l'air, convoyés depuis la France, par Antonov.
Pour soutenir l'effort français, la Royal Air Force a fourni vendredi un avion de transport stratégique C-17. D'autres vols britanniques devraient avoir lieu alors que d'autres coopérations européennes sont à l'étude.
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Re: INFOS EN VRAC
Ce 10 décembre 2013
Nous apprenons que deux soldats français du 8° RPIMa ont été tués lundi (hier) en RCA.
Ils ont été grièvement blessés lors d'un accrochage à Bangui dans la soirée lorsque des hommes armés ont riposté.Ils ont ensuite succombé à leurs blessures dans la nuit.
Nous en saurons certainement plus dans la journée.
Honneur à ces soldats ,sincères condoléances aux familles et aux proches.
william
Nous apprenons que deux soldats français du 8° RPIMa ont été tués lundi (hier) en RCA.
Ils ont été grièvement blessés lors d'un accrochage à Bangui dans la soirée lorsque des hommes armés ont riposté.Ils ont ensuite succombé à leurs blessures dans la nuit.
Nous en saurons certainement plus dans la journée.
Honneur à ces soldats ,sincères condoléances aux familles et aux proches.
william
william durand- Messages : 2461
Date d'inscription : 18/03/2012
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